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Management stratégique : tracer le cap dans un monde incertain

L’incertitude est la seule certitude des entreprises modernes. Dans ce contexte très mouvant, comment peuvent-elles non seulement survivre, mais aussi prospérer et se démarquer ? La réponse réside dans une discipline fondamentale : le management stratégique. Loin d’être une simple théorie, c’est une approche dynamique et proactive qui permet aujourd’hui aux organisations de tracer leur chemin vers le succès durable grâce à une analyse approfondie de leur environnement.

Découvrez pourquoi une personne bien formée à ces enjeux, disposant d’une spécialisation reconnue, peut être très appréciée des organisations qui souhaitent rester performantes et conserver des avantages compétitifs durables.

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Comment définir le management stratégique ?

Une vision, un cap, une direction. Si l’on voulait résumer le management stratégique en quelques mots, on ne s’y prendrait pas autrement. Ce concept désigne l’ensemble des choix et actions à long terme qui permettent à une organisation – entreprise, association, institution – de se développer durablement. Il ne s’agit pas seulement de réagir aux événements, mais de prévoir, de choisir et de mobiliser les ressources dans la bonne direction. En d’autres termes : vous ne pilotez pas à vue, vous tracez la route.

Quels sont les 3 niveaux de management ?

Le management d’une organisation repose sur trois niveaux complémentaires (management stratégique, management tactique et management opérationnel), chacun jouant un rôle spécifique dans la planification, la coordination et l’exécution des actions :

  • Le management stratégique (niveau politique) agit en amont. Il s’intéresse aux finalités globales, aux choix structurels et aux facteurs externes qui influencent durablement la trajectoire de l’entreprise : concurrence, technologies, tendances de consommation, évolutions réglementaires, etc. C’est à ce niveau que les dirigeants expérimentés définissent la vision de long terme, les objectifs globaux et les avantages compétitifs durables de l’entreprise.
  • Le management tactique (niveau administratif) fait le lien entre stratégie et exécution. Il traduit les grandes orientations en plans d’actions concrets à moyen terme pour obtenir un avantage concurrentiel. Ce sont les cadres intermédiaires qui organisent les ressources, coordonnent les projets et veillent à l’alignement entre les services.
  • Le management opérationnel (niveau d’activité) se concentre quant à lui sur la gestion quotidienne et l’exécution des tâches : allocation des ressources, suivi des indicateurs de performance (KPIs), gestion des équipes et type de management, résolution des problèmes terrain, etc.

Aucune raison néanmoins d’opposer ces deux dimensions ! Celles-ci sont en effet intrinsèquement liées et complémentaires. Si l’on voulait résumer en quelques mots plus simples :

  • Le management stratégique définit le « quoi » et le « pourquoi » (la direction et les objectifs à long terme),
  • Le management tactique organise le « avec quoi » et le « qui »,
  • Le management opérationnel détermine le « comment », en assurant une mise en œuvre concrète et efficace au cours du quotidien.

Pourquoi le management stratégique est-il important ?

Nous l’avons dit plus haut, le monde de l’entreprise évolue vite. Dans ce contexte mouvant, vos décisions doivent donc avoir un impact à la fois à court, moyen et long terme. Équation complexe, on vous l’accorde, mais néanmoins nécessaire pour assurer une performance immédiate tout en prévenant l’avenir. Voici quelques exemples clairs de ce que représente le management stratégique.

1 – Pour faire face à l’incertitude

L’un des objectifs premiers du management stratégique est de réduire l’imprévisibilité. En analysant régulièrement l’environnement interne et externe, l’entreprise anticipe les menaces et saisit les opportunités. Elle évite ainsi les décisions réactives prises dans l’urgence.

2 – Pour aligner les efforts collectifs

Une stratégie claire permet d’aligner toutes les parties prenantes autour d’une vision commune. Elle donne du sens aux actions quotidiennes et favorise la mobilisation des équipes. Vous avez sans doute constaté qu’un cap bien défini renforce l’engagement collectif.

3 – Pour innover et se différencier

À l’heure de la standardisation et de la compétition accrue, se différencier devient vital. Le management stratégique invite à repenser son positionnement, à explorer de nouveaux modèles économiques et à innover, non seulement dans les produits mais aussi dans les processus, les services ou les alliances. De nombreux projets innovants émergent ainsi de cette dynamique, portés par des dirigeants expérimentés capables de penser en rupture.

Quelles sont les étapes du management stratégique ?

Mettre en œuvre un management stratégique ne s’improvise pas. Cela suppose une démarche structurée, en plusieurs étapes.

1 – L’analyse stratégique et la gestion de projet

Tout commence par un diagnostic approfondi. L’entreprise évalue ses forces et ses faiblesses (diagnostic interne), ainsi que les menaces et opportunités de son environnement (diagnostic externe). C’est ici qu’interviennent des outils comme la matrice SWOT, l’analyse PESTEL ou encore les cinq forces de Porter.

Cette phase permet de répondre à des questions fondamentales :

  • Dans quel environnement évoluons-nous ?
  • Quelles sont nos ressources clés ?
  • Quelles tendances pourraient impacter notre activité demain ?

À savoir :

La matrice SWOT permet d’identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces autour de l’entreprise.
L’analyse PESTEL aide à comprendre l’environnement global (politique, économique, technologique, etc.).
Enfin, le modèle des cinq forces de Porter évalue l’intensité de la concurrence, les rapports de force avec les clients, les fournisseurs et les nouveaux entrants. Simples à utiliser, ces outils offrent un premier éclairage précieux avant toute prise de décision.

2 – La formulation de la stratégie opérationnelle

Sur la base de cette analyse, les dirigeants définissent les objectifs à long terme. Il peut s’agir de gagner des parts de marché, d’entrer sur un nouveau segment, d’internationaliser son activité ou encore de développer de nouveaux produits.

Trois grands types de stratégies peuvent être envisagés :

  • Stratégie de domination par les coûts (produire à moindre coût pour proposer des prix compétitifs).
  • Stratégie de différenciation (proposer une offre unique, difficilement comparable).
  • Stratégie de focalisation (se spécialiser sur un marché ou un segment précis)

3 – La mise en œuvre de la stratégie

Une bonne stratégie ne vaut que si elle est exécutée avec rigueur. Cela suppose de mobiliser les ressources adéquates, de piloter le changement organisationnel, de former les équipes, de revoir parfois les processus internes.

À ce stade, les compétences managériales deviennent déterminantes : leadership, communication, capacité à embarquer les équipes et à lever les freins. Ce sont autant de qualités qui, si vous en faites les vôtres, vous permettront de faire la différence dans l’exercice d’un poste à responsabilité.

4 – Le suivi et l’ajustement (ou contrôle stratégique)

Le monde change, les marchés évoluent. Il est donc crucial de mesurer les résultats et de réévaluer régulièrement la stratégie mise en place. C’est ce qu’on appelle le contrôle stratégique.

Des indicateurs de performance sont définis pour mesurer l’atteinte des objectifs, mais aussi la pertinence des choix stratégiques. La stratégie devient alors un processus vivant, évolutif.

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Quel est le rôle du manager stratégique ?

Peu importe votre fonction exacte, vous avez peut-être déjà endossé ce rôle sans même le savoir ! Le manager stratégique est celui ou celle qui :

  • Pose les bonnes questions : Où en sommes-nous ? Où allons-nous ?
  • Prend du recul : Que nous dit l’environnement ?
  • Mobilise les équipes autour d’une vision.
  • Arbitre entre les priorités.
  • Pilote dans l’incertitude, sans céder à la panique.

Sachez également que le management stratégique n’est pas réservé aux seuls PDG ou directeurs généraux. Il se décline à tous les niveaux de l’entreprise. Un chef de produit, un responsable RH ou un directeur de site peut tout à fait avoir une approche stratégique.

Comment faire pour devenir manager stratégique ?

Que vous souhaitiez évoluer dans votre carrière ou tout simplement développer vos compétences en matière de visibilité sur les grands enjeux des entreprises, vous pouvez aujourd’hui facilement vous former pour développer vos compétences.

L’Executive Master Management en ligne de l’EDHEC est un programme alliant dynamique collective et accompagnement personnalisé à distance. Il permet de développer une véritable culture de la stratégie d’entreprise, fondée sur trois piliers essentiels : le savoir et le savoir-faire, le savoir-être, et la capacité à savoir enthousiasmer.

Grâce à ce cursus, vous valorisez vos compétences managériales aux yeux des employeurs et vous vous préparez à accompagner efficacement la transformation stratégique et opérationnelle des entreprises.

Quels postes pouvez-vous viser avec des compétences en management stratégique ?

Développer une vision stratégique peut véritablement faire évoluer votre carrière. Ces compétences sont recherchées dans de nombreux métiers, car elles démontrent votre capacité à prendre du recul, à anticiper et à décider dans l’incertitude.

Vous pouvez accéder à des postes à responsabilité comme responsable de la stratégie, chef de projet en transformation, business developper, ou encore consultant en stratégie. Si vous êtes déjà manager, ces compétences renforcent votre légitimité pour piloter une équipe, une activité ou même une business unit.

Même dans des fonctions plus opérationnelles — chef de produit, responsable marketing, contrôleur de gestion — penser stratégique vous donne un coup d’avance. Vous devenez force de proposition et acteur de la direction que prend votre entreprise. Vous développez aussi les bons réflexes pour évoluer dans des environnements complexes et devenir un acteur majeur de votre organisation.

Un levier pour mieux travailler ensemble

Mieux comprendre l’extérieur, mais aussi l’intérieur de l’entreprise ! Le management stratégique peut vous aider à fédérer les projets auprès de tous les collaborateurs. Vous l’avez d’ailleurs peut-être déjà remarqué ou vécu vous-mêmes dans certaines structures : une équipe marketing qui lance une campagne sans consulter les commerciaux ; un service technique qui développe un produit en décalage avec les attentes clients ; ou encore un département RH qui peine à suivre les évolutions de l’entreprise…

Dans bien des cas, ces tensions ne viennent pas d’un manque de compétence, mais d’un manque de vision partagée. Le management stratégique agit comme une boussole collective. Il crée un langage commun entre les services, favorise une culture de la collaboration et réduit ces fameux « silos » qui bien souvent empêchent d’avoir une communication partagée.

Combien gagne un spécialiste du management stratégique ?

Très recherchés, les professionnels du management stratégique peuvent espérer des rémunérations confortables ; selon Glassdoor, le salaire annuel moyen varie entre 50 k€ et 55 k€ annuels. Mais les salaires peuvent très rapidement dépasser les 80 k€ annuels si votre expérience est reconnue, à la fois en matière de missions effectuées et de formations suivies, ces dernières étant particulièrement appréciées par les recruteurs.

Dans les grandes entreprises ou les cabinets de conseil reconnus, les salaires peuvent monter bien plus haut : un directeur de la stratégie peut dépasser 100 000 € par an, avec des bonus liés à la performance et à l’atteinte des objectifs. Sachez que plus l’impact stratégique du poste est fort — fusion, transformation digitale, développement international — plus la rémunération tend à suivre.

C’est un domaine où la montée en compétence est vite valorisée, surtout si vous cumulez titres, certifications et reconnaissances professionnelles.

Management stratégique et transformation numérique

Aujourd’hui, il est bien entendu difficile de parler de stratégie sans évoquer le numérique ! L’essor des technologies de rupture (IA, blockchain, cloud computing, etc.) oblige les entreprises à réinventer leur modèle. La stratégie globale doit désormais intégrer :

  • L’analyse des données comme levier décisionnel.
  • L’évolution des comportements clients face au digital.
  • Les risques liés à la cybersécurité.
  • Des tests rapides (MVP, prototypage).

La stratégie devient ainsi plus rapide, plus expérimentale, plus ouverte. On parle parfois de « stratégie adaptative », où l’entreprise teste, apprend et s’ajuste en continu.

Exemple :

Une entreprise évolue dans le secteur alimentaire et détecte une tendance autour des protéines végétales. Plutôt que de restructurer toute sa chaîne de production, elle lance un projet pilote dans une région test. Trois mois plus tard, les résultats guident sa stratégie nationale. Le management stratégique n’impose pas forcément de tout changer de suite, mais il peut passer par une vision à petite échelle, avant de voir « plus grand ». On peut comparer cela à de l’évolution incrémentale.

Lire aussi : 

Le marketing à l’ère de l’IA : opportunité ou menace ?

Comment le management stratégique répond aux enjeux sociétaux de demain ?

Signe d’une évolution du temps, la stratégie ne pourra plus faire l’impasse sur les enjeux sociaux et environnementaux. L’impact écologique, la gouvernance responsable ou encore la transparence feront partie intégrante des décisions stratégiques des entreprises modernes et qui se soucient de l’image qu’elles renvoient.

La transformation numérique, déjà bien entamée et qu’on évoquait plus haut, va aussi s’intensifier. L’exploitation des données, l’intelligence artificielle ou la cybersécurité ne seront plus des sujets techniques isolés, mais des leviers stratégiques à part entière. La formation à ces nouveaux enjeux est un facteur de réussite important si vous avez envie de relever des défis et de vous mesurer à la réalité du terrain.

Un métier d’avenir, stimulant et plein d’opportunités

Vous l’aurez compris en lisant cet article, le management stratégique est un métier passionnant, à la croisée de la réflexion, de l’action et du leadership. Vous ne vous ennuierez jamais, puisque chaque décision compte et peut avoir un impact important à la fois dans les défis internes et externes à l’entreprise.

Bien sûr, c’est aussi un secteur exigeant et concurrentiel. Les places sont chères, surtout dans les grandes structures. Mais si vous aimez penser différemment, travailler en équipe, participer à l’ensemble des décisions et que vous avez le goût de la stratégie et de la transformation, alors de formidables opportunités s’offrent à vous.

En vous formant, vous développerez les compétences clés pour piloter, anticiper les tendances du marché… et proposer des orientations stratégiques gagnantes. Car dans un monde en perpétuelle mutation, ceux qui savent où ils vont — et comment y emmener les autres — feront toute la différence.

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Analyste marketing : un pont entre les données et la stratégie

Comprendre son marché, serait-ce la clé pour réussir dans son secteur d’activité ? C’est certainement l’une des conditions majeures de réussite aujourd’hui. Derrière les campagnes publicitaires qui marquent les esprits, les stratégies de fidélisation efficaces ou les lancements de produits réussis, on retrouve souvent le même acteur discret : l’analyste marketing. Discret, certes, mais au courant de (presque) tout ! Sa mission principale ? Transformer un océan de données en décisions claires et en actions concrètes qui impacteront les clients.

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Qu’est-ce qu’un analyste marketing ?

Un bon marketing repose sur des idées, bien sûr, mais surtout sur des faits. L’analyste marketing se situe précisément à cette intersection : il collecte, trie et interprète les informations pour que les décisions ne reposent pas sur des intuitions hasardeuses, mais sur des données solides.

Concrètement, il observe les comportements d’achat, analyse les tendances de marché émergentes, mesure l’efficacité des campagnes et repère les opportunités de croissance. Sa mission ne s’arrête pourtant pas que à « décrire » le marché : il doit également anticiper les évolutions, prévoir l’impact de nouvelles stratégies et alerter l’entreprise sur les risques potentiels.

Ce rôle est donc bien évidemment très stratégique. Ses analyses permettent aux décideurs, comme le directeur marketing ou le responsable marketing, d’avancer avec moins d’incertitude dans cet océan ce données.

Quelles sont les missions d’un analyste marketing ?

Le travail d’un analyste marketing est vaste, mais on peut l’articuler autour de trois grands axes complémentaires : comprendre, segmenter, personnaliser.

Fiche métier de l’analyste marketing

La compréhension

Tout commence par une compréhension fine du marché et des clients. L’analyste croise une grande variété de sources : données internes (historique des ventes, parcours client, performances des campagnes passées), données externes (études de marché, statistiques sectorielles, veille concurrentielle), et signaux plus qualitatifs (retours terrain, avis clients, entretiens).

L’objectif est de bâtir une vision à 360° : qui achète ? quand ? pourquoi ? à quel prix ? et par quel canal ? Cette compréhension ne se limite pas aux chiffres : elle implique d’identifier les motivations d’achat, les freins, et les moments de vie qui déclenchent une décision.

La segmentation

Une fois les données collectées, il faut leur donner du sens. La segmentation consiste à regrouper les consommateurs en ensembles homogènes selon leurs comportements, leurs besoins, leur sensibilité au prix ou leurs préférences. Plutôt que de raisonner « global », l’analyste pense en sous-ensembles actionnables : un message adapté à un segment aura toujours plus d’impact qu’une communication générique.

Par exemple, une marque de cosmétiques ne communiquera pas de la même façon auprès d’un segment « jeunes urbaines » que pour un segment « femmes actives 40–55 ans ». La segmentation sert aussi à prioriser les efforts : quels segments offrent le meilleur potentiel de croissance ? lesquels nécessitent une stratégie de fidélisation spécifique ?

La personnalisation

La personnalisation est le résultat recherché lorsque la compréhension et la segmentation sont bien conduites. Aujourd’hui, les consommateurs sont submergés d’informations : ils privilégient donc les messages qui résonnent avec leur situation personnelle.

L’analyste marketing aide à concevoir des offres et des messages ciblés, adaptés au canal et au moment propice. La personnalisation va du simple message ciblé à des offres dynamiques (prix, promotions, recommandations stratégiques produits) qui maximisent la pertinence au moment d’achat. Bien exécutée, elle transforme une campagne banale en véritable facteur d’engagement.

De l’analyse aux actions concrètes

Les données seules ne font pourtant rien : c’est leur mise en œuvre qui compte. Pour transformer les insights en résultats, l’analyste s’appuie alors sur des outils de pilotage et une culture du test.

Mesurer ce qui compte vraiment

Les indicateurs clé performance (KPI) sont indispensables pour savoir si une action fonctionne. Parmi les KPI classiques on retrouve notamment :

  • Le taux de clic (CTR) pour mesurer l’attractivité d’une publicité,
  • Le taux de conversion pour évaluer l’efficacité d’une offre,
  • Le coût d’acquisition client (CAC) pour mesurer l’investissement nécessaire pour gagner un client,
  • La valeur vie client (CLV) pour estimer le retour sur investissement au long terme,
  • Le taux de rétention pour suivre la fidélité.

Mais l’important n’est pas d’avoir une liste exhaustive de KPI : c’est de choisir ceux qui reflètent les objectifs commerciaux et de se concentrer sur les indicateurs qui permettent d’agir rapidement.

Rendre les données utiles et lisibles

Plutôt que d’étouffer les équipes marketing sous des chiffres bruts, l’analyste conçoit des tableaux de bord clairs, souvent alimentés en quasi-temps réel. Ces dashboards doivent raconter une histoire : quelles sont les tendances, quels segments décrochent, où se situent les opportunités ou les risques.

Des outils de BI (tableaux interactifs) comme Power BI, Tableau ou Google Data Studio facilitent cette tâche, mais la qualité d’un dashboard dépend surtout de la capacité de l’analyste à prioriser l’information et à l’illustrer par des visualisations compréhensibles.

Piloter en continu

Après le lancement d’une campagne, l’analyste compare les résultats aux prévisions, repère les écarts, teste des variantes (A/B tests), et ajuste la stratégie. Cette boucle d’amélioration continue — tester, apprendre, itérer — est ce qui transforme de bonnes idées en résultats mesurables. Il devient alors un véritable copilote opérationnel puisque son rôle n’est pas de remplacer la décision, mais de l’éclairer et de la rendre plus fiable.

Exemple de compétences demandées pour réussir dans ce métier

L’analyse, encore et toujours, mais pas seulement ! Le métier combine des compétences techniques, stratégiques et humaines.

Compétences techniques

Vous devrez maîtriser l’essentiel des outils et méthodes : statistiques descriptives, outils de requête (SQL), outillage BI, et souvent un peu de scripting (Python ou R) pour manipuler des séries de données importantes. La maîtrise d’Excel reste utile, mais la capacité à exploiter des outils plus robustes est souvent attendue. Savoir interpréter un modèle, comprendre ses limites et valider ses résultats fait partie du quotidien.

Compétences stratégiques

Au-delà des chiffres, il faut comprendre les dynamiques du marché et relier les insights aux objectifs business. Savoir formuler une hypothèse testable, définir un KPI pertinent et concevoir une expérimentation claire font partie des compétences différenciantes. Dans les petites structures comme dans les grandes entreprises, l’analyste marketing peut être amené à jouer un rôle clé dans la définition des futures initiatives.

Compétences humaines (soft skills)

Vous devez aussi savoir communiquer. Les conclusions doivent être lisibles par des équipes non techniques, et votre capacité à raconter une histoire à partir des données (data storytelling) est primordiale.

L’esprit critique, la curiosité et la capacité à travailler en étroite collaboration avec les équipes marketing sont tout aussi essentiels. Enfin, accepter l’échec et transformer un revers en enseignement font partie du poste : toutes les campagnes ne sont pas des succès, et c’est dans l’analyse des mauvaises performances que se font souvent les meilleures améliorations.

IA et data : un métier tourné vers l’avenir

Le marketing digital évolue rapidement avec l’explosion des données, la multiplication des canaux digitaux et l’arrivée de l’intelligence artificielle. Ces changements augmentent la puissance de l’analyse, mais soulignent aussi l’importance du jugement humain.

L’IA et l’automatisation

L’intelligence artificielle permet d’extraire des corrélations à grande échelle, d’automatiser la segmentation, de prédire des comportements et d’optimiser les campagnes en quasi-temps réel. Mais l’IA est seulement un amplificateur : elle améliore la productivité et la capacité d’analyse, mais ne remplace pas la capacité stratégique de l’analyste. Vous resterez indispensable pour poser les bonnes questions, valider les modèles et intégrer les contraintes business.

La donnée en temps réel

De plus en plus, les décisions marketing se prennent « à chaud » : ajuster un prix, pivoter une annonce, ou revoir une mise en avant produit selon la réaction immédiate du public. Dès lors, Vous devez donc être capable de réagir vite et de mettre en place de petits tests pour mesurer l’effet des ajustements.

Éthique et conformité

Avec la collecte massive de données, la conformité (protection des données, respect du RGPD, transparence vis-à-vis des clients) devient un enjeu central. L’analyste doit intégrer ces contraintes dans ses méthodes et privilégier des approches responsables.

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Quel est le salaire d’un analyste marketing ?

À titre indicatif, le salaire varie fortement selon le secteur, la taille de l’entreprise et l’expérience. En entrée de carrière, on trouve des salaires souvent compris entre 30 et 40 k€ annuels dans de nombreuses régions ; avec plusieurs années d’expérience (5–10 ans), un analyste peut évoluer vers des salaires allant de 45 à 70 k€ ou davantage, particulièrement dans les secteurs de la finance, de la tech ou du luxe et au sein des grandes entreprises.

Certains postes offrent aussi des bonus liés à la performance, des avantages (voiture, télétravail, budget formation) et des perspectives d’évolution de carrière vers des fonctions de head of analytics ou chief data officer.

Quelle formation pour devenir analyste marketing ?

Le métier requiert un savant mélange de compétences techniques (statistiques, maîtrise d’outils d’analyse), stratégiques (compréhension fine des marchés) et humaines (capacité à interpréter et à communiquer les résultats). Plusieurs parcours de formation mènent à cette expertise : cursus universitaires (licence ou master en marketing, statistiques, data science), formations courtes orientées business intelligence et data, ou encore programmes spécialisés proposés par les écoles de commerce.

Parmi eux, le MSc Marketing Stratégique en ligne de l’EDHEC se distingue : il permet d’intégrer les leviers du marketing digital et de l’intelligence artificielle, afin d’apprendre à transformer la donnée en véritables insights exploitables au service de la décision.

Un métier qui ne se limite pas au bureau

Terminons par une précision utile : le travail d’analyste marketing ne se résume pas aux interfaces et aux rapports sur les sites web. Vous pouvez être amené à aller chercher la donnée directement auprès des clients lors d’événements, à conduire des interviews ou des groupes de discussion, ou à organiser des sondages sur les réseaux sociaux.

Le terrain reste une source précieuse d’insights qualitatifs qui complètent la data quantitative. Ces rencontres vous permettent souvent de comprendre le « pourquoi » derrière les chiffres, un élément indispensable pour garantir un succès commercial !

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Accueil >  Accompagnement au changement : comment bien y arriver

Accompagnement au changement : comment bien y arriver

La conduite du changement, ce n’est pas simplement « mettre en place quelque chose de nouveau » : c’est avant tout accompagner des personnes, des équipes et, parfois, toute une culture d’entreprise vers un futur différent. Or, dans le contexte actuel, les entreprises sont soumises à des mutations rapides et intenses : digitalisation accélérée, nouvelles méthodes de travail, réorganisations complètes… Et le constat est clair : la réussite d’un projet de transformation dépend moins des outils que des humains. Voici comment mener avec succès la conduite du changement en entreprise.

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Pourquoi la conduite du changement est-elle stratégique ?

Qu’il s’agisse d’intégrer une nouvelle technologie, de réorganiser une équipe ou d’adapter la culture d’entreprise à de nouveaux enjeux, savoir conduire cette transition est devenu une compétence essentielle. Si vous avez déjà travaillé sur un projet de transformation, vous savez que le chemin entre l’idée initiale et le résultat final est souvent semé d’enthousiasme, d’inquiétudes, parfois de résistances, mais également d’opportunités considérables.

Ce qui compte ici, c’est qu’un changement réussi repose sur deux facteurs cruciaux : la clarté de la vision et la qualité de l’accompagnement au changement. Les entreprises qui négligent cet aspect risquent de voir leurs projets ralentis ou rejetés par manque d’adhésion des salariés. C’est pourquoi la gestion du changement doit être pensée comme un processus global et continu, et non comme une simple étape isolée.

Les étapes de la conduite au changement

Comprendre les impacts humains

Lorsque vous lancez une transformation, vous rencontrez inévitablement une diversité de réactions au sein des équipes. Prenons un exemple concret : la mise en place d’un nouveau ERP. Techniquement, tout est prêt. Mais dès l’annonce, certains collaborateurs réagissent avec scepticisme :

  • « On faisait très bien sans… »
  • « Ça va me faire perdre du temps… »
  • « Et si je n’arrive pas à m’y faire ? »

Pendant ce temps, d’autres se montrent enthousiastes :

  • « Enfin ! On va gagner en efficacité ! »
  • « Ça va nous simplifier la vie ! »

Ces réactions sont normales. Nous n’avons pas tous le même rapport au changement. Certains s’adaptent vite, d’autres ont besoin de temps pendant une période de transition plus ou moins longue. Votre rôle, en tant que leader ou manager, consiste à écouter, rassurer et impliquer.

Derrière chaque projet technique se cachent des enjeux humains parfaitement compréhensibles. Très souvent, la résistance au changement provient d’une crainte de ne pas pouvoir suivre. D’où la nécessité d’accompagner vos collaborateurs et d’envisager une évolution de leurs compétences via des formations spécifiques. 

Identifier les enjeux derrière une transformation

Changer pour changer n’a pas de sens. Chaque transformation doit répondre à un objectif clair, identifié dès le départ. Ces objectifs peuvent être variés :

  • Maintenir la compétitivité face à des concurrents également en transformation digitale,
  • Renforcer la culture d’entreprise et fédérer autour de valeurs communes,
  • Améliorer les façons de travailler, optimiser les processus internes et le contenu du travail,
  • Préparer l’avenir en développant l’agilité et la capacité d’adaptation des équipes.

Vous pourriez donc vouloir agir sur un de ces aspects ou plusieurs à la fois. C’est dans ce contexte que les entreprises ont besoin de personnes capables de conduire le changement de façon globale, « hors des silos », comme on dit.

Le leadership, moteur de la transformation

Parmi les nombreuses qualités demandées aux acteurs du changement, le leadership est certainement une compétence cardinale. Vous devrez porter une vision claire, donner du sens et incarner l’énergie que vous attendez des autres.

Cela implique de savoir où vous allez, d’expliquer pourquoi ce cap est important, mais aussi de rester à l’écoute des réactions du terrain. L’empathie n’est pas une option : elle vous permet d’identifier les craintes, de les traiter et de maintenir la motivation. Trop souvent, les projets de transformation échouent parce qu’ils ont été pensés « uniquement d’en haut », en ignorant « la base », c’est-à-dire ce qui fait le cœur de l’entreprise.

Parmi les autres compétences demandées, un bon responsable de projet ou manager doit aussi posséder :

  • Un sens stratégique : pour aligner le changement avec les objectifs globaux de l’entreprise.
  • Une capacité d’adaptation : pour ajuster le plan d’action face aux imprévus et rebondir rapidement.
  • De la créativité : pour trouver des solutions innovantes face aux blocages.
  • De la résilience : pour maintenir le cap malgré les échecs, critiques ou ralentissements.
  • Des compétences techniques : connaître les outils nécessaires pour accompagner le changement efficacement.

À cela s’ajoutent des qualités de communication et une forte intelligence émotionnelle, indispensables pour inspirer confiance et gérer les comportements parfois imprévisibles des équipes.

Les modèles de management du changement utiles

Pour structurer votre démarche, certains outils offrent un cadre efficace. Une étude menée en 2021 par Boog Gestion de Projet auprès de 700 participants montre que les chefs de projets expérimentés ont souvent recours à ce type d’outils RH (ou non) pour guider leur action et anticiper les difficultés.

Le modèle ADKAR

Le modèle ADKAR est particulièrement apprécié car il met l’accent sur la dimension humaine et vise à embarquer tous les collaborateurs. Il décrit cinq étapes à franchir pour qu’un changement soit accepté et durable :

  • Awareness : comprendre pourquoi on doit changer.
  • Desire : vouloir participer au changement.
  • Knowledge : savoir comment faire.
  • Ability : avoir les compétences pour le faire.
  • Reinforcement : ancrer le changement dans la durée.

Impossible de sauter une étape : on ne peut pas demander à une équipe d’agir si elle n’a pas compris l’intérêt ou acquis les compétences nécessaires.

Le diamant de Leavitt

Ce modèle montre que toute organisation repose sur quatre éléments liés :

  • Les tâches (ce qu’on fait),
  • La structure (comment on s’organise),
  • La technologie (les outils qu’on utilise),
  • Les acteurs (les personnes impliquées).

Changer un élément impacte forcément les autres. Par exemple, introduire une nouvelle technologie oblige à revoir certaines tâches, parfois la structure, et surtout à accompagner les acteurs.

La Force Field Analysis

La Force Field Analysis de Kurt Lewin est un outil puissant pour analyser les dynamiques du changement. L’idée repose sur un principe simple : dans toute organisation, certaines forces favorisent le changement tandis que d’autres le freinent. La réussite d’une transformation dépend de la capacité à renforcer les premières et à réduire l’impact des secondes.

  • Forces motrices : elles poussent au changement, comme la pression concurrentielle, les nouvelles attentes clients ou la volonté d’innover.
  • Forces résistantes : elles freinent le processus, qu’il s’agisse de la peur de l’inconnu, des habitudes ancrées ou d’un manque de compétences.

Identifier ces forces via des schémas clairs permet d’avoir une vision systémique et pragmatique des actions prioritaires à effectuer afin de piloter le changement avec davantage de lucidité.

Business Team Analyzing App Mockup

La formation idéale pour accompagner le changement en entreprise 

Une formation diplômante en conduite du changement est très souvent idéale pour acquérir une vision globale et les outils nécessaires pour accompagner les organisations. Ce type de formation est généralement proposé en école d’ingénieur ou de commerce et permet de structurer ses compétences tout en se préparant à des responsabilités managériales.

L’Executive Master Management Online de l’EDHEC en est un bon exemple. Ce programme délivrant un titre RNCP de niveau 7 (équivalent Bac +5) offre une approche immersive : travail sur la transformation des modèles d’affaires, management inclusif, accompagnement des grandes transitions – qu’elles soient digitales, organisationnelles ou environnementales.

Une telle formation permet de piloter des projets complexes tout en plaçant l’humain au centre et en renforçant sa capacité à fédérer les équipes autour d’objectifs communs.

L’accompagnement au changement prend du temps !

On a parfois tendance à croire que le changement en entreprise se décrète du jour au lendemain. Mais dans les faits, c’est rarement le cas ! Un projet de changement demande du temps, parce qu’il implique des habitudes, des façons de faire et parfois même des croyances profondément ancrées. C’est là qu’interviennent deux qualités essentielles : la patience et la compréhension.

Elles ne relèvent pas seulement du bon sens, mais font partie de ces soft skills indispensables à tout manager qui souhaite embarquer son organisation dans la durée. Ces compétences relationnelles comptent autant que les compétences techniques de gestion du changement. Elles permettent de transformer une contrainte en opportunité collective via une approche véritablement personnalisée.

Le testing : une phase cruciale du plan de changement

Le testing n’est pas réservé aux logiciels. C’est aussi une étape clé lorsqu’il s’agit de revoir vos modes de communication, vos processus internes ou vos façons de collaborer. Tester, c’est accepter que le changement n’est pas un grand saut définitif, mais une série d’ajustements progressifs. Vous avancez, vous évaluez, vous corrigez pour prendre la bonne décision, et c’est ainsi que le projet gagne en solidité au fil du temps.

Un test réussi n’est donc pas forcément celui qui valide toutes vos hypothèses, mais celui qui met en lumière ce qui doit être amélioré. Il est alors conseillé :

  • d’instaurer une vraie culture du droit à l’erreur auprès de l’ensemble des collaborateurs, où chaque retour devient une opportunité d’amélioration,
  • de recueillir des feedbacks réguliers – sondages, entretiens, ateliers – pour suivre la perception du changement et mesurer sa mise en oeuvre,
  • d’impliquer un maximum de parties prenantes sur le long terme, afin que personne ne se sente laissé de côté,
  • d’ajuster vos actions, non pas en repartant de zéro, mais en renforçant ce qui fonctionne déjà.

Intégrer ces phases dans votre projet montre votre engagement envers vos équipes et la valeur que vous accordez à leurs retours. C’est souvent dans ces échanges et cette prise en compte des points de vue que naissent les meilleures idées et des accompagnements aux changements couronnés de succès.

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Consultant Business Intelligence : l’expertise au service des décisions

Les données sont aujourd’hui le véritable nerf de la guerre pour les entreprises modernes. Mais sans analyse fine, contextualisation et structuration, elles restent silencieuses… et donc inutilisables pour orienter des choix. C’est là qu’intervient le consultant en Business Intelligence.

Véritable enquêteur et stratège des temps modernes, il transforme les données brutes en informations exploitables, capables de guider les décisions stratégiques. Grâce à des outils décisionnels performants, il donne vie aux chiffres pour que l’entreprise puisse prendre les bonnes orientations au bon moment et optimiser ses prises de décisions.

Mixed race team of business people at a table in a business center.

Qu’est-ce que la Business Intelligence ?

Commençons par clarifier ce que recouvre la notion de BI, que beaucoup d’entreprises considèrent aujourd’hui — souvent à juste titre — comme un véritable graal. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une récente étude de la Coface, 80 % des décideurs reconnaissent le rôle stratégique de la donnée dans leur organisation.

En français, la BI est aussi connue sous le terme d’informatique décisionnelle. Celle-ci regroupe l’ensemble des outils, méthodes et pratiques permettant de collecter, analyser et restituer les informations disponibles dans une entreprise, de façon claire et exploitable (souvent à travers des tableaux de bord ou des visualisations graphiques). Les données exploitées peuvent provenir de nombreux domaines : ressources humaines, typologie de clientèle, ventes, gestion des fournisseurs, analyse concurrentielle, suivi des opportunités de marché, etc.

Concrètement, l’informatique décisionnelle permet de répondre à des questions comme :

  • Quels sont nos produits les plus rentables ?
  • Quels clients présentent un risque élevé de résiliation ?
  • Pourquoi nos coûts ont-ils augmenté ce trimestre ?

En d’autres termes, la BI aide à comprendre l’univers dans lequel évolue l’entreprise, à identifier ses points forts, à déceler ses zones d’amélioration et à anticiper les évolutions du marché — tout cela appuyé par des chiffres concrets.

Que fait un consultant en business intelligence ?

Pour exploiter ces données, de nombreux logiciels existent : Power BI, Sisense, Tableau, Qlik Sense, Looker, et bien d’autres. Mais ces outils ne servent à rien si personne ne sait les paramétrer, les exploiter et en tirer des conclusions pertinentes. C’est précisément la mission du consultant en Business Intelligence : extraire du sens à partir de volumes importants d’informations.

Son rôle est de mettre en lumière les tendances, de détecter les signaux faibles et d’identifier les indicateurs clés qui guideront les équipes de direction. Les professionnels qui possèdent cette double compétence technique et métier sont aujourd’hui très recherchés, notamment dans les grandes structures, et occupent une place incontournable dans les organisations qui veulent garder une longueur d’avance.

Un métier au carrefour de la technique et de la stratégie

Le consultant BI se situe à la croisée des systèmes d’information et des métiers opérationnels (marketing, finance, logistique, ressources humaines…). Son objectif est clair : offrir aux décideurs une vision précise et fiable de la situation, grâce à des indicateurs pertinents, des analyses approfondies et des tableaux de bord interactifs.

Concrètement, il s’agit de :

  • Identifier les besoins métiers et les besoins fonctionnels (quels KPI suivre, à quelle fréquence et dans quel but)
  • Collecter les données issues de sources variées (ERP, CRM, fichiers Excel, APIs…)
  • Nettoyer, croiser et structurer ces données dans des entrepôts (data warehouses)
  • Concevoir des visualisations claires et interactives (via Power BI, Tableau, Qlik…)
  • Former les utilisateurs à la lecture et à l’interprétation des résultats

Votre valeur ajoutée ne réside pas uniquement dans votre maîtrise technique, mais aussi dans votre capacité à comprendre les enjeux business et à créer des solutions sur mesure, parfaitement alignées sur les objectifs stratégiques.

Une posture de « passeur » entre technique et métiers

Le métier de consultant en Business Intelligence peut s’exercer dans différents contextes : cabinet de conseil, ESN (Entreprise de Services Numériques) ou directement au sein d’une entreprise. Vous pouvez intervenir sur des projets ponctuels ou à long terme. Dans tous les cas, vous jouez un rôle de médiateur : entre les équipes techniques et les métiers, entre la donnée brute et la décision éclairée.

Quelles compétences sont requises ?

Votre rôle implique de répondre à deux types de besoins complémentaires :

  • Manipuler des outils complexes avec rigueur
  • Répondre à des problématiques concrètes et humaines

Il s’agit donc de disposer à la fois de compétences techniques et de soft skills.

Les compétences techniques : votre boîte à outils
En tant que consultant BI, vous devrez maîtriser :

  • Les langages de requête : SQL est incontournable, mais Python ou R peuvent compléter vos compétences, notamment si vos projets incluent du big data ou de l’intelligence artificielle.
  • Les outils de dataviz : Power BI, Tableau, Qlik Sense, Looker… pour concevoir des tableaux de bord dynamiques.
  • La modélisation des données : conception de data warehouses ou data marts, schémas en étoile ou en flocon, optimisation des performances.
  • La culture IT générale : architecture des systèmes d’information, cloud computing (Azure, AWS, GCP), cybersécurité…

Vous n’êtes pas tenu d’être un développeur pur ou un expert en machine learning, mais vous devez comprendre toute la chaîne de valeur de la donnée, de sa source à sa mise en place dans les outils métiers.

Les soft skills : un rôle relationnel autant que technique

Ce qui distingue un bon consultant BI d’un excellent consultant BI, c’est sa capacité à créer du lien entre les chiffres et les humains. Car votre rôle n’est pas seulement technique : il est aussi profondément relationnel, pédagogique et stratégique.

Voici les qualités humaines que vous devez cultiver :

  • Écoute active : pour bien cerner les besoins des métiers, comprendre les problématiques, et formuler les bonnes questions en amont du projet.
  • Esprit d’analyse et de synthèse : la donnée brute est complexe. Vous devez en extraire des informations pertinentes, et les restituer de façon claire, visuelle, compréhensible.
  • Pédagogie : vous êtes souvent amené à former des utilisateurs non techniques. Il faut donc expliquer simplement, sans jargon, et accompagner la prise en main des outils.
  • Curiosité : chaque mission vous plonge dans un nouvel univers (logistique, finance, e-commerce…). Vous devez aimer apprendre, découvrir, vous adapter.
  • Rigueur et organisation : les projets BI sont souvent transverses, avec plusieurs parties prenantes. Gérer les délais, la documentation, la qualité des livrables est indispensable.

Colleagues in business meeting using laptop

Comment devenir consultant en business intelligence ?

Un bac +5 est souvent requis pour exercer en tant que consultant BI. Dans les grandes entreprises, une première expérience dans d’autres structures peut également être demandée, compte tenu de l’importance des enjeux stratégiques liés à ce métier.

Formations en Business Intelligence

Plusieurs parcours peuvent mener à cette profession.

  • Master en data science, business analytics ou informatique décisionnelle
  • École d’ingénieurs avec une spécialisation en systèmes d’information
  • École de commerce avec un focus sur la transformation digitale ou le management des SI

À titre d’exemple, le MSc Marketing Stratégique en ligne proposé par l’EDHEC permet d’acquérir à la fois des connaissances théoriques et pratiques, afin de mettre en place des stratégies d’intelligence opérationnelle éprouvées. L’objectif est également de développer cette culture business data, particulièrement recherchée par les entreprises modernes.

Quel est le salaire d’un consultant en business intelligence ?

Selon la plateforme HelloWork, le niveau de rémunération d’un consultant en Business Intelligence varie généralement entre 30 000 € et 50 000 € bruts par an. Toutefois, ces salaires peuvent être nettement plus élevés dans les grandes structures, en particulier lorsque le poste implique la gestion de projets stratégiques à forte valeur ajoutée ou une expertise pointue sur des outils spécifiques.

Des emplois tournés vers l’avenir

Comme beaucoup de métiers du digital, le métier de consultant BI est très prisé par les recruteurs, et les opportunités professionnelles sont nombreuses. Elles progressent au même rythme que la prise de conscience, par les entreprises, de leurs besoins croissants en analyse de données pour piloter leur activité. Cette demande soutenue tire les salaires vers le haut, notamment pour les profils expérimentés capables de conjuguer maîtrise technique et compréhension fine des enjeux métier.

Il s’agit donc d’un métier résolument tourné vers l’avenir, avec de réelles perspectives d’évolution tant en termes de responsabilités que de niveau de rémunération. Géographiquement, il est indéniable que vous trouverez le plus de possibilités à Paris et en Île-de-France, où se concentrent les sièges sociaux et les projets BI d’envergure.

Cependant, la région Auvergne-Rhône-Alpes offre également un large choix de postes, et se positionne comme la deuxième région française la plus dynamique dans le domaine du numérique, juste après l’Île-de-France. Dans ces bassins d’emploi, les grandes structures comme les ETI et les groupes internationaux sont souvent celles qui proposent les salaires les plus compétitifs, accompagnés de perspectives d’évolution rapide, surtout après quelques années d’expérience. Les PME sont néanmoins aussi de plus en plus intéressées par la BI et en recherche de profils capables d’interpréter leur data.

Les certifications : un levier de valeur ajoutée

Même après un diplôme, il est utile de continuer à se certifier. Parmi les plus valorisées :

  • Microsoft Certified : Data Analyst Associate (Power BI)
  • Tableau Desktop Specialist
  • Certified Business Intelligence Professional (CBIP)
  • Oracle Business Intelligence Certification
  • TDWI Certified Business Intelligence Professional

Ces certifications prouvent votre expertise, renforcent votre crédibilité et peuvent justifier une augmentation de salaire.

Un métier transversal et porteur d’avenir

Le rôle du consultant en Business Intelligence ne se limite donc pas à produire des rapports : vous conseillez, orientez et influencez les décisions. La passion pour les chiffres est indispensable, mais aussi le goût du contact humain et la capacité à convaincre. La BI concerne par ailleurs tous les secteurs d’activité : finance, assurance, grande distribution, industrie, santé, transport… Le besoin est donc permanent.

Si vous souhaitez avoir un impact concret sur la stratégie et le développement des entreprises, ce métier vous permettra de combiner technique, vision stratégique et interaction humaine, et d’évoluer dans des environnements en constante évolution.

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Accueil >  Osez la formation et le développement professionnel continu !

Osez la formation et le développement professionnel continu !

Aujourd’hui, travailler ne consiste plus uniquement à exécuter une mission : c’est aussi évoluer, s’adapter, grandir. Et pour cela, une condition s’impose : continuer d’apprendre. Dans un environnement en mutation rapide – entre percée de l’intelligence artificielle, transformation des modèles d’organisation ou encore montée en puissance des enjeux RSE – vous ne pouvez plus vous appuyer uniquement sur vos acquis, aussi excellents soient ils.

formation développement professionnel continu

La formation continue n’est donc plus un luxe ou un « plus » sur un CV. Elle devient une nécessité. Un moyen de renforcer vos compétences, de vous préparer aux prochaines étapes de votre parcours et de rester aligné avec les exigences du monde professionnel. C’est là que l’Executive Education entre en jeu, avec une promesse claire : vous aider à prendre une longueur d’avance.

Qu’est-ce que la formation professionnelle continue et le développement de compétences ?

La formation continue, aussi appelée Executive Education, désigne l’ensemble des dispositifs permettant de se former tout au long de sa carrière, y compris lorsque l’on est déjà en poste. Elle permet d’actualiser ses connaissances et compétences, d’en acquérir de nouvelles, de compléter ses connaissances – dans une logique d’évolution et d’adaptation aux besoins du marché.

Concrètement, elle s’adresse à vous si vous souhaitez donner un nouvel élan à votre trajectoire professionnelle, prendre du recul sur votre pratique, ou vous préparer à de nouveaux défis.

Pourquoi continuer à se former est essentiel

Dans un monde du travail en perpétuelle évolution, le maintien d’un haut niveau de qualification passe par l’actualisation régulière de vos savoirs. Et cela vaut pour tous les profils. Mais pour les managers, l’enjeu est encore plus stratégique.

Prenons un exemple : vous êtes promu à un poste à forte responsabilité, avec des missions transverses et une équipe élargie à piloter. La formation continue ne vous apportera pas seulement des compétences techniques supplémentaires. Elle vous aidera aussi à développer votre posture managériale, votre leadership, votre agilité stratégique – autant de leviers indispensables pour réussir dans vos nouvelles fonctions.

Les avantages du développement professionnel continu en quelque points

Les principaux avantages pour les salariés sont nombreux :

  • Renforcer son expertise : la formation permet d’actualiser ses savoirs dans un domaine précis (finance, stratégie, digital, leadership, etc.) en lien direct avec les évolutions du métier.
  • Gagner en légitimité : bénéficier d’un certificat ou d’un diplôme reconnu accroît la crédibilité du salarié en interne comme en externe.
  • Accélérer sa carrière : un salarié formé peut se voir confier de nouvelles responsabilités, accéder à un poste plus stratégique ou évoluer vers une fonction transversale.
  • Prendre du recul sur sa pratique : en échangeant avec d’autres professionnels, on sort de son quotidien, on adopte une vision plus large et on améliore sa capacité à décider.
  • Renouer avec la motivation : la formation offre un temps de respiration intellectuelle, qui redonne du sens et du dynamisme à une trajectoire parfois linéaire ou en perte de vitesse.
  • Préparer une transition : dans certains cas, une formation executive permet d’initier une reconversion, d’ouvrir de nouvelles perspectives ou de construire un nouveau projet professionnel.

Former ses managers : un levier de fidélisation et d’attractivité

Si la formation continue est un outil puissant pour les individus, elle est aussi un levier stratégique pour les entreprises. Investir dans les compétences de ses collaborateurs, c’est investir dans leur engagement, leur performance… et leur fidélité.

Selon une étude LinkedIn de 2019, 94 % des collaborateurs déclarent qu’ils resteraient plus longtemps dans leur entreprise si celle-ci investissait davantage dans leur développement professionnel. Autrement dit, former ses équipes, c’est aussi construire une marque employeur forte et une culture d’entreprise tournée vers l’avenir.

Dans un contexte où les talents qualifiés sont très recherchés – notamment dans les fonctions d’encadrement – proposer à ses managers un parcours structuré de montée en compétences envoie un signal clair : « vous comptez, et nous investissons dans votre potentiel ».

Miser sur la formation : un acte de compétitivité

Une récente enquête menée en avril 2025 par Audencia et l’Ifop est venue confirmer cette tendance : 83 % des cadres souhaitent évoluer professionnellement dans les deux prochaines années. Une dynamique forte, qui reflète une aspiration nouvelle à progresser tout au long de sa carrière.

Pourquoi ce changement ? Trois grandes tendances l’expliquent :

  • Des enjeux de performance accrus : les entreprises ont besoin de profils immédiatement opérationnels, capables d’anticiper et de piloter les grandes transformations à venir – économiques, technologiques, environnementales.
  • Des formats flexibles et adaptés : les formations diplômantes, à temps plein ou partiel, en ligne ou hybrides, permettent de concilier développement professionnel et rythme de vie.
  • Une prise de conscience des droits à la formation : le Compte personnel de formation (CPF) facilite l’accès à des cursus qualifiants tout en réduisant l’impact financier pour les salariés.

Un exemple : l’Executive Master Management de l’EDHEC

Dans ce paysage en pleine évolution, l’Executive Master Management de l’EDHEC illustre parfaitement les nouvelles attentes. Ce cursus 100 % en ligne s’adresse aux managers en poste ou en transition, souhaitant renforcer leurs compétences en stratégie commerciale et en pilotage de la performance.

Avec une pédagogie pensée pour le terrain, des contenus directement applicables et une forte dimension collaborative, le programme accompagne concrètement les transformations des entreprises – en outillant les décideurs de demain.

Des formats pensés pour vos contraintes

Parmi les freins historiquement associés à la formation continue figure la question de la disponibilité. L’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle constitue en effet un enjeu central pour toute personne engagée dans un parcours de montée en compétences.

Les dispositifs actuels, à l’image des programmes executive, ont été conçus pour répondre à cette exigence. Ils permettent à chaque participant d’adapter son rythme de travail en fonction de son contexte professionnel et personnel.

La diversification des formats proposés facilite cette flexibilité : enseignement en ligne (asynchrone ou hybride), séminaires concentrés sur des périodes limitées, travaux collaboratifs à distance… Ces modalités visent à concilier exigence académique et compatibilité avec les impératifs du quotidien.

L’objectif est le suivant : vous offrir un cadre structuré, exigeant, mais suffisamment modulable pour permettre à chacun de suivre sa formation dans des conditions optimales, sans compromettre vos engagements professionnels ou votre vie personnelle !

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Accueil >  Consultant marketing : un expert à la croisée des enjeux

Consultant marketing : un expert à la croisée des enjeux

Vous vous demandez si le métier de consultant marketing est fait pour vous ? Imaginez un rôle où votre expertise ne connaît pour seules limites que votre curiosité et qui vous propulse au cœur des stratégies de croissance des entreprises, qu’elles soient naissantes ou bien établies. Le consultant marketing n’est pas seulement un conseiller : c’est un architecte du succès, un visionnaire capable de transformer des défis complexes en opportunités concrètes. Si vous avez une soif d’apprendre, une passion pour l’innovation et l’envie de générer un impact réel, ce métier pourrait bien devenir votre prochaine aventure professionnelle.

consultant marketing

Qu’est-ce qu’un consultant marketing ?

Le consultant marketing est un expert du conseil, spécialisé dans la conception, la mise en œuvre et l’optimisation des stratégies marketing. Il peut exercer au sein d’un cabinet de conseil, comme consultant indépendant, en agence ou directement chez l’annonceur.

Votre mission : concevoir une stratégie marketing sur mesure, pensée pour renforcer la notoriété, stimuler les ventes ou valoriser l’image de marque. Que vous interveniez pour une startup ambitieuse ou une entreprise bien établie, vous apportez un regard neuf, une analyse précise et des solutions créatives, toujours alignées avec l’évolution des comportements consommateurs.

Quelles sont les missions d’un consultant marketing ?

Il n’y a pas de quotidien figé dans ce métier. Et pour cause : il évolue aussi vite que les attentes des consommateurs, par essence changeantes.

Vos missions peuvent inclure :

  • Réaliser des études de marché pour identifier les tendances émergentes et positionner efficacement vos clients.
  • Élaborer des stratégies digitales innovantes : optimisation SEO, campagnes publicitaires, animation des réseaux sociaux, création de contenus engageants.
  • Coordonner la mise en œuvre de ces stratégies, souvent en collaboration étroite avec les équipes internes.
  • Optimiser la relation client pour favoriser l’engagement et la fidélisation.
  • Piloter les outils CRM pour une gestion efficace et personnalisée des contacts.
  • Analyser les données concurrentielles pour orienter les décisions.

Et bien d’autres missions, selon les besoins spécifiques de vos clients.

Quelles compétences faut-il développer pour devenir consultant marketing ?

Un bon consultant marketing ne se limite pas à maîtriser des outils : il sait en tirer de la valeur. Vous devrez tour à tour endosser les rôles de stratège, d’analyste, de communicant et parfois de médiateur.

Vous devrez passer sans difficulté d’un tableau de bord analytique à une présentation percutante destinée à un comité de direction. Savoir traduire un brief imprécis en proposition concrète et convaincante est aussi essentiel.

La maîtrise des outils marketing (CRM, Google Ads, logiciels d’analyse…) est un prérequis, tout comme la capacité à analyser des données complexes. Mais vous devrez aussi mobiliser votre créativité, comprendre rapidement les enjeux du client et construire des réponses sur mesure.

La capacité à se mettre à la place de l’entreprise – et de son public – est clé. Cela implique aussi des compétences rédactionnelles solides, que ce soit pour un article de blog, un message publicitaire ou un rapport stratégique. Et bien sur, vous vous doutez que dans un environnement de plus en plus international, la maîtrise de l’anglais est devenue incontournable.

En résumé, il vous faudra un bon esprit de synthèse, une sensibilité business, une solide culture marketing… et un vrai sens de l’exécution.

Quelles qualités humaines font la différence ?

Au-delà des compétences techniques et analytiques, le métier de consultant marketing repose aussi sur des qualités humaines essentielles. Ces soft skills, souvent sous-estimées, jouent pourtant un rôle déterminant dans la réussite d’une mission et dans la construction d’une relation de confiance avec le client. Surtout, elles vous permettront de vous distinguer des autres candidats.

Voici les principales qualités personnelles à cultiver :

  • Le sens de l’écoute : vous devez comprendre rapidement les besoins explicites et implicites de vos interlocuteurs. Un bon consultant ne se contente pas de répondre à un cahier des charges : il creuse, reformule, anticipe ce que le client ne dit pas toujours clairement.
  • L’adaptabilité : le marketing évolue à grande vitesse. Qu’il s’agisse d’un changement d’algorithme, d’une nouvelle plateforme ou d’un imprévu côté client, vous devez savoir réagir avec souplesse. L’agilité mentale est une vraie force dans ce métier.
  • L’esprit de synthèse : vous serez confronté à une grande variété de données, d’enjeux, de retours clients ou d’analyses concurrentielles. Savoir en tirer des conclusions claires, compréhensibles et orientées action est indispensable.
  • La rigueur : chaque recommandation que vous formulez engage votre crédibilité. Vous devez vous appuyer sur des analyses solides, des sources fiables, et toujours livrer un travail structuré, même sous pression.
  • La diplomatie : en tant que consultant externe, vous devez parfois faire passer des messages délicats, remettre en question des habitudes ou arbitrer entre plusieurs visions internes. Votre posture, votre calme et votre sens relationnel peuvent faire toute la différence.

Pas de consultant marketing sans données fiables

Les données sont la base du travail du consultant digital. Même avec une bonne intuition, sans données, vous ne pouvez ni prouver ni ajuster vos choix. Elles interviennent à chaque étape : étude du comportement client, mesure de performance, ajustement des leviers d’action.

Les outils d’analyse (tels que Google Analytics, SEMrush, ou les CRM) offrent une vision fine des résultats : trafic, taux de conversion, coût d’acquisition, fidélisation…

Avec les bons indicateurs, vous identifiez ce qui fonctionne, ce qui freine et ce qu’il faut ajuster. C’est cette lecture des données qui transforme une approche approximative en plan d’action clair et efficace. Dans le marketing digital, cette maîtrise fait la différence : elle remplace l’incertitude par une stratégie pilotée par les résultats.

Et pas besoin d’être expert en statistiques : des solutions comme Power BI, Qlik Sense ou Oracle Analytics rendent ces données accessibles. L’intelligence artificielle joue aussi un rôle croissant en accélérant les analyses et en affinant les recommandations.

Comment devenir consultant marketing ?

Pour exercer ce métier, une base académique solide est un vrai atout. Deux voies principales s’offrent à vous :

  • Une formation bac +3 en marketing, commerce ou communication, souvent prolongée par un master en stratégie digitale.
  • Une formation en école de commerce avec une spécialisation marketing. Le MSc Marketing Stratégique de l’EDHEC Online est, par exemple, un programme de référence qui allie théorie, analyse de données et mise en pratique, avec un format souple et adapté aux professionnels. Au-delà des cours, les cas pratiques vous entraînent à bâtir des stratégies efficaces et vous plongent dans des situations réelles.

Pensez aussi à compléter votre profil avec des formations et des certifications (en SEO, SEA, data marketing, etc.) qui renforcent votre employabilité. Vous devrez apprendre en continu : les outils, les plateformes, les attentes des clients… tout évolue vite.

Quel est le salaire d’un consultant marketing ?

Selon ITG, le salaire mensuel d’un consultant marketing moyen varie entre 1 500 et 3 500 euros  en début de carrière. Après cinq ans d’expérience, les revenus peuvent dépasser 70 000 euros bruts par an, surtout dans les grandes métropoles, à l’international, ou dans une agence de communication très reconnue.

En freelance, le salaire d’un consultant varie entre 300 et 800 euros , parfois plus, selon votre notoriété, la complexité des missions et le secteur d’activité. Un expert en SEO ou en Google ads peut facturer au-delà, grâce à des résultats concrets et mesurables.

Attention : dans de nombreux cas, les consultants marketing ne peuvent pas retravailler immédiatement avec les anciens clients de leur entreprise s’ils se lancent en freelance. Une clause de non-concurrence peut s’appliquer.

Pourquoi choisir ce métier ?

Le métier de consultant marketing met l’accent sur la diversité des missions, l’impact concret sur les résultats et la stimulation intellectuelle permanente. Dans un monde où la fidélité des consommateurs est fragile et les marques constamment challengées, les entreprises ont besoin d’experts agiles, capables d’anticiper et d’innover.

C’est un métier qui vous pousse à développer votre sens critique, à apprendre tous les jours et à équilibrer stratégie et créativité pour imaginer ou lancer un nouveau produit ou un nouveau service. Si vous aimez analyser, comprendre, agir et créer, vous y trouverez un terrain d’expression idéal.

Salarié ou indépendant : comment travaille un consultant marketing?

Le métier de consultant marketing offre une grande diversité d’opportunités, tant en termes de secteurs que de types de missions. En début de carrière, vous pouvez vous spécialiser dans un domaine précis – comme le digital, le branding ou encore l’expérience client – ou au contraire opter pour une approche plus généraliste afin de toucher à plusieurs leviers marketing. Cette souplesse est un véritable avantage pour construire une trajectoire professionnelle adaptée à vos aspirations.

Avec l’expérience, plusieurs évolutions s’offrent à vous. Vous pouvez évoluer vers des fonctions de direction au sein d’une agence ou d’une entreprise (directeur marketing, responsable stratégie, head of growth…), encadrer une équipe ou même devenir associé dans un cabinet de conseil. Vous pouvez également renforcer votre expertise en devenant formateur, conférencier ou auteur dans votre domaine de spécialisation. Certains consultants choisissent aussi d’élargir leur champ d’action en s’orientant vers le conseil en stratégie globale ou le développement commercial.

Par ailleurs, le statut d’indépendant, s’il séduit de nombreux professionnels, n’est pas figé : rien ne vous empêche de revenir dans une structure plus grande après une période en freelance. Cette mobilité entre les statuts – salarié, entrepreneur, formateur – est très courante dans ce métier, et peut même être une force si vous savez bien valoriser votre parcours.

L’évolution du métier est aussi portée par les mutations technologiques. L’automatisation des campagnes, la montée en puissance de l’intelligence artificielle ou encore l’analyse prédictive transforment en profondeur la façon de concevoir et de piloter les actions marketing. En tant que consultant, vous serez au cœur de ces évolutions et aurez un rôle clé à jouer pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique.

Enfin, le besoin de sens devient un critère de plus en plus important, y compris dans les métiers du marketing. Vous pourrez être amené à travailler sur des projets à impact positif : marketing éthique, inclusion, transition écologique, économie circulaire…

Quels sont les défis du métier de consultant marketing ?

Exercer comme consultant marketing, c’est évoluer dans un environnement stimulant… mais exigeant. Plusieurs enjeux majeurs viennent aujourd’hui redessiner les contours du métier :

  • Une évolution rapide des comportements consommateurs, qui impose une veille constante et une capacité d’adaptation accrue.
  • La complexité croissante des outils digitaux et des canaux d’acquisition, qui nécessitent une montée en compétence continue.
  • La concurrence accrue des indépendants et des agences spécialisées, qui rend la différenciation essentielle (positionnement, expertise sectorielle, visibilité).
  • La gestion des données dans un cadre réglementaire strict, avec des obligations liées au RGPD, à la transparence et à la protection de la vie privée.
  • Des attentes plus fortes en matière d’éthique, d’impact et de responsabilité sociale, qui poussent à concevoir des stratégies plus authentiques et durables.

En conclusion

Être consultant marketing, c’est donc conjuguer stratégie, compétences analytiques, créativité et sens du contact. Il vous incite à répondre à cette question :
« Et si ma prochaine mission, c’était de devenir le partenaire de confiance des marques de demain ? ». C’est un métier fait pour ceux qui veulent avoir de l’impact, sans routine, au sein de structures variées.

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Accueil >  Marketing digital : un métier pour attirer et fidéliser les clients

Marketing digital : un métier pour attirer et fidéliser les clients

Qu’on le veuille ou non, le marketing digital fait aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. À chaque fois qu’on consulte une publicité en ligne sur les réseaux sociaux, qu’on reçoit une newsletter par e-mail, ou qu’on tape une requête sur un moteur de recherche, nous interagissons avec une stratégie digitale.

Or derrière ces actions se cachent des professionnels, des outils, des choix stratégiques aussi. Le métier du marketing numérique ne se limite donc pas à « faire du buzz » : il s’inscrit dans une logique de performance, d’analyse et de compréhension des attentes des consommateurs.

Qu’est-ce que le marketing digital et à quoi ça sert concrètement ?

Le marketing digital vise avant tout un objectif clair : accompagner la croissance d’une entreprise dans l’univers numérique. Cela passe par plusieurs leviers : développer la notoriété d’une marque, générer du trafic vers un site web, attirer des prospects, les convertir en clients… et les fidéliser.

La différence avec le marketing traditionnel ? Sans doute la réactivité ! Ici, il s’agit d’agir en temps réel, de mesurer précisément les retombées d’une campagne, et surtout, de personnaliser les messages. Le content marketing, type de marketing particulièrement prisé, est au cœur de cette approche. Il permet de créer un contenu engageant qui attire le public cible.

Le marketing de contenu joue enfin un rôle essentiel dans la stratégie, car il génère de l’intérêt et capte l’attention des utilisateurs à travers différents moyens : articles de blog, vidéos, infographies, etc.

Quelles missions au quotidien pour les professionnels du marketing digital ?

Travailler dans le marketing digital, c’est s’adapter ! Les missions sont variées, les outils évoluent rapidement, et les attentes des clients changent aussi. Voici quelques exemples concrets de ce que l’on fait dans ce métier :

  • Créer du contenu : rédiger des articles de blog, produire des vidéos ou des visuels, animer un blog, concevoir des newsletters, ou encore créer une landing page efficace.
  • Optimiser le référencement naturel : apparaître dans les premiers résultats des moteurs de recherche grâce au SEO (search engine optimization) ou via des campagnes payantes (SEA), notamment avec des annonces ciblées.
  • Gérer les réseaux sociaux : publier, interagir, répondre aux commentaires, suivre les tendances.
  • Analyser les données : comprendre d’où viennent les visiteurs, ce qu’ils font sur un site web, pourquoi ils achètent (ou pas). Cela participe à l’amélioration de la relation client.
  • Automatiser certaines tâches répétitives : mettre en place des scénarios d’emailing, relancer automatiquement les paniers abandonnés, segmenter les bases de données.

Comment fait-on, concrètement, du marketing digital ?

Il n’y a pas une seule bonne méthode pour faire du marketing digital. Tout dépend du secteur, des cibles, des ressources. Mais certains principes restent essentiels.

  • Partir des objectifs
    Pas de stratégie efficace sans objectifs clairs. Il peut s’agir d’attirer plus de visiteurs, de convertir davantage de prospects, de fidéliser des clients existants ou d’améliorer l’image de marque. Les stratégies de webmarketing, autre type de marketing, se construisent autour de ces objectifs précis.
  • Connaître son audience
    Qui sont les clients ? Quels sont leurs besoins, leurs habitudes en ligne ? Quels canaux utilisent-ils ? Le marketing digital s’appuie souvent sur des personas : des profils types qui guident la création de contenu et le choix des canaux. Cela permet de mieux cibler les audiences et d’optimiser la relation client.
  • Choisir les bons leviers
    SEO, publicité en ligne, emailing, vidéos sur YouTube, marketing d’influence, partenariat… Chaque levier a ses atouts. L’enjeu est de les activer au bon moment, avec les bons messages. Une campagne bien menée repose sur une bonne maîtrise de ces techniques et sur l’identification des bons mots-clés.
  • Mesurer et ajuster
    Les outils ne manquent pas pour suivre les résultats : Google Analytics, CRM, tableaux de bord… Le pilotage des actions repose sur les chiffres. On teste, on analyse, on améliore. Tout ça grâce aux données. Un point central sur lequel nous allons revenir plus bas.

Pourquoi les données sont-elles si essentielles ?

Le marketing digital, par sa nature même, est fondé sur une collecte continue d’informations. Que ce soit à travers les actions des consommateurs (visites sur un site web, interactions avec une bannière publicitaire, achats en ligne), ou via les outils d’analyse (Google Analytics, outils de gestion des réseaux sociaux, IA, A/B testing…) qui permettent de suivre et mesurer ces actions, les données nous offrent une visibilité sans précédent sur les comportements, les préférences et les attentes des consommateurs.

L’inbound marketing utilise ces données pour proposer des contenus adaptés, permettant de capter des leads et d’augmenter les taux de conversion. L’inbound marketing repose donc sur une stratégie éditoriale bien pensée et une mise en œuvre rigoureuse.

L’idée n’est plus simplement d’envoyer un message générique à une large audience, mais de s’assurer que chaque utilisateur reçoit une communication ciblée, pertinente et sur-mesure. Celle-ci peut être multicanale ou omnicanale, en fonction des outils sur lesquels on communique. Les applications mobiles jouent également un rôle clé dans ce processus, en permettant aux utilisateurs de recevoir des notifications personnalisées et des offres spéciales directement sur leurs appareils. Cela influence aussi bien entendu l’e-réputation d’une entreprise.

Pourquoi étudier le marketing digital et quels sont les métiers ?

Peut-être parce qu’il est partout ! Sans doute aussi parce qu’il transforme les métiers du marketing, de la communication, de la vente. Et aussi, donc, parce que les possibilités d’embauche dans ce domaine sont nombreuses et variées, notamment depuis l’émergence de l’IA qui offre de nouvelles perspectives de croissance.

Du poste de débutant au rôle de manager, voici des exemples de métiers en lien avec le marketing digital : Community manager, Traffic manager, Growth hacker, Chef de projet digital, Chargé de marketing digital, digital marketer, etc.

Comment gravir les échelons et devenir directeur marketing digital ?

Le poste de directeur marketing digital s’adresse à des profils expérimentés, capables de penser stratégie, de manager des équipes, de suivre des budgets et d’aligner les actions marketing avec les enjeux business. C’est donc un objectif atteignable, mais qui demande du temps.

Pour y arriver, pensez à :

  • Suivre des formations en marketing digital, comme un master ou une école de commerce. Les cursus spécialisés, y compris les formations en marketing digital en ligne comme le MSc Marketing Stratégique ou le BSc (Bachelor) en marketing numérique,  tous deux proposés par l’EDHEC, offrent des enseignements alignés sur les dernières tendances du secteur. Ces formations en marketing digital permettent d’acquérir les compétences techniques et stratégiques attendues par les entreprises, tout en formant les futurs décideurs du marketing à anticiper les enjeux de demain.
  • Commencer par des postes opérationnels (chargé de marketing, traffic manager…).
  • Acquérir une vision globale du marketing digital, pas seulement technique ou créative.
  • Développer votre leadership, votre capacité à piloter des projets, et à convaincre en interne. Là encore, vous pouvez vous perfectionner en suivant des cours comme le Certificat Strategy & Business Model Transformation de l’EDHEC.

Qu’apprend-on en marketing digital ? Tour d’horizon des grandes thématiques

Étudier le marketing digital, c’est s’immerger dans un écosystème à la fois créatif, stratégique et technique. À travers une formation spécialisée, vous développerez des compétences variées qui répondent aux besoins actuels des entreprises. Voici quelques exemples :

  • Élaborer des stratégies orientées client : Analyser les comportements des consommateurs pour créer des stratégies de marketing digital qui placent l’expérience client au cœur de chaque action. Être capable de bâtir des campagnes qui répondent aux besoins et attentes des audiences ciblées.
  • Utiliser les données pour optimiser vos actions : Collecter et analyser les données pour ajuster les campagnes en temps réel. Être en mesure de tirer des enseignements précieux pour prendre des décisions basées sur des faits et non des suppositions.
  • Maîtriser les leviers du marketing digital : Devenir opérationnel sur tous les leviers du marketing digital : SEO, SEA, marketing de contenu, gestion des réseaux sociaux, e-mailing, marketing automation, publicité en ligne, articles de blog, etc. Il est crucial de maîtriser les bons mots-clés.
  • Intégrer la technologie à vos campagnes : Pas de marketing digital sans outils ! L’objectif est de devenir un expert des outils numériques essentiels : CRM, CMS, plateformes d’analyse, et des nouvelles technologies comme l’IA ou l’automatisation, pour optimiser vos actions marketing et atteindre vos objectifs.
  • Gérer des projets et des équipes : Le marketing digital nécessite de solides compétences en gestion de projets. Comme indiqué précédemment, dans certains postes à responsabilité, vous devrez manager des équipes, gérer des budgets et travailler efficacement.

Combien gagne un professionnel du marketing digital ?

Tout dépend ! Le marketing digital offre une diversité de parcours professionnels avec des niveaux de rémunération variables selon l’expérience, la spécialisation et la localisation. Les salaires sont donc fortement variables en fonction du poste visé.

En France, un professionnel débutant dans le domaine peut s’attendre à un salaire annuel brut avoisinant les 38 000 €, tandis que les profils expérimentés peuvent atteindre jusqu’à 60 000 € par an en moyenne. Les postes de direction, tels que directeur marketing digital, peuvent présenter des rémunérations plus élevées encore.

Bien entendu, l’entreprise compte beaucoup, et les grandes structures, notamment internationales ou dans des secteurs très spécialisés (luxe, banque, fintech), sont susceptibles de proposer les meilleurs salaires ! Dans ce métier très concurrentiel, les offres ne manquent pas, mais les postulants non plus.

Une formation solide, acquise sur le terrain et complétée par un apprentissage de qualité vous permettra de vous distinguer dans ces métiers passionnants et qui sont aujourd’hui au cœur de notre quotidien.

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Accueil >  Directeur commercial : pilote de la performance d'une entreprise

Directeur commercial : pilote de la performance d'une entreprise

Et si vous deveniez la personne qui impulse la croissance de l’entreprise, inspire les équipes commerciales et définit les grandes orientations du business ? Le métier de directeur commercial est une fonction exigeante, mais aussi passionnante, offrant de réelles perspectives d’évolution pour les profils ambitieux. Découvrez ce métier clé, ses missions, la formation requise, les secteurs d’activité qui recrutent, et les perspectives salariales.

Quel est le rôle d’un directeur commercial ?

Le directeur commercial est bien plus qu’un manager de la force commerciale. Il incarne la vision commerciale de l’entreprise, qu’il définit, pilote et ajuste en fonction des évolutions du marché, des objectifs et de la stratégie commerciale globale. Il travaille en étroite collaboration avec la direction générale, les équipes marketing, les responsables produits et parfois même la R&D, afin de garantir une politique commerciale cohérente et performante. Ses responsabilités s’articulent autour de plusieurs axes majeurs :

  • Élaborer la stratégie commerciale à court, moyen et long terme ;
  • Fixer les objectifs de vente et suivre l’atteinte des objectifs ;
  • Encadrer les équipes commerciales, les former, les motiver et les challenger ;
  • Suivre la performance commerciale, analyser les écarts et ajuster le plan d’action en conséquence ;
  • Contribuer à la politique tarifaire, à l’optimisation du budget de fonctionnement et à la marge commerciale.

Le directeur commercial est donc un chef d’orchestre qui coordonne l’ensemble du dispositif commercial, avec une double vision : stratégique et terrain. Il est à la fois meneur, visionnaire et gestionnaire.

Pourquoi devenir directeur commercial ?

Dans un monde économique en constante évolution, les entreprises ont besoin de décideurs capables d’anticiper les mutations, d’orienter les priorités et de générer de la valeur. C’est précisément ce que fait le directeur commercial. Il est le lien entre la vision de la direction générale et l’exécution opérationnelle sur le terrain.

Vous serez alors à la croisée des chemins entre stratégie et action. Ce poste à hautes responsabilités requiert des qualités rares et un savoir-faire construit avec le temps. Il dépend de multiples facteurs : la taille de l’entreprise, les secteurs d’activité, la complexité du cycle de vente, la culture managériale…

Comment devenir directeur commercial ?

Dans directeur commercial, il y a « directeur »… et « commercial ». Il vous faudra donc exceller dans les deux dimensions. Voici les compétences clés pour occuper ce rôle.

Soft skills : leadership et aisance relationnelle

Le directeur commercial est avant tout un leader. Vous devez savoir motiver, fédérer et créer une dynamique positive autour d’objectifs communs. Votre aisance relationnelle est indispensable : pour inspirer vos équipes, motiver les nouveaux collaborateurs, dialoguer avec la direction générale, gérer les relations partenaires et entretenir une relation client de qualité, notamment avec les grands comptes.

Écoute, empathie, capacité à prendre de la hauteur mais aussi à trancher rapidement… sont vos meilleurs alliés dans un environnement sous tension, souvent soumis à la pression des résultats.

Hard skills : pilotage, vente, outils

Pour piloter une stratégie commerciale, il faut une solide connaissance de l’environnement économique, mais aussi des techniques de vente et des outils d’analyse. Vous devrez notamment maîtriser :

  • L’analyse des KPIs et données de performance ;
  • Les techniques de vente complexes (closing, cycle long, B2B/B2C) ;
  • L’anglais professionnel courant ;
  • Les outils CRM comme Salesforce ou HubSpot ;
  • Les outils de reporting, pour ajuster vos choix en temps réel.

Une bonne compréhension de la gestion des ressources humaines est également requise, car vous serez responsable du recrutement, de l’organisation et de la montée en compétences de vos collaborateurs.

Quel est le salaire d’un directeur commercial ?

Selon Indeed, le salaire moyen d’un Directeur commercial est de 72 000 € bruts annuels. La rémunération comprend cependant une part importante de variable qui peut permettre aux Directeurs commerciaux de dépasser les 150 000 € bruts par an.

C’est notamment le cas dans les grandes entreprises ou secteurs d’activité à forte marge (tech, pharma, finance) où les bonus peuvent représenter 20 à 30 % de la rémunération globale. Ce salaire moyen peut varier considérablement en fonction de multiples facteurs tels que la taille de l’entreprise, les années d’expérience, et la complexité des missions.

Vous l’aurez compris : les perspectives salariales sont attractives, mais elles s’accompagnent d’une forte exigence en termes de résultats, de leadership et de forte résistance au stress. L’atteinte des objectifs est directement corrélée à la rémunération.

Quelles études faut-il faire pour devenir directeur commercial ?

Il convient d’être clair dès le départ : le poste à hautes responsabilités de Directeur commercial ne s’obtient pas directement à la sortie des études. C’est une étape importante d’une carrière professionnelle, accessible après plusieurs années d’expérience terrain. Pour progresser efficacement dans la hiérarchie commerciale, il est recommandé de bénéficier d’une formation solide. Les profils issus d’écoles de commerce ou d’ingénieurs avec un Bac+5 sont particulièrement recherchés.

L’ Executive Master Management de l’EDHEC est un cursus en ligne professionnalisant conçu pour vous permettre de piloter et définir la stratégie commerciale afin d’optimiser les résultats des entreprises dans lesquelles vous serez amené à évoluer.

Quels sont les secteurs d’activité qui recrutent ?

En tant que Directeur commercial, vous pouvez exercer dans une grande variété de secteurs d’activité. C’est l’un des atouts majeurs de cette fonction : elle est indispensable partout où il y a des produits ou des services à vendre, à structurer, à développer.

Vous pourrez exercer dans :

  • L’industrie (automobile, énergie, matériaux, agroalimentaire) ;
  • Les technologies (SaaS, cloud, cybersécurité, hardware) ;
  • La santé, la pharma et les biotechnologies ;
  • La banque, l’assurance, les services financiers ;
  • Le retail, les biens de consommation et la distribution ;
  • Le conseil et les services B2B.

Dans une PME, vous pilotez l’ensemble de la stratégie commerciale : de l’organisation de la force commerciale à la gestion du chiffre d’affaires, en passant par le suivi du budget de fonctionnement. Vous intervenez sur tout le périmètre.

Dans une grande entreprise, vous êtes souvent responsable d’un périmètre défini (ligne de produits, zone géographique, vertical métier). Vous êtes alors partie du comité de direction, contribuez aux arbitrages stratégiques, et animez des équipes managériales intermédiaires.

Quelles sont les perspectives d’évolution d’un Directeur commercial ?

Puisque le directeur commercial est au cœur des décisions, cette exposition naturelle peut ouvrir des perspectives intéressantes. Avec suffisamment d’années d’expérience et des résultats probants, vous pouvez évoluer vers :

  • Un poste de directeur général ou de CEO, notamment dans des PME ou ETI ;
  • Une direction du développement ou de la transformation digitale ;
  • Des fonctions transverses dans la stratégie ou le marketing ;
  • Une activité indépendante, dans le conseil aux entreprises.

Ce rôle de chef d’orchestre vous donne une vision panoramique de l’organisation, que peu d’autres fonctions permettent d’obtenir. Rappelez-vous cependant qu’il exige un engagement constant, une remise en question permanente et une capacité à s’adapter aux multiples facteurs qui influencent l’évolution du marché.

Mais en retour, il offre une carrière riche en défis et en accomplissements, avec des perspectives de carrière et de rémunération des plus attractives.

Lire aussi :

Evolution de carrière : Comment les formations en ligne de l’EDHEC accélèrent votre réussite

La mission résumée en quelques points

Vous envisagez de faire évoluer votre carrière vers un poste à forte responsabilité, où stratégie rime avec impact et résultats ? Le métier de directeur commercial pourrait être votre prochaine étape. Pour vous aider à y voir plus clair, voici l’essentiel à retenir :

  • Un métier clé dans toutes les entreprises orientées croissance ;
  • Une fonction stratégique, directement connectée à la direction générale ;
  • Des responsabilités larges : leadership, gestion, stratégie, relation client ;
  • Une forte politique commerciale, adaptée aux enjeux du moment ;
  • Des missions variées, tournées vers la performance et l’humain ;
  • Un salaire moyen attractif avec des perspectives à 6 chiffres dans certains contextes ;
  • De nombreuses offres d’emploi, dans tous les secteurs d’activité.

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Accueil >  Le marketing à l'ère de l'IA : opportunité ou menace ?

Le marketing à l'ère de l'IA : opportunité ou menace ?

Comment faisions-nous avant l’arrivée de l’intelligence artificielle ? Depuis sa montée en puissance, notre manière de travailler a été profondément transformée : les tâches sont plus rapides, les processus plus intelligents. Le marketing, lui aussi, évolue dans cette nouvelle ère. Mais alors que l’IA progresse à une vitesse fulgurante, quel avenir réserve-t-elle aux métiers du marketing ? Risquent-ils de disparaître ou est-ce une opportunité unique de redéfinir la discipline ?

Découvrez comment l’IA bouleverse les pratiques marketing, avec les éclairages du professeur Arne De Keyser, expert en marketing à l’EDHEC (retrouvez son intervention dans le webinar « Le marketing à l’ère de l’IA : opportunité ou menace ?« )

Ai in marketing

L’IA générative dans le marketing en chiffres

Un sondage récent réalisé par SAS montre à quel point l’IA générative (GenAI) s’impose dans les stratégies marketing :

  • 61 % des répondants estiment qu’elle améliore la personnalisation et l’engagement client

  • 58 % la voient comme un levier d’innovation

  • 90 % des entreprises ont déjà prévu un budget spécifique pour la GenAI dans l’année à venir

À ce jour, 75 % des départements marketing utilisent déjà la GenAI sous une forme ou une autre, 10 % l’ont totalement intégrée dans leur stratégie, et 65 % sont en phase d’expérimentation.

Mais qu’est-ce que cela implique concrètement pour les professionnels du marketing ? L’IA est-elle un catalyseur ou une menace pour la fonction marketing ? Explorons ensemble cette transformation.

Qu’est-ce que le marketing aujourd’hui ?

Le marketing consiste à répondre aux besoins des clients et à créer de la valeur à travers des produits, services ou expériences. Cela inclut l’étude de marché, la stratégie de marque, la communication, le lancement de nouveaux produits et la distribution.

À l’ère du numérique, le marketing devient de plus en plus piloté par les données. Grâce aux outils d’intelligence artificielle, les entreprises peuvent automatiser certaines tâches, anticiper les comportements des consommateurs et offrir des expériences ultra-personnalisées.

Marketing stratégique et marketing opérationnel : deux niveaux, un même impact

L’IA transforme à la fois le marketing stratégique (analyse, prise de décision, planification) et le marketing opérationnel (exécution de campagnes, création de contenu, optimisation des canaux).

Les outils d’IA permettent par exemple :

  • en stratégie : d’anticiper les tendances grâce à l’analyse prédictive,

  • en opérationnel : d’automatiser des campagnes publicitaires ou de produire du contenu personnalisé à grande échelle.

Découvrez le MSc Online en Marketing Stratégique

Définir l’IA et l’IA Gen

L’intelligence artificielle désigne des systèmes capables d’accomplir des tâches généralement réalisées par l’intelligence humaine : apprendre, résoudre des problèmes, prendre des décisions.

L’IA Gen va encore plus loin en générant du contenu (textes, images, vidéos), en concevant des campagnes ou même des stratégies marketing entières. Elle s’appuie sur des modèles d’apprentissage automatique capables de produire des résultats d’une qualité étonnamment humaine.

Les entreprises adoptent rapidement ces outils pour gagner en efficacité, réduire leurs coûts et booster leur créativité.

Le rôle de l’IA Gen : complémentarité ou substitution

Comprendre le rôle de l’IA dans le marketing implique de distinguer deux grandes fonctions : celle de soutien à l’activité humaine, ou de remplacement. L’IA générative (GenAI) peut jouer deux rôles principaux :

  • Complémentarité : elle vient assister et renforcer les actions humaines pour atteindre un objectif de manière plus efficace, plus économique ou avec une qualité supérieure.

  • Substitution : elle permet d’automatiser certaines actions humaines pour accomplir une tâche précise de façon autonome.

Cette distinction permet de mieux cerner à la fois le potentiel et les limites de l’IA générative dans le marketing. Si certaines tâches peuvent être automatisées, beaucoup tirent encore pleinement parti de la créativité unique et de la capacité décisionnelle des marketeurs humains.

Les applications concrètes de l’IA en marketing

Voici quelques usages fréquents de l’IA dans les équipes marketing :

  • Création de contenu : rédaction de posts, personnalisation d’e-mails, génération d’images ou de vidéos

  • Relation client : chatbots, assistants vocaux, support 24/7

  • Veille et analyse : synthèse de rapports, analyse concurrentielle, identification de tendances

L’IA va-t-elle rendre le marketing obsolète ?

Lors de son webinar, le professeur Arne De Keyser a posé cette question essentielle : l’IA Gen va-t-elle rendre la fonction marketing plus ou moins importante ? La plupart des participants ont estimé qu’elle deviendra plus stratégique. Arne De Keyser partage ce point de vue, tout en soulignant que certaines tâches perdront en importance, notamment celles qui sont facilement automatisables.

En réalité, l’avantage concurrentiel ne résidera pas dans les outils – accessibles à tous – mais dans la capacité des entreprises à les intégrer intelligemment à leur stratégie. C’est la qualité de la collaboration entre humains et IA qui fera la différence.

Vers une fonction marketing enrichie, pas remplacée

L’IA ne vient pas remplacer la fonction marketing, mais l’enrichir. Arne De Keyser rappelle que les marketeurs doivent revenir à l’essence même de leur métier : créer de la valeur pour le client.

Cela passe par une réflexion stratégique sur :

  • Qui sont nos clients ?

  • Quels sont leurs moteurs de décision ?

  • Quelle valeur unique leur apportons-nous ?

  • Comment nous différencions-nous par notre marque, notre offre ou notre relation client ?

Arne de Keyser Quote, Professor of Marketing at EDHEC Business School

🎥 Accédez au replay du webinar :
« Le marketing à l’ère de l’IA : opportunité ou menace ? »

L’humain restera toujours le facteur clé de différenciation

Dans un monde où toutes les entreprises ont accès aux mêmes outils d’IA, la différence se fera sur le talent humain : créativité, pensée stratégique, storytelling, compréhension du client…

« L’avenir appartient au marketeur augmenté par l’IA. C’est là que se fera la vraie différence. »
— Professeur Arne De Keyser

Les compétences à maîtriser pour réussir dans ce nouvel environnement incluent :

  • La compréhension des comportements consommateurs

  • La psychologie de la décision

  • La maîtrise des outils d’IA

Comment façonner stratégiquement nos organisations pour les rendre plus centrées sur le client ?
Le MSc Online en Marketing Stratégique de l’EDHEC permet aux professionnels d’acquérir les connaissances et les outils nécessaires pour s’adapter, innover et diriger dans un environnement marketing piloté par l’IA.

Les outils d’IA qui transforment le marketing

Voici quelques solutions incontournables aujourd’hui :

  • ChatGPT : génération de contenu, support client, idées créatives

  • DALL·E : création d’images à partir de texte

  • Jasper AI : rédaction d’e-mails, blogs, publicités

  • Synthesia : création de vidéos à partir de texte

  • Claude : assistant pour la recherche, la rédaction ou l’analyse

  • DeepSeek : aide à la prise de décision stratégique

  • Qwen : chatbot multilingue pour l’engagement client

  • Kling : génération visuelle pour le storytelling

Ces outils automatisent certaines tâches, libèrent du temps et ouvrent de nouvelles possibilités créatives.

Des marques qui exploitent pleinement l’IA

Plusieurs grandes entreprises ont déjà intégré l’IA dans leurs campagnes marketing :

  • Coca-Cola a lancé des pubs générées par IA, provoquant des débats sur la créativité humaine

  • Taco Bell et KFC utilisent l’IA pour analyser les préférences clients et ajuster leurs campagnes

  • Klarna a déployé un assistant IA qui a géré plus des deux tiers des demandes client dès son premier mois

Une étude publiée dans JAMA Internal Medicine a même montré que les réponses des chatbots étaient perçues comme 3,6 fois plus qualitatives et près de 10 fois plus empathiques que celles de professionnels humains sur un forum médical.

Les enjeux éthiques de l’IA en marketing

Malgré ses avantages, l’IA soulève des préoccupations :

  • Biais algorithmiques : les modèles d’IA peuvent hériter de biais présents dans les données utilisées pour leur entraînement, ce qui soulève des questions éthiques liées à l’équité et à la représentation dans les campagnes marketing.

  • Confiance et transparence vis-à-vis des consommateurs : les consommateurs veulent savoir si une IA est derrière un message. En effet, à mesure que l’IA prend une place plus importante dans le marketing, les clients peuvent s’interroger sur l’authenticité des messages de marque. Il est donc essentiel pour les marketeurs de garantir la transparence des stratégies pilotées par l’IA afin de maintenir la confiance.

  • L’avenir de la créativité humaine : même si l’IA améliore l’efficacité, elle ne peut remplacer la créativité humaine ni l’intelligence émotionnelle — des éléments fondamentaux d’un marketing réellement impactant. Le défi réside dans la recherche du bon équilibre entre automatisation et intervention humaine.

Se former pour anticiper et s’adapter

Pour réussir à l’ère de l’IA, les professionnels du marketing doivent continuer à se former.

EDHEC Online propose plusieurs programmes conçus pour cette transformation :

S’adapter, innover et prospérer avec EDHEC Online

L’IA n’est pas une menace, c’est une opportunité. Pour les marketeurs capables d’apprendre, de s’adapter et d’innover, elle représente un levier formidable.

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Accueil >  Directeur marketing : chef d'orchestre de la stratégie d'entreprise

Directeur marketing : chef d'orchestre de la stratégie d'entreprise

Rôle stratégique au cœur de la croissance des entreprises, le directeur marketing joue un rôle crucial au sein de sa société. À la croisée de la stratégie, de l’analyse et de la créativité, il augmente la notoriété d’une marque, cherche de nouveaux marchés et améliore la fidélisation des clients. Mais comment accède-t-on à cette fonction exigeante et passionnante ? Quelles sont les compétences requises, les formations recommandées, les évolutions possibles ? On vous dit tout !

directeur marketing

Quel est le rôle d’un directeur marketing ?

Le poste de directeur marketing ne se résume pas à lancer des campagnes publicitaires. C’est un professionnel du marketing qui conçoit, pilote et ajuste la stratégie marketing globale de l’entreprise. Son rôle : analyser l’évolution du marché, comprendre les comportements des consommateurs et surveiller la concurrence, afin de proposer des actions marketing alignées avec les objectifs de la direction générale.

Il s’appuie sur les données et les tendances pour définir le plan marketing, choisir les bons canaux, ajuster les messages, et assurer leur mise en œuvre en lien avec les différents services de l’entreprise : équipes commerciales, R&D, produit, communication, mais aussi ressources humaines et directeurs financiers.

À la fois stratège, manager et communicant, il est aussi garant de l’image de marque de l’entreprise, sur le long terme.

Quelles sont les missions du directeur marketing ?

Avec la digitalisation de la relation client et la transformation des marchés, les missions du directeur marketing sont devenues encore plus transversales et technologiques. Il intervient sur tous les leviers de croissance.

Parmi ses principales responsabilités :

  • Réaliser des études marketing pour analyser les besoins des clients et les tendances du marché.
  • Élaborer et piloter un plan marketing cohérent avec la stratégie de l’entreprise.
  • Déployer des actions marketing : campagnes de publicité, communication digitale, événements, opérations spéciales
  • Suivre les résultats des campagnes marketing et ajuster en fonction des indicateurs de performance.
  • Optimiser le retour sur investissement des actions engagées.
  • Gérer un budget et encadrer une équipe marketing pluridisciplinaire (chefs de produits, experts CRM, analystes…).
  • Mettre en place une veille concurrentielle continue.

Aujourd’hui, le professionnel du marketing doit maîtriser les outils digitaux (CRM, SEO, web analytics, réseaux sociaux, automation) et s’intéresser aux nouveaux usages pour rester en phase avec les attentes du marché. Il est également acteur de la transformation durable des entreprises via le marketing de l’innovation ou la RSE.

Comment devenir directeur marketing

Accéder au poste de directeur marketing suppose un parcours évolutif, jalonné de responsabilités croissantes dans le domaine du marketing. En général, cela passe par plusieurs années passées comme chef de produit, responsable communication ou marketing digital, avant de gravir les échelons via la promotion interne.

Quelles études pour devenir directeur marketing ?

La voie la plus directe reste une formation de type master ou MBA en marketing, notamment en école de commerce ou à l’université, avec une spécialisation en marketing, communication ou stratégie. Ces parcours offrent les fondamentaux indispensables, ainsi qu’une solide culture business. Ils peuvent inclure une ouverture au B2B, au digital ou à l’international.

Des cursus en ligne comme le MSc Marketing Stratégique de l’EDHEC combinent excellence académique, immersion professionnelle et maîtrise des outils numériques. Ils permettent d’acquérir une vraie posture de leader, tournée vers l’atteinte des objectifs et l’impact concret des décisions.

Lire aussi : Explorer les frontières du marketing : retour sur l’atelier 2024 « Impactful Consumer Research » de l’EDHEC

Combien gagne un directeur marketing par mois ?

Selon les données de Glassdoor, le salaire d’un directeur marketing se situe généralement entre 4 000 et 10 000 euros bruts par mois, soit environ 3 900 euros nets pour un profil débutant et jusqu’à 6 500 euros nets mensuels après plusieurs années d’expérience. Des rémunérations attractives, qui reflètent le caractère stratégique du poste et son impact direct sur le chiffre d’affaires de l’entreprise.

Les écarts peuvent néanmoins être importants : dans les très grandes structures ou les groupes internationaux, la rémunération annuelle peut dépasser les 100 000 euros, voire bien davantage pour un poste de directeur marketing international. En l’absence de barème officiel fixé par l’État, chaque entreprise détermine librement la rémunération, en fonction du profil recruté, du niveau de responsabilité et des objectifs assignés.

Existe-t-il des avantages sur salaire ?

Si les composantes variables sont parfois limitées, le package peut inclure un 13ᵉ ou un 14ᵉ mois, ainsi que d’éventuels avantages en nature ou des primes de performance. Dans certains secteurs comme le luxe, la finance ou la tech, les salaires peuvent atteindre des sommets !

Ces postes sont cependant extrêmement concurrentiels et il n’est pas rare de voir un turnover important dans ce type de secteur car les responsabilités et les attentes sont élevées. Une chose est sûre, dés que des offres d’emploi sont publiées, elles ne restent pas en ligne très longtemps…

Quelles compétences sont nécessaires ?

Pour vous démarquer dans ce secteur compétitif, certaines compétences sont indispensables. Comme souvent dans les métiers très transverses, il faut conjuguer à la fois hard skills (compétences techniques) et soft skills (qualités humaines).

Les compétences techniques (hard skills) à maîtriser

Avoir une bonne idée est une chose, encore faut-il savoir la vendre ! Le directeur marketing doit comprendre les attentes du marché, segmenter ses cibles, activer les bons canaux — le tout en respectant parfois un budget contraint.

C’est pourquoi une parfaite maîtrise des outils marketing (CRM, études de marché, marketing automation, web analytics, etc.) est indispensable. À cela s’ajoute une culture business solide, pour pouvoir échanger efficacement avec les équipes commerciales, la direction financière ou les responsables produits.

Et parce qu’une stratégie pertinente repose sur des données concrètes, la gestion budgétaire et l’analyse de données deviennent vos alliées au quotidien. Elles vous aident à faire les bons choix, au bon moment.

Des qualités humaines (soft skills) déterminantes

Mais les compétences techniques ne suffisent pas. Pour incarner pleinement ce rôle, il faut également faire preuve de vision : être capable d’imaginer où se trouvera l’entreprise dans un, deux ou cinq ans, tout en orchestrant les actions du quotidien.

Parmi les qualités clés :

  • Une vision stratégique : vous ne vous contentez pas de suivre les tendances, vous anticipez et tracez une trajectoire claire pour votre marque, avec toujours un temps d’avance.
  • Un esprit d’analyse et de synthèse : face à une masse d’informations, vous savez repérer les signaux utiles, poser un diagnostic rapide et proposer des solutions concrètes.
  • Du leadership : que ce soit pour animer une équipe, défendre une idée ou convaincre en comité de direction, votre capacité à fédérer est un atout majeur, tout comme votre sens de l’écoute.
  • Une créativité assumée : dans un environnement saturé de messages, il faut savoir capter l’attention autrement. Sortir du cadre, imaginer de nouveaux formats, surprendre.
  • De l’agilité : le marché évolue, les outils changent, les attentes se transforment. Vous devez être capable d’ajuster votre stratégie sans perdre de vue votre mission et vos objectifs.

Sans oublier que, dans certaines entreprises, le directeur marketing devra parfois « jouer des coudes » pour faire avancer ce que vous jugez juste. Des capacités de persuasion sont donc également nécessaires pour faire valoir votre vision auprès des parties prenantes avec lesquelles vous travaillerez en étroite collaboration.

Les secteurs qui recrutent

Comme nous le citions plus haut, ce métier est très recherché par les entreprises du luxe, la finance ou la tech. Mais ce sont loin d’être les seules ! Vous pourrez aussi trouver des débouchés du côté de l’industrie, de la fonction publique, la grande distribution, l’agroalimentaire, la santé, l’automobile, etc.

Le marketing étant par essence au cœur de la création de valeur et une source de performance pour l’entreprise, les perspectives sont nombreuses, à condition de continuer à se former et à s’adapter. Nous allons y revenir dans le paragraphe suivant.

Un métier qui évolue avec son temps

Le marketing est un domaine en perpétuelle transformation. Les enjeux liés à la transition digitale, à la personnalisation des parcours clients, à la gestion des données ou encore à la responsabilité sociale des entreprises bousculent les approches traditionnelles.

Il faut donc être connecté, agile et visionnaire. Le directeur marketing doit aujourd’hui intégrer dans sa réflexion les problématiques environnementales, éthiques et sociales. L’essor du marketing durable, de la transparence ou encore du brand purpose — autrement dit, la manière dont une entreprise définit sa mission au-delà de l’aspect financier — ouvrent de nouveaux champs d’action à explorer.

L’importance de se former tout au long de sa carrière

La plupart des cursus marketing proposent désormais ce type d’approche. Mais si vous estimez qu’un complément de formation est nécessaire pour renforcer vos compétences, notamment en matière de RSE, il existe des solutions accessibles.

Le Certificat Stratégie RSE en ligne proposé par l’EDHEC peut par exemple vous aider à piloter une stratégie responsable et à redéfinir le modèle d’affaires de votre entreprise — que vous soyez déjà en poste ou sur le point d’endosser ce rôle stratégique.

Ce métier est-il fait pour moi ?

Si vous aimez analyser, créer, convaincre et être à l’écoute du marché, c’est un excellent point de départ. Si, en plus, vous êtes curieux de nature et doté(e) d’une forte sensibilité humaine, vous possédez alors peut-être toutes les cartes en main pour faire carrière dans ce secteur.

À condition d’être bien formés et de disposer d’un solide bagage technique, vous pourrez évoluer dans un environnement stimulant, où l’impact de vos décisions se mesurera chaque jour. De plus, en cultivant votre esprit critique et votre adaptabilité, vous renforcerez vos compétences en management, innovation et communication, indispensables pour exceller dans cet univers dynamique et exigeant.

Abonnez vous à la newsletter BOOST, l’email qui fait du bien à votre carrière.

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La compétence managériale : un levier d'évolution professionnelle

Dans un environnement professionnel en constante évolution, la maîtrise des compétences managériales est devenue un levier clé pour prendre des responsabilités, diriger une équipe, ou accompagner la transformation d’une organisation. Cet article explore en profondeur les différentes catégories de compétences managériales, leur utilité au quotidien, ainsi que leur rôle dans la construction d’un management efficace, humain et responsable.

L’Executive Master Management Online de l’EDHEC s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Ce programme permet à des professionnels expérimentés de structurer, renforcer et mettre en pratique leurs compétences managériales à travers une approche pédagogique concrète, rigoureuse et adaptée aux enjeux contemporains du management.

Executive Master Management

compétences managériales

Qu’est-ce qu’une compétence managériale ?

Une compétence managériale désigne l’ensemble des aptitudes, comportements et savoir-faire qu’un individu mobilise pour diriger efficacement une équipe, prendre des décisions stratégiques et atteindre les objectifs fixés. Elle inclut des dimensions techniques, relationnelles et humaines, telles que la gestion de projet, la communication, le leadership, la résolution de conflits ou encore l’intelligence émotionnelle. Ces compétences sont essentielles pour créer un environnement de travail collaboratif, motivant et orienté résultats.

Quelles sont les compétences requises pour être manager ?

Les catégories de compétences managériales

Avant de plonger dans le détail des différentes compétences, il est essentiel de comprendre qu’un manager doit pouvoir s’appuyer sur un socle de compétences diversifiées. Celles-ci lui permettent non seulement de structurer l’activité, mais aussi d’interagir efficacement avec ses collaborateurs et de faire preuve de discernement dans des contextes complexes. Une approche équilibrée entre compétences techniques, interpersonnelles et comportementales constitue la base d’un management à la fois opérationnel et humain.

Compétences techniques

Ces compétences concernent les savoir-faire spécifiques liés à la gestion et à l’organisation. Elles incluent :​

  • Gestion de projet : planifier, exécuter et finaliser des projets en respectant les délais et les budgets.​
  • Analyse de données : interpréter des informations chiffrées pour orienter les décisions stratégiques.​
  • Maîtrise des outils numériques : utiliser efficacement les logiciels et technologies pertinents pour optimiser les processus de travail.​

Compétences interpersonnelles

Essentielles pour interagir efficacement avec les membres de l’équipe et les parties prenantes, ces compétences comprennent :​

  • Communication efficace : transmettre des informations claires et précises, tant à l’oral qu’à l’écrit.​
  • Écoute active : prêter attention aux besoins et préoccupations des collaborateurs pour mieux les comprendre et y répondre.​
  • Gestion des conflits : identifier et résoudre les désaccords de manière constructive, en maintenant un climat de travail harmonieux.​

Compétences comportementales

Ces compétences reflètent les traits de personnalité et les attitudes qui influencent la manière de gérer et de diriger. Elles incluent :​

  • Leadership : inspirer et motiver les membres de l’équipe pour atteindre les objectifs communs.​
  • Adaptabilité : faire preuve de flexibilité face aux changements et aux imprévus.​
  • Intelligence émotionnelle : comprendre et gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, pour favoriser des relations de travail positives.​

Le développement équilibré de ces compétences permet au manager d’adopter une approche holistique, combinant expertise technique, aisance relationnelle et maturité personnelle, pour diriger efficacement son équipe vers le succès.

Quelques conseils pratiques pour devenir un bon manager

La capacité à manager une équipe est devenue une compétence incontournable pour tout cadre souhaitant évoluer professionnellement. Un bon manager se distingue par sa capacité à mobiliser ses collaborateurs, favoriser le travail d’équipe, et atteindre des résultats concrets.

L’Executive Master Management Online de l’EDHEC vous permet de développer précisément ces compétences managériales, en vous dotant d’outils pratiques et de méthodes immédiatement applicables au quotidien.

Voici quelques conseils concrets pour développer un management efficace et bienveillant :

  • Établissez une communication claire et ouverte avec vos équipes.
  • Soyez à l’écoute active des préoccupations et des suggestions de chaque membre de l’équipe.
  • Valorisez les réussites et acceptez le droit à l’erreur pour encourager la prise d’initiative.
  • Développez continuellement vos soft skills, telles que l’empathie et la gestion du stress.
  • Maintenez un bon climat de confiance pour assurer le bien-être au travail.
  • Fixez des objectifs communs clairs et atteignables pour renforcer l’engagement collectif.

Maîtrisez les compétences organisationnelles essentielles pour diriger

Les compétences organisationnelles font partie intégrante des qualités d’un manager performant. Structurer clairement les tâches, gérer efficacement les ressources et organiser le travail d’équipe sont autant d’éléments que l’Executive Master vous permet de maîtriser. Ces compétences techniques sont consolidées par des modules dédiés, conçus pour optimiser votre capacité d’adaptation face aux enjeux organisationnels complexes.

Affinez votre technique de manager

Une bonne technique manager repose sur la combinaison de savoir-faire relationnel et technique. L’Executive Master Management Online vous enseigne les meilleures pratiques de management participatif et vous permet d’intégrer une approche systémique dans votre gestion quotidienne. Cette approche renforce votre qualité relationnelle avec chaque membre de l’équipe, favorisant ainsi la performance management globale.

Identifiez et développez vos qualités managériales

Identifier ses propres qualités managériales est une étape clé pour devenir un meilleur manager. Le programme EDHEC vous accompagne individuellement afin de renforcer des compétences essentielles telles que l’écoute active, la prise de décision rapide et la capacité à déléguer efficacement à vos collaborateurs. Vous bénéficierez également de sept séances individuelles de coaching réparties tout au long du programme, pour affiner davantage vos compétences managériales et votre leadership.

Intégrez durablement les compétences d’organisation

L’intégration des compétences organisation est facilitée par la structure pédagogique innovante du programme. Grâce aux projets collaboratifs, aux workshops interactifs et à une simulation d’entreprise en groupe, vous mettez directement en pratique les compétences techniques acquises. Ce processus vous permet de renforcer votre capacité d’adaptation, élément indispensable dans un environnement professionnel en constante évolution.

Compétence managériale et dimension humaine : un duo indissociable

Développer une véritable compétence managériale ne se limite pas à l’acquisition de techniques de gestion. Elle repose aussi sur la capacité à intégrer une forte dimension humaine dans sa pratique quotidienne. Être un manager performant, c’est savoir prendre en compte les besoins émotionnels et relationnels des collaborateurs, encourager leur développement personnel et professionnel, et instaurer un climat de confiance fondé sur le respect et l’écoute.

Cette dimension humaine est un levier essentiel pour fédérer les équipes, réduire les tensions et construire une dynamique collective durable.

Créez les conditions favorables pour exercer votre compétence managériale

La compétence managériale ne s’exprime pleinement que lorsqu’elle s’inscrit dans un environnement propice. Pour permettre à un manager de déployer efficacement ses savoir-faire, il est essentiel d’agir sur les leviers qui favorisent l’engagement, la coopération et la résilience collective. Cela passe par la création de conditions de travail saines, humaines et structurées.

Trois piliers sont particulièrement déterminants :

  • un environnement de travail positif,
  • une gestion constructive des conflits,
  • et un climat de confiance durable entre les collaborateurs.

Ces éléments renforcent la dynamique d’équipe et permettent au manager de mobiliser pleinement ses compétences dans la durée.

Pour poser les bases d’un management efficace et durable, voici quelques leviers concrets à activer :

Favorisez un climat de confiance durable

Créer un climat de confiance est essentiel pour assurer le bien-être des salariés et leur implication dans l’atteinte des objectifs communs. Un bon leader adopte des soft skills tels que l’empathie et l’écoute active pour gérer les cas de difficulté, renforcer la motivation et maintenir l’engagement des salariés à l’entreprise.

Maîtrisez la gestion des conflits au quotidien

La gestion efficace des conflits est essentielle pour tout manager. Face à une situation conflictuelle, un bon manager adopte une écoute active, reste impartial et favorise un dialogue constructif entre les membres de l’équipe concernés. Pour cela, il est crucial d’identifier rapidement les sources de conflit, d’encourager l’expression ouverte et respectueuse des ressentis, et de trouver des solutions équilibrées satisfaisantes pour chacun. Ainsi, les conflits deviennent des opportunités d’apprentissage et de renforcement du climat de confiance.

Concevez un environnement de travail stimulant

Créer un environnement de travail positif et stimulant est une responsabilité majeure du manager. Pour y parvenir, veillez à valoriser régulièrement les réalisations individuelles et collectives, à encourager la collaboration et à adopter une attitude bienveillante au quotidien. Prêtez attention à la qualité des interactions et à la gestion des espaces physiques et virtuels de travail. Un environnement de travail agréable améliore la productivité, renforce la motivation des collaborateurs et contribue au succès global de l’équipe.

Anticipez et gérez les situations complexes

Les situations imprévues, comme un retard de livraison, exigent du manager qu’il réagisse rapidement et de manière structurée. Voici quelques bons réflexes à adopter pour faire face à ces moments de tension :

  • Restez calme et évaluez la situation de manière objective.
  • Communiquez rapidement avec toutes les parties prenantes concernées.
  • Analysez les causes du retard pour éviter qu’il ne se reproduise.
  • Proposez des solutions alternatives ou des ajustements au planning.
  • Impliquez votre équipe dans la résolution du problème pour favoriser l’adhésion.
  • Tirez des enseignements de la situation pour améliorer vos processus internes.

La gestion efficace des imprévus fait partie intégrante des compétences attendues d’un manager. Elle renforce votre crédibilité, soutient la dynamique d’équipe et garantit la continuité de vos engagements.

Développez une posture managériale solide et inspirante

Exercer un rôle de manager ne se résume pas à appliquer des outils ou des techniques. C’est avant tout une question de posture, de vision et de capacité à incarner des valeurs fortes. Pour être reconnu et suivi, un manager doit articuler sa stratégie autour de piliers humains, relationnels et organisationnels solides. Voici les éléments-clés qui structurent cette posture managériale durable.

Avoir une vision claire pour mieux diriger

Une compétence managériale solide repose sur la capacité à définir une vision claire. Celle-ci permet de fixer un cap, d’unir les équipes autour d’une ambition partagée, et de guider les actions au quotidien. Un bon manager communique cette vision avec cohérence et constance, tout en sachant l’adapter aux évolutions du contexte. Cette vision donne du sens au travail des collaborateurs et les motive à contribuer activement aux objectifs collectifs.

Pourquoi le management est-il au cœur de la réussite des entreprises

Le management est au centre de la performance et de la pérennité des entreprises. En effet, un bon manager mobilise efficacement ses équipes, optimise la performance management, et crée un environnement favorable à l’épanouissement des collaborateurs.

L’Executive Master Management de l’EDHEC permet de comprendre et d’intégrer pleinement ce rôle crucial, faisant de vous un acteur essentiel à la réussite organisationnelle. Il vous prépare également à relever les défis contemporains liés aux transitions environnementales, sociales et digitales, en plaçant la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) au cœur de la transformation managériale.

Dans cette logique, l’EDHEC propose également le Certificat Stratégie RSE : Piloter la transformation durable, éligible au CPF, pour les professionnels souhaitant approfondir leur démarche en matière de RSE et piloter des transformations durables au sein de leur organisation.

Certificat Stratégie RSE

Management et leadership : quelles différences ?

Le management et le leadership sont deux notions complémentaires, mais distinctes. Le management repose sur la planification, l’organisation et le suivi des activités pour atteindre les objectifs fixés. Il s’agit d’assurer la coordination des ressources et des équipes dans un cadre défini.

Le leadership, quant à lui, fait référence à la capacité d’inspirer, de motiver et de mobiliser les collaborateurs autour d’une vision commune. Un bon manager sait structurer, tandis qu’un bon leader donne du sens. Développer ses compétences managériales implique donc de cultiver à la fois l’efficacité organisationnelle et l’influence humaine.

Pourquoi le leadership est indispensable au management aujourd’hui

Dans un monde du travail en constante mutation, un bon manager ne peut se limiter à organiser et coordonner. Il doit aussi savoir inspirer, donner du sens et fédérer autour d’une vision. C’est ici que le leadership devient un atout complémentaire et indispensable au management.

Leadership managérial : pilier de la réussite

Le leadership managérial est une qualité fondamentale permettant de mobiliser, guider et inspirer les équipes vers l’atteinte des objectifs fixés. Développer ce leadership renforce la confiance, l’engagement et la performance collective au sein des organisations.

Êtes-vous prêt à devenir manager ?

Avant de prendre des responsabilités managériales, il est utile de faire un point sur ses aptitudes et son état d’esprit. Voici une courte checklist pour vous évaluer :

  • Avez-vous envie de faire grandir les autres et de transmettre vos connaissances ?
  • Êtes-vous à l’aise pour donner du feedback de manière constructive ?
  • Savez-vous écouter activement et prendre en compte différents points de vue ?
  • Êtes-vous capable de prendre des décisions même en cas d’incertitude ?
  • Acceptez-vous le droit à l’erreur comme levier d’apprentissage ?
  • Avez-vous une vision claire de ce que vous attendez de votre équipe ?

Si vous répondez positivement à la majorité de ces questions, vous êtes probablement prêt à franchir le cap et à développer vos compétences managériales plus en profondeur.

Renforcez votre profil professionnel avec une formation professionnelle éligible au CPF

L’Executive Master Management Online de l’EDHEC est conçu pour vous apporter une solide compétence managériale reconnue par les entreprises. Ce programme, éligible au CPF et délivrant un titre RNCP de niveau 7, vous permet d’acquérir une vision transversale du management tout en intégrant les enjeux sociétaux et environnementaux actuels. Grâce à un accompagnement personnalisé, une pédagogie interactive et des projets concrets, vous serez en mesure de diriger avec assurance, d’accompagner les transformations et de saisir les opportunités professionnelles qui s’offrent à vous.

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Accueil >  Responsable Communication : missions, rôle et salaire

Responsable Communication : missions, rôle et salaire

Le responsable communication joue un rôle central dans la stratégie d’une entreprise. Son objectif ? Façonner et préserver une image cohérente, tout en créant un lien fort avec les différents publics, internes comme externes. Si vous aimez conjuguer stratégie et créativité, convaincre et défendre vos idées, ce métier pourrait bien être fait pour vous. Mais quelles compétences faut-il avoir ? Comment y accéder et quelles sont les perspectives d’évolution ? Voici un tour d’horizon complet.

responsable communication

Quel est le rôle d’un responsable communication ?

Dans un monde où l’information circule à une vitesse fulgurante, le responsable communication joue un rôle crucial. Sa mission principale consiste à définir et piloter une stratégie de gestion de la communication efficace, afin d’offrir à son entreprise une identité forte et une visibilité optimale.

Il doit analyser les tendances du marché, comprendre les attentes des clients et façonner un discours aligné avec la vision et les objectifs de la marque. Ce métier peut s’exercer dans une agence de communication ou directement au sein d’une entreprise, qu’il s’agisse d’une petite structure ou d’un grand groupe. chargé

Quelles sont ses tâches ?

Les actions s’articulent notamment autour de trois axes :

Communication externe : développer l’image de marque

Sans surprise, la communication externe est un pilier central du poste. En tant que responsable communication, vous serez amené à :

  • Concevoir des campagnes publicitaires,
  • Gérer les relations presse et les relations publiques,
  • Animer les réseaux sociaux,
  • Créer des articles de blog, des communiqués et des contenus engageants.

Chaque canal a ses spécificités, mais tous visent un même objectif : capter l’attention, construire une relation de confiance avec les consommateurs et renforcer l’image de marque. Chaque message doit être pertinent, impactant et aligné avec les valeurs de l’entreprise.

Communication interne : fédérer les équipes

Dans certaines structures, la communication interne et externe sont confiées à des interlocuteurs distincts, mais elles peuvent aussi être gérées par une seule personne. L’enjeu est de fluidifier la circulation des informations et de renforcer le sentiment d’appartenance des collaborateurs.

Un responsable communication veille aussi à la motivation des équipes, à la cohésion interne et à l’attractivité de l’entreprise pour de futurs talents. Il collabore étroitement avec les ressources humaines pour aligner les messages internes avec la culture de l’organisation.

Gestion de crise et protection de la réputation

Les bad buzz et crises d’image peuvent avoir des conséquences désastreuses, notamment à l’ère des réseaux sociaux où tout est scruté et amplifié ! Anticiper ces situations, élaborer des plans d’action et savoir communiquer efficacement en période de turbulences font partie des compétences indispensables du métier.

Une bonne gestion des communications de crise est essentielle. C’est elle aussi qui permettra de limiter l’impact négatif sur la réputation et le chiffre d’affaires de l’entreprise.

Quelles sont les autres missions du responsable de communication ?

Bien entendu, ce métier est tellement au cœur de la stratégie de l’entreprise que les responsables communications sont amenés à effectuer un grand nombre de missions annexes :

  • Analyse des performances : mesurer l’impact des actions grâce à des KPI, analyser les retombées médiatiques, l’engagement sur les réseaux sociaux et le trafic sur le site internet. Un bon retour sur investissement est essentiel pour justifier les actions mises en place.
  • Organisation d’événements : séminaires, conférences ou lancements de produits, chaque événement doit être pensé pour maximiser la visibilité et l’engagement des participants.
  • Veille et adaptation aux évolutions technologiques : l’univers de la communication est en perpétuel mouvement. Suivre les nouvelles tendances et maîtriser les outils innovants permet d’optimiser les stratégies de communication.

Quelles sont les compétences et qualités du responsable de communication ?

Pour exceller dans ce métier, le responsable communication doit posséder un large éventail de compétences et de qualités, faites à la fois de soft skills et hard skills :

  • Un excellent savoir être. La communication est avant tout une question de relationnel. Vous devez savoir convaincre, inspirer et fédérer.
  • De l’adaptabilité. Chaque journée est différente, avec son lot de nouveaux projets, de challenges et parfois d’imprévus. Il faut donc faire preuve de réactivité, être force de proposition et apporter des solutions rapidement.
  • De la créativité. Trouver le ton juste, développer des campagnes innovantes et marquer les esprits sont des compétences essentielles pour se démarquer face à la concurrence.
  • Maîtrise des outils de communication et création de contenu. la gestion des canaux de communication digitaux et traditionnels est essentielle. Une bonne maîtrise des outils de PAO, de montage vidéo et de gestion de contenu est un vrai plus.
  • Sens du relationnel et diplomatie. Ce métier est tout sauf un îlot de solitude ! Vous devez ainsi être capable de travailler en équipe, de négocier, d’être le porte-parole de la société et de pouvoir résoudre d’éventuels conflits.
  • Une forte capacité d’analyse. On pourrait appeler ça « avoir du flair ». Le responsable communication doit comprendre les tendances du marché, décrypter les attentes des consommateurs et ajuster sa stratégie en conséquence. C’est d’autant plus vrai dans les métiers du digital, qui évoluent sans cesse. Savoir exploiter les outils d’analyse de données vous permettra d’optimiser vos actions et de mesurer leur impact réel.

Comment devenir responsable communication ?

Plusieurs parcours permettent d’accéder à ce métier. Un Bac +3 en communication, en sciences de l’information ou en marketing ouvre les portes des postes juniors, tandis qu’un Bac +5, notamment en école de commerce ou en spécialisation en communication, offre des perspectives plus larges.

Le monde de la communication évoluant très vite, ce métier exige une veille constante et une envie d’apprendre en continu. La formation sur le tas est essentielle, mais il existe aussi des formations en ligne adaptées, comme le Master Marketing Stratégique de l’EDHEC, qui permet de développer à la fois des compétences fondamentales et opérationnelles pour élaborer des stratégies de communication percutantes et mesurables.

Lire aussi : Pourquoi la formation continue est-elle importante ?

Quelles sont les évolutions possibles du métier ?

Avec l’expérience, un responsable communication peut évoluer vers des postes de direction tels que :directeur communication ou communication manager. Il peut également choisir une spécialisation en communication digitale, en gestion de crise ou en communication RSE.

Quel salaire pour un responsable communication ?

Selon Glassdoor, la fourchette de salaire pour ce métier évolue entre 39 000 euros par an pour un poste junior et 52 000 euros pour les plus expérimentés. Si le salaire moyen s’élève à environ 48 000 euros, les postes dans les grandes entreprises, notamment en région parisienne, peuvent dépasser 65 000 euros par an, soit un salaire mensuel net d’environ 4 300 euros.

Des opportunités d’évolution nombreuses en entreprise… ou à son compte !

L’un des grands atouts de ce métier réside dans la diversité des débouchés et des perspectives d’évolution. Au sein d’une entreprise, l’évolution peut être rapide, et il n’est pas rare de voir des responsables communication intégrer le Codir ou le Comex, tant leur rôle est stratégique dans la gestion de la communication et l’image de l’organisation.

Vous pouvez également rejoindre un cabinet de conseil en communication et relations publiques, où vous aurez l’opportunité de travailler avec une grande variété de clients et de secteurs d’activité, allant des startups aux grands groupes, en passant par les PME et les associations.

Et bien sûr, si vous avez l’âme entrepreneuriale, créer votre propre agence de communication peut être une option passionnante. Votre portefeuille clients pourra alors s’étendre des startups aux grandes multinationales, en passant par les PME, les associations et les ONG, qui ont elles aussi un besoin croissant de visibilité et de communication efficace.

Enfin, ce métier permet d’intégrer des considérations RSE dans les stratégies de communication. De plus en plus d’entreprises cherchent à communiquer de manière responsable, en mettant en avant leurs engagements environnementaux et sociétaux. Une approche vertueuse qui renforce incontestablement la confiance du public, améliore la réputation et favorise un retour sur investissement durable pour les entreprises qui l’adoptent !

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Accueil >  RSE et management : comment intégrer la durabilité au cœur des stratégies d’entreprise

RSE et management : comment intégrer la durabilité au cœur des stratégies d’entreprise

La RSE est-elle un simple concept ou un véritable levier stratégique pour les entreprises ? Dans un monde où les enjeux environnementaux et sociaux prennent de plus en plus d’importance, les organisations ne peuvent plus se limiter à une performance économique pure. Elles doivent intégrer des pratiques responsables et durables pour assurer leur pérennité et répondre aux attentes de leurs parties prenantes. Mais comment se préparer à relever ce défi ?

Que signifie RSE ?

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne l‘engagement des entreprises à intégrer des considérations environnementales, sociales et économiques dans leur stratégie et leurs opérations. Elle repose sur la volonté d’allier performance économique et impact positif, en tenant compte des attentes des parties prenantes.

Quels sont les 3 piliers de la RSE ?

La RSE repose sur trois piliers fondamentaux :

  • Le pilier environnemental : limitation de l’empreinte carbone, gestion des ressources et développement de pratiques durables.
  • Le pilier social : respect des droits humains, conditions de travail équitables et égalité des chances.
  • Le pilier économique : gouvernance responsable, éthique des affaires et contribution au développement économique durable.

Pourquoi la RSE est importante ?

La RSE est essentielle car elle permet aux entreprises de répondre aux attentes sociétales tout en assurant leur pérennité. Elle améliore la réputation, renforce la fidélisation des clients et attire des talents sensibles aux enjeux éthiques. Elle permet aussi d’anticiper les réglementations futures et d’adopter une posture proactive face aux défis environnementaux et sociaux.

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Quel est l’intérêt de la RSE pour une entreprise ?

L’adoption d’une stratégie RSE apporte plusieurs bénéfices aux entreprises :

  • Différenciation concurrentielle : une entreprise engagée en RSE attire plus de clients et d’investisseurs responsables.
  • Innovation et efficacité : l’éco-conception et les modèles circulaires réduisent les coûts et ouvrent de nouvelles opportunités de marché.
  • Engagement des collaborateurs : les employés sont plus motivés et fidèles à une entreprise qui partage leurs valeurs.

Intégrer la durabilité au cœur des stratégies d’entreprise

Le management joue un rôle central dans l’intégration de la RSE au sein des organisations. Pour que la transformation soit efficace, les décideurs doivent adopter une approche stratégique, structurée et cohérente. Cela passe par :

  • La définition d’une vision claire : intégrer la durabilité dans la mission et les valeurs de l’entreprise.
  • L’implication des parties prenantes : mobiliser collaborateurs, clients, fournisseurs et investisseurs pour garantir une adhésion collective.
  • La mise en place d’outils et d’indicateurs : mesurer et suivre l’impact des initiatives RSE pour assurer leur efficacité.

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Enjeux RSE pour les entreprises en 2025 : les défis à relever

L’année 2025 marque une accélération des transformations en matière de RSE. Les entreprises ne peuvent plus se contenter d’initiatives symboliques : elles doivent intégrer des stratégies durables et mesurables pour répondre aux nouvelles attentes sociétales, réglementaires et environnementales. Voici les cinq enjeux majeurs qui façonneront la RSE en 2025.

1. Élargir l’engagement environnemental au-delà du carbone

Si la réduction des émissions de CO₂ reste essentielle, les entreprises doivent désormais adopter une approche plus globale de leur impact environnemental. En 2025, la gestion responsable des ressources devient un levier clé :

  • Préservation des écosystèmes : la biodiversité devient un indicateur central des stratégies RSE, avec des actions concrètes pour éviter la dégradation des milieux naturels.
  • Optimisation de l’utilisation des ressources : eau, matières premières, énergie… une meilleure gestion permet de limiter les gaspillages et d’améliorer la résilience des entreprises.
  • Modèle ERC (Éviter, Réduire, Compenser) : les entreprises doivent privilégier la prévention avant de chercher à compenser leurs impacts.

2. Renforcer l’adaptation aux changements climatiques

Avec la multiplication des phénomènes climatiques extrêmes, la résilience devient un impératif stratégique. Plutôt que de simplement limiter leur impact, les entreprises doivent anticiper et s’adapter :

  • Intégration du risque climatique : prise en compte des aléas météorologiques dans la gestion des infrastructures et des chaînes d’approvisionnement.
  • Investissement dans des solutions durables : matériaux plus résistants, diversification des sources d’énergie, innovation dans la logistique.
  • Sécurisation des activités : élaboration de plans d’urgence pour garantir la continuité en cas d’événements climatiques imprévus.

3. Se conformer aux nouvelles exigences de transparence (CSRD)

Les obligations en matière de reporting extra-financier deviennent de plus en plus strictes avec la mise en place de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Cette réglementation impose aux entreprises de :

  • Publier des données plus détaillées sur leur impact environnemental, social et de gouvernance (ESG).
  • Appliquer le principe de double matérialité, en évaluant non seulement l’impact de l’entreprise sur la société, mais aussi les risques que les enjeux RSE font peser sur l’entreprise elle-même.
  • Renforcer la traçabilité des engagements RSE pour éviter toute accusation de greenwashing et répondre aux attentes croissantes des consommateurs et investisseurs.

4. Digitaliser la RSE pour maximiser son impact

L’essor des technologies numériques offre aux entreprises de nouvelles opportunités pour améliorer leur engagement en matière de RSE. En 2025, l’accent est mis sur :

  • L’optimisation du suivi des performances RSE grâce à des outils de data analytics et d’intelligence artificielle.
  • La facilitation des initiatives solidaires via des plateformes de don et de mécénat intégrées aux outils de gestion RH.
  • L’automatisation du reporting ESG pour simplifier la collecte et la diffusion des données réglementaires.

5. Accélérer l’inclusion et la diversité au sein des organisations

La question de l’égalité et de l’inclusion occupe une place centrale dans les politiques RSE des entreprises. En 2025, les actions doivent être concrètes et mesurables :

  • Réduction des écarts de rémunération et amélioration de la transparence des politiques salariales.
  • Renforcement de l’inclusion des personnes en situation de handicap grâce à des dispositifs d’accompagnement et des aménagements adaptés.
  • Sensibilisation accrue aux discriminations et mise en place de formations dédiées à la diversité et à l’égalité des chances.

Pourquoi ces enjeux sont essentiels pour les entreprises ?

Intégrer ces priorités dans la stratégie RSE permet aux entreprises de répondre aux attentes sociétales, de renforcer leur compétitivité et de sécuriser leur pérennité. En anticipant ces transformations, elles se positionnent comme des acteurs engagés, capables de conjuguer performance économique et impact positif.

RSE à l’EDHEC : un engagement au cœur de la stratégie

L’EDHEC Business School intègre la RSE au centre de sa stratégie, affirmant ainsi son rôle d’acteur engagé dans les transformations économiques, sociales et environnementales. Avec son plan stratégique Générations 2050, l’école ambitionne d’accompagner la transition vers un modèle plus durable en intégrant la RSE à tous les niveaux : formation, recherche et partenariats.

Trois axes structurent cette démarche :

  • Réinventer les modèles d’entreprise vers un impact net positif
    L’EDHEC encourage les entreprises à aller au-delà de la simple réduction d’impact pour adopter des modèles qui génèrent un bilan positif sur la société et l’environnement. Cela implique une refonte des pratiques de gestion, une meilleure mesure des externalités et une approche durable de la performance.
  • Former les leaders de demain aux compétences de transformation
    La RSE est pleinement intégrée aux enseignements, avec un focus sur le développement de compétences en impact, allant de la pensée critique à l’action concrète. L’école accompagne ses étudiants pour qu’ils deviennent des acteurs du changement, capables de mettre en œuvre des stratégies durables et d’engager leurs organisations dans une transition responsable.
  • Accélérer la finance du climat et la transformation durable des marchés
    Consciente du rôle central de la finance dans la transition écologique, l’EDHEC met un accent particulier sur la finance du climat, en formant les étudiants et en développant des outils de recherche dédiés à l’investissement responsable.

En parallèle, l’EDHEC a intégré une politique de Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS), visant à réduire son empreinte carbone, à promouvoir l’inclusion et à intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans toutes ses initiatives.

En adoptant une approche transversale de la RSE, l’EDHEC se positionne comme un acteur clé du changement, préparant les professionnels et les organisations à relever les défis de demain avec éthique, innovation et engagement durable.

 

Se former pour piloter une transformation durable

Pourquoi suivre une formation en développement durable ?

Face aux défis environnementaux et sociétaux actuels, les entreprises ont besoin de leaders capables d’intégrer des pratiques durables à leurs stratégies. Une formation en développement durable permet d’acquérir des compétences clés en gestion du changement, innovation responsable et performance durable.

En suivant une formation spécialisée comme le Certificat Stratégie RSE : Piloter la transformation durable vous développez une approche structurée pour répondre aux nouvelles exigences du marché et créer un impact positif mesurable.

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Formation responsabilité sociale des entreprises

Pour accompagner cette transition, une formation RSE certifiante adaptée est essentielle. Le Certificat Stratégie RSE Online de l’EDHEC est conçu pour les professionnels souhaitant structurer et mettre en œuvre une stratégie RSE efficace. En 10 semaines, cette formation finançable avec votre CPF (Compte Personnel de Formation) permet de maîtriser les enjeux, mobiliser les parties prenantes et piloter une démarche alignée avec les meilleures pratiques.

Une formation diplômante plus longue, intégrant les enjeux sociétaux et environnementaux aux pratiques de management, peut également être envisagée. L’Executive Master Management à distance de l’EDHEC par exemple, également éligible au CPF, est un programme de management général rigoureux et complet et permet d’obtenir un titre RNCP de niveau 7 (équivalent Bac +5).

Formation RSE courte: le certificat RSE de l’EDHEC est-il fait pour vous ?

Choisir une formation RSE certifiante est une décision stratégique pour votre évolution professionnelle. Le Certificat Stratégie RSE : Piloter la transformation durable de l’EDHEC s’adresse aux professionnels souhaitant structurer et mettre en œuvre une approche responsable au sein de leur organisation.

Ce programme est conçu pour vous si :

  • Vous souhaitez intégrer la RSE dans la stratégie de votre entreprise et en faire un levier de transformation durable.
  • Vous aspirez à évoluer vers un rôle à responsabilité en RSE, que ce soit dans une entreprise, une institution ou une organisation à impact.
  • Vous voulez acquérir des compétences pratiques pour mettre en place des initiatives alignées avec les objectifs environnementaux et sociétaux actuels.
  • Vous recherchez une formation RSE CPF éligible au financement pour vous spécialiser tout en maintenant votre activité professionnelle.
  • Vous souhaitez obtenir un certificat RSE reconnu, attestant de votre expertise et vous permettant de valoriser vos compétences sur le marché du travail.

Le Certificat RSE de l’EDHEC vous offre une approche pragmatique, basée sur des cas concrets et des outils opérationnels pour structurer des stratégies d’impact efficaces.

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Accueil >  Accélérer sa carrière grâce au coaching en leadership

Accélérer sa carrière grâce au coaching en leadership

Que faut-il pour réellement progresser dans sa carrière ? Des compétences techniques solides, mais aussi une capacité à se connaître, à définir des objectifs ambitieux et à mobiliser les ressources nécessaires pour les atteindre. C’est là qu’intervient le coaching : un accompagnement structuré et personnalisé qui permet d’affiner sa posture professionnelle, de renforcer son leadership et d’évoluer avec assurance dans un environnement en constante mutation.

Bien plus qu’un simple levier, le coaching permet d’identifier les obstacles à son développement, d’exploiter pleinement son potentiel et de mettre en œuvre des stratégies concrètes pour progresser. Au sein de l’Executive Master Management online de l’EDHEC, le programme de coaching YouDrive constitue l’un de ses piliers essentiels. Conçu pour accompagner l’évolution de carrière des participants, il leur permet de renforcer leurs compétences managériales, d’élargir leur champ de responsabilités et de structurer leur trajectoire professionnelle, qu’il s’agisse d’une montée en compétence, d’une transition ou d’une réorientation. Certifié RNCP niveau 7 et éligible au CPF, l’Executive Master offre une formation reconnue qui s’inscrit dans une démarche d’excellence académique et professionnelle.

Cette approche s’appuie sur une philosophie de transformation, comme l’explique Muriel Cauvin, Coach et Responsable du Développement Professionnel : « Le coaching, c’est passer d’un état présent à un état désiré. Le coach est là pour permettre au coaché de trouver en lui ses propres forces pour lever des freins, des peurs et faire exploser des croyances limitantes en les remplaçant par des croyances aidantes. L’important, c’est de remplacer sa zone de panique par une zone d’apprentissage afin d’agrandir sa zone de liberté ! »

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Les composantes clés de YouDrive : un coaching adapté à vos ambitions

En quoi consiste YouDrive ?

YouDrive est un programme de coaching conçu pour répondre aux besoins des professionnels en quête d’évolution. Il combine sessions individuelles et collectives, encadrées par des coachs expérimentés, afin d’aider les participants à mieux se connaître, à clarifier leurs objectifs professionnels et à développer les compétences essentielles à leur progression.

À travers une approche structurée, YouDrive permet de :

  • Renforcer la conscience de soi, grâce à une introspection guidée et des outils d’évaluation avancés.
  • Définir une trajectoire professionnelle cohérente, en identifiant ses forces et les compétences à développer.
  • Bénéficier d’un accompagnement personnalisé, avec sept séances individuelles et sept séances collectives.
  • Optimiser sa stratégie de carrière, en développant ses techniques de recherche d’emploi et en activant des opportunités de réseautage.

Grâce à cet accompagnement sur mesure, les participants prennent pleinement le contrôle de leur développement professionnel et disposent des ressources nécessaires pour atteindre leurs objectifs avec confiance et efficacité.

Un coaching individuel pour structurer son évolution

Le coaching individuel joue un rôle clé dans le développement des participants, leur permettant d’affiner leur posture managériale et de formaliser un plan d’action professionnel clair. Loin d’être un simple accompagnement, ce processus repose sur une méthodologie rigoureuse et des outils d’évaluation avancés pour garantir un impact concret.

Les séances individuelles s’appuient notamment sur :

  • Un auto-positionnement structuré, avec des outils tels que les tests d’intelligence émotionnelle, le GAAT (test de raisonnement critique) et le modèle Insight Discovery®, permettant aux participants de mieux comprendre leurs compétences et leur mode de fonctionnement.
  • Un travail réflexif approfondi, guidé par le coach, pour définir des objectifs clairs et mesurables en lien avec leur évolution de carrière.
  • Une mise en application progressive, via des auto-défis personnalisés, visant à renforcer les pratiques managériales et à expérimenter de nouvelles approches dans leur environnement professionnel.
  • Une soutenance finale, devant le coach et un mentor, permettant aux participants d’évaluer leur progression et de bénéficier d’un retour structuré sur leurs avancées.

Avec sept séances individuelles réparties tout au long du programme, ce dispositif assure un suivi rigoureux et un accompagnement sur mesure, adapté aux ambitions et aux défis spécifiques de chaque participant.

Cet accompagnement structuré favorise une montée en compétences progressive et mesurable, un point souligné par Candice Jarre, Responsable de la gouvernance chez IFS, et alumni du programme :« Le coaching personnel a également été fondamental, me permettant de canaliser mon énergie et d’affiner mes compétences de leadership. L’apport concret du coaching individuel ? Un accompagnement personnalisé qui aide les participants à mieux exploiter leur potentiel, à structurer leur évolution et à prendre des décisions éclairées dans leur parcours professionnel.

Un coaching collectif pour développer son intelligence managériale

Au-delà du travail individuel, YouDrive intègre également un coaching collectif, conçu pour aider les participants à mieux collaborer et à renforcer leur capacité à travailler en équipe. S’inspirant des modèles de Schutz (inclusion, contrôle, ouverture) et de Katzenbach & Smith (équipes de haute performance), cette approche permet aux managers d’acquérir des outils concrets pour favoriser l’efficacité collective et l’engagement.

Le coaching collectif repose sur plusieurs piliers fondamentaux :

  • Un diagnostic d’équipe, afin d’identifier les dynamiques de groupe et les axes d’amélioration.
  • La construction d’une vision commune, permettant d’aligner les objectifs individuels et collectifs pour maximiser la performance.
  • L’expérimentation de pratiques collaboratives, en mettant en place des règles du jeu co-construites et formalisées.
  • Le travail sur des compétences clés, chaque participant s’engageant à développer un aspect spécifique du travail en groupe.
  • Une soutenance finale, où les participants présentent leur feuille de route collective et partagent les enseignements tirés du processus.

Avec sept séances collectives, ce dispositif permet aux managers de renforcer leur capacité à fédérer, à optimiser la dynamique de groupe et à développer une approche plus stratégique du travail collaboratif. Alumni Chloé Larsay, Directrice communication et marque – Gruppo San Donato, témoigne de l’impact de cette approche collective :
« Le coaching m’a permis de prendre confiance en mon leadership, de me révéler davantage au groupe et d’affirmer mes champs de compétences. » Ce retour d’expérience illustre pleinement la vocation du coaching collectif : offrir un cadre structurant où chaque participant peut s’affirmer, gagner en assurance et développer des compétences essentielles à la gestion d’équipe.

Un accompagnement carrière sur mesure : entretiens et mentorat

Au-delà du coaching, YouDrive intègre un accompagnement personnalisé pour aider les participants à structurer leur évolution professionnelle et à saisir de nouvelles opportunités. Cet accompagnement repose notamment sur des entretiens conseils carrière, conçus pour répondre aux besoins spécifiques de chaque participant, qu’il s’agisse d’une mobilité interne, d’une reconversion ou d’une montée en responsabilités. Ces échanges permettent d’obtenir un regard extérieur avisé sur son projet professionnel, d’affiner sa stratégie et d’identifier les leviers pour atteindre ses objectifs.

En complément, le mentorat joue un rôle clé dans le programme. Bénéficier du regard d’un mentor expérimenté permet d’élargir sa vision, de s’inspirer de parcours variés et d’apprendre des expériences de professionnels ayant évolué dans des environnements exigeants. Cet accompagnement encourage une réflexion approfondie sur son positionnement et sur les compétences nécessaires pour réussir dans des fonctions managériales stratégiques.

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Le co-développement : apprendre ensemble pour progresser

YouDrive repose également sur une approche collective d’apprentissage, au-delà des séances de coaching. Grâce au co-développement, les participants travaillent ensemble sur des problématiques réelles rencontrées dans leur pratique professionnelle. Inspirée de la méthode Champagne et Payette, cette démarche repose sur l’intelligence collective et l’échange de bonnes pratiques pour renforcer la capacité des managers à analyser des situations complexes et à prendre des décisions éclairées.

Ce format collaboratif favorise l’entraide et l’apprentissage par l’expérience, tout en permettant aux participants de développer des compétences en écoute active, en analyse critique et en résolution de problèmes. Encadrées par un coach d’apprentissage, ces sessions offrent un cadre structuré et dynamique, où chacun contribue à la progression du groupe tout en affinant ses propres compétences.

Grâce à ces différentes dimensions – coaching, mentorat et co-développement – YouDrive ne se contente pas d’accompagner les participants dans leur montée en compétences : il leur offre une véritable immersion dans un écosystème d’apprentissage qui favorise une transformation professionnelle durable.

Le coaching à chaque étape du parcours académique et professionnel

Le coaching ne se limite pas aux managers et aux cadres en activité : il constitue un levier essentiel à chaque étape du développement professionnel, dès le début des études. C’est pourquoi EDHEC Online intègre également un programme de coaching structuré dans son Bachelor of Science Online, avec un accompagnement sur mesure pour aider les étudiants à révéler leur potentiel et à mieux se préparer aux exigences du monde professionnel.

Contrairement au coaching de l’Executive Master Management, qui accompagne les managers dans l’optimisation de leur posture et de leur leadership, le programme YouDrive dans le BSc est conçu pour aider les étudiants à identifier leurs talents et à développer leur confiance en eux dès le début de leur parcours. À travers des séances de coaching individuel et collectif, ils apprennent à renforcer leur intelligence émotionnelle, à mieux comprendre leurs forces et à affiner leur capacité à collaborer efficacement.

Dès le niveau Bachelor, cette approche leur permet d’acquérir des compétences essentielles en gestion des émotions, en communication et en travail d’équipe – autant d’atouts indispensables pour réussir leur entrée sur le marché du travail et évoluer dans un environnement professionnel exigeant.

Un coaching conçu pour une progression continue

L’Executive Master Management ne se limite pas à transmettre des connaissances : il prépare les participants à évoluer durablement dans leur rôle de manager. Grâce à une approche complète combinant coaching, mentorat et co-développement, ils acquièrent une vision stratégique et des compétences essentielles pour naviguer avec assurance dans des environnements professionnels en mutation. Cet accompagnement structuré leur permet de mieux anticiper les défis, de renforcer leur leadership et d’adopter une posture managériale adaptée aux exigences du monde professionnel.

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Accueil >  Chef de produit : tout savoir sur ce métier transversal

Chef de produit : tout savoir sur ce métier transversal

Vous aimez les métiers offrant des missions variées, transversales et positionnées au cœur de la stratégie de l’entreprise ? La fonction de chef de produit pourrait parfaitement vous correspondre. Qu’il s’agisse du luxe, de la tech, de la grande distribution ou encore du digital, ce poste clé exige une vision à 360° du marché, des consommateurs et des tendances. Très recherchés par les entreprises, les candidats doivent néanmoins maîtriser un large éventail de compétences pour répondre aux exigences du poste.

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Quel est le rôle d’un chef de produit ?

Le chef de produit occupe un rôle central dans le succès d’une entreprise, d’autant plus aujourd’hui avec la transformation numérique des organisations. Véritable chef d’orchestre, il analyse le marché, anticipe les attentes des consommateurs et oriente les choix stratégiques pour concevoir et positionner les meilleurs produits et services. Son intervention couvre l’ensemble du cycle de vie du produit, depuis sa conception jusqu’à sa mise sur le marché, en passant par la gestion du cycle et l’optimisation des performances. Il supervise la mise en œuvre des actions nécessaires en lien avec les équipes de production, marketing chef de projet et commerciales afin d’adapter l’expérience utilisateur et optimiser la promotion des produits.

Quelles sont les missions du chef de produit ?

Impossible de s’ennuyer dans ce métier ! Son champ d’action est large, impliquant plusieurs missions complémentaires :

  • Analyse du marché et veille concurrentielle : Suivi des tendances, étude des comportements des consommateurs et anticipation des évolutions du marché à partir de données chiffrées et de retours clients.
  • Définition de la stratégie produit : Construction d’un plan d’action intégrant le positionnement, le prix, le ciblage marketing et la distribution, tout en veillant à l’équilibre entre attentes des clients et objectifs de rentabilité.
  • Conception et développement : Supervision de la création du nouveau produit ou du service en collaboration avec les équipes techniques, tout en s’assurant du respect des délais et du budget.
  • Coordination des équipes internes : Collaboration avec les services marketing, commercial, R&D, production et logistique pour garantir une exécution fluide et éviter les silos.
  • Lancement et suivi des performances : Analyse des ventes, des retours clients et de l’efficacité des campagnes publicitaires afin d’optimiser les résultats et ajuster la stratégie si nécessaire.

Le chef de produit doit également gérer les actions promotionnelles et veiller à la cohérence de la gamme de produits afin de maximiser leur succès sur le marché.

Quelles sont les compétences requises du Chef de Produit ?

Le métier exige une large palette de compétences, bien au-delà de la seule expertise sectorielle. Un chef de produit performant doit être à l’aise avec les données, la stratégie et l’opérationnel, tout en sachant évoluer dans un environnement en constante mutation. Il doit également maîtriser la gestion du cycle des produits, depuis leur conception jusqu’à leur retrait du marché, afin d’optimiser leur rentabilité et leur pertinence face aux attentes des consommateurs.

Compétences techniques essentielles

  • Une capacité d’analyse pointue : repérer les tendances, identifier de nouveaux leviers d’amélioration, interpréter des données chiffrées… Il doit savoir transformer ces insights en décisions stratégiques grâce à son sens de l’analyse.
  • Une vision marché à 360° : comprendre les besoins des consommateurs, mais aussi les évolutions réglementaires et concurrentielles.
  • Une bonne connaissance des techniques marketing et commerciales : il doit maîtriser les stratégies de tarification, de gestion du cycle produit, ainsi que les enjeux liés aux centrales d’achat et aux réseaux de distribution.
  • Une maîtrise de l’anglais : un atout indispensable, notamment dans les industries des biens où les échanges internationaux sont fréquents.

Savoir-être et soft skills : des qualités tout aussi importantes pour le chef de produit marketing

Les compétences techniques ne suffisent pas. Un chef de produit efficace doit également posséder des qualités humaines et relationnelles solides :

  • Un esprit de synthèse et une communication fluide : il doit pouvoir articuler clairement une vision et convaincre des parties prenantes variées, du comité de direction aux équipes marketing et techniques. Une aisance relationnelle est donc recommandée.
  • Une curiosité permanente : rester en veille sur les innovations, les nouveaux modèles économiques et les évolutions du secteur, notamment dans les différents secteurs d’activité où il évolue.
  • Une capacité à gérer la pression : entre deadlines serrées et enjeux financiers, il doit garder le cap et prendre des décisions éclairées sous contrainte.
  • Un état d’esprit agile et orienté solutions : un produit ou une stratégie peut ne pas fonctionner comme prévu. Savoir ajuster rapidement son approche et apprendre de ses erreurs est une compétence clé pour rester performant sur le long terme.

Quelle formation pour devenir chef de produit ?

Le métier de chef de produit repose sur un savant mélange entre des compétences innées (comme l’analyse et le relationnel) et des savoir-faire acquis (techniques, stratégiques, marketing). C’est pourquoi une formation spécialisée est souvent incontournable pour accéder à ce poste.

Dans la majorité des cas, les chefs de produit sont titulaires d’un Bac +5 type Master, obtenu via une formation initiale en école de commerce, en marketing ou en gestion, ou encore à travers une spécialisation en formation continue. Les formations en ligne comme le MSc Marketing Stratégique ou l’Executive Master Management permettent d’acquérir une vision approfondie des marchés et des tendances et vous permettent de développer les compétences clés pour piloter des produits ou services à forte valeur ajoutée.

L’objectif ? Comprendre les enjeux d’un environnement en perpétuelle évolution et devenir un véritable moteur d’innovation et de performance pour son entreprise. Si vous souhaitez vous reconvertir, plusieurs offres d’emploi proposent des postes accessibles après des formations certifiantes ou une expérience significative dans un domaine connexe.

Quel est le salaire d’un chef de produit ?

Un chef de produit junior peut espérer gagner un salaire compris entre 25 000 et 35 000 euros bruts par an.

Ce métier étant stratégique, il attire l’attention des recruteurs, qui n’hésitent pas à approcher des profils expérimentés, notamment sur les plateformes professionnelles comme LinkedIn. C’est d’autant plus vrai dans des secteurs exigeants comme le luxe, l’automobile ou l’industrie, où les grandes entreprises recherchent activement des talents et proposent des rémunérations attractives.

Selon la taille de l’entreprise et le niveau de responsabilité, un chef de produit avec plusieurs années d’expérience peut voir son salaire évoluer entre 5 000  et 6 000 euros bruts par mois. À noter que la majorité des rémunérations sont fixes, avec une part variable généralement faible, lorsqu’elle existe.

Un métier tourné vers l’avenir

Vous aimez relever de nouveaux défis ? Bonne nouvelle, ce métier pourrait bien répondre à vos attentes. En plus de sa transversalité et de sa responsabilité de garantir la performance des produits ou services de l’entreprise, la mission de chef de produit évolue avec son temps. Aujourd’hui, le chef de produit n’est pas seulement un stratège commercial, mais aussi un acteur du changement, capable de concilier performance économique et impact positif.

Il doit intégrer des critères de durabilité dès la conception d’un nouveau produit, en prenant en compte les évolutions réglementaires et technologiques. Les marges de manœuvre sont nombreuses : intégrer une démarche développement durable dans la stratégie de l’entreprise, s’adapter aux évolutions réglementaires et technologiques, ou encore prendre en compte des critères de durabilité dans le processus de création et de vente d’un produit ou d’un service. Si vous souhaitez donner du sens à votre évolution de carrière, ce type de poste pourrait parfaitement vous convenir !

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Accueil >  Améliorer ses compétences en 2025 : Pourquoi la formation continue est-elle importante ?

Améliorer ses compétences en 2025 : Pourquoi la formation continue est-elle importante ?

Le rapport sur l’avenir des emplois 2025 du Forum Économique Mondial met en lumière une réalité saisissante : 78 millions de nouveaux emplois sont attendus d’ici 2030, mais seulement pour ceux qui possèdent les compétences adéquates. Comment vous préparer pour le marché de demain ? Quel rôle la formation continue peut-elle jouer ?

L’amélioration des compétences est au cœur de ce changement, vous permettant de vous adapter et de prospérer. En poursuivant un diplôme avancé, vous pouvez élargir vos connaissances, acquérir de l’expérience pratique et obtenir les nouvelles compétences nécessaires pour vous démarquer dans le marché du travail compétitif et exigeant d’aujourd’hui.

Découvrez comment nos programmes entièrement en ligne peuvent vous préparer aux exigences changeantes du marché.

Pourquoi l’amélioration des compétences est la clé pour 2025 et au-delà ?

Selon les insights du rapport du Forum Économique Mondial, basés sur des données de plus de 1 000 entreprises, l’écart de compétences apparaît comme l’obstacle le plus critique à la transformation des affaires. Près de 40% des compétences professionnelles devraient évoluer de manière significative, avec 63% des employeurs identifiant déjà cela comme leur principal défi.

Alors que l’expertise technologique dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la Big Data et la cybersécurité est en pleine expansion, des compétences non techniques comme la pensée créative, la résilience et l’agilité restent tout aussi cruciales. Selon Euronews, « démontrer une volonté d’apprendre » est devenue la compétence la plus demandée dans l’UE, apparaissant dans plus de 26 % des annonces d’emploi en ligne pour des compétences transversales. Le travail d’équipe est une autre compétence très recherchée, soulignant l’importance de combiner les capacités techniques et interpersonnelles.

À l’EDHEC, nos programmes sont conçus pour évoluer en lien avec les exigences du marché, garantissant que les participants sont équipés pour relever les défis futurs et devenir les leaders de demain. Notre approche pédagogique intègre les connaissances théoriques avec l’application pratique, permettant aux participants de traduire leurs apprentissages en succès dans le monde réel.

Les emplois les plus demandés qui façonneront l’avenir

À mesure que les industries évoluent, certains emplois devraient connaître une croissance significative, stimulée par les avancées technologiques et les changements sociétaux. Selon les découvertes du Forum Économique Mondial, les rôles dans l’intelligence artificielle (IA), les big data et le machine learning figurent parmi les professions les plus en croissance et les plus précieuses dans les années à venir.

Pour les professionnels, investir dans l’amélioration des compétences pour les rôles axés sur les données et la technologie peut être particulièrement bénéfique. Ces domaines sont non seulement en expansion rapide mais sont également au cœur de l’innovation et de la croissance économique future. Le rôle de l’apprentissage en ligne est au centre de cette transition de carrière pour combler cet écart de compétences généralisé et préparer les participants à la transformation du marché du travail. À l’EDHEC, nous proposons au sein de nos programmes des cours dédiés à l’IA et au machine learning, garantissant que les participants sont prêts à répondre aux exigences du marché et à relever les défis futurs.

L’innovation est au cœur de l’approche de l’EDHEC en matière d’apprentissage en ligne. Cet engagement envers l’excellence a récemment été reconnu par un prix Bronze aux FOME Learning Design Awards 2024, soulignant notre approche holistique pour répondre aux principaux défis de l’éducation en ligne. Grâce à des initiatives comme le « Impact-ED Framework », nous garantissons l’excellence académique, favorisons la collaboration et intégrons l’IA de manière transparente au bénéfice des étudiants et du corps professoral.

Le rapport sur l’avenir des emplois 2025 a également mis en lumière les rôles en croissance rapide et en déclin, largement influencés par les avancées en IA, en robotique et en accessibilité numérique.

Fastest growing and declining jobs by 2030

On voit la dominance des rôles axés sur la technologie tels que les spécialistes de big data, les spécialistes de l’IA et du machine learning, et les développeurs de logiciels parmi les emplois les plus en croissance. En revanche, les rôles traditionnels tels que les employés de bureau de poste et les employés de saisie de données sont en déclin, reflétant l’impact de l’automatisation et de la transformation numérique. Ce contraste souligne l’urgence de l’amélioration des compétences dans les domaines très demandés comme l’IA, la science des données et la cybersécurité pour rester compétitif dans le marché du travail en évolution.

Les 10 compétences en plus forte croissance d’ici 2030

Selon le rapport du Forum Économique Mondial, les employeurs prévoient que 39 % des compétences essentielles au travail connaîtront des changements significatifs d’ici 2030. Les compétences technologiques devraient gagner en importance plus rapidement que tout autre domaine dans les cinq prochaines années, avec l’IA, la Big Data, les réseaux et la cybersécurité, et la littératie technologique en tête de liste.

Voici les 10 compétences en plus forte croissance qui façonneront la main-d’œuvre du futur :

L’apprentissage continu et l’amélioration des compétences sont essentiels pour prospérer dans ce marché du travail en rapide évolution. Investir dans l’éducation aide les employés à développer un mélange unique de compétences techniques et non techniques, leur permettant de réussir. Cela bénéficie également aux entreprises en favorisant l’innovation, en améliorant l’adaptabilité et en garantissant une compétitivité à long terme dans un environnement dynamique.

Le rôle de la formation continue dans la rencontre de ce défi

L’amélioration des compétences n’est plus facultative—c’est une nécessité pour prospérer dans les industries rapidement évolutives d’aujourd’hui. Les programmes en ligne de l’EDHEC sont conçus de manière unique pour fournir les connaissances et l’expérience nécessaires pour exceller dans des rôles très demandés, avec des cours innovants et complets qui aident les participants à acquérir les compétences les plus demandées et à mettre à jour leurs connaissances.

Des programmes en ligne innovants pour votre croissance professionnelle :

Leadership, Négociation et Réflexion stratégique

  • MBA : Développez des capacités solides en leadership, négociation et réflexion stratégique pour avoir un impact dans un environnement commercial mondial.
  • Executive Master Management : Améliorez votre leadership, vos capacités de décision et votre expertise en gestion pour naviguer dans les défis organisationnels complexes.

Data

Global Business & Management Skills

Marketing

Expertise Financière et Croissance Durable

  • Master of Science Corporate Finance : Développez une compréhension approfondie de la finance d’entreprise pour favoriser une croissance durable et une prise de décision stratégique.

Découvrez tous nos programmes

 

Un apprentissage flexible pour les professionnels

Si vous travaillez actuellement et ressentez le besoin de développer des compétences pour faire progresser votre carrière et sécuriser votre avenir, vous pouvez continuer à travailler tout en suivant un programme en ligne à l’EDHEC. Nos programmes entièrement en ligne combinent flexibilité et praticité, facilitant ainsi pour les professionnels la gestion de leur éducation avec leurs engagements professionnels et personnels. L’approche d’apprentissage pratique garantit que les nouvelles compétences peuvent être immédiatement appliquées à votre vie professionnelle.

Du point de vue des alumnis : La valeur de la formation continue

Il n’y a pas de meilleur moyen de comprendre l’impact de la formation continue qu’en entendant directement ceux qui l’ont vécue. Nos anciens partagent comment EDHEC Online les a aidés à avancer dans leurs compétences et à atteindre leurs aspirations professionnelles.

Gustav Ekström, alumni du MBA en ligne et directeur des ventes chez Vestas, dit : « Poursuivre le MBA à l’EDHEC m’aidera à obtenir les compétences de leadership nécessaires au futur de ma carrière, à penser d’un point de vue stratégique et à incorporer différents styles de leadership. »

Michael Favat, alumni du MSc en Data Management & Business Analytics et directeur des opérations de CRM et de marketing global chez Vishay Intertechnology, Inc., partage : « Ce programme m’a fourni une mise à jour solide des connaissances et également un nouvel ensemble de compétences dans le domaine des sciences des données. Et cela influencera certainement mon leadership et la valeur que je peux apporter dans mes missions et objectifs à venir. »

Ces témoignages mettent en lumière le pouvoir transformateur des programmes d’EDHEC Online, permettant aux professionnels d’améliorer leurs compétences et d’avoir un plus grand impact dans leurs industries.

Explorez nos témoignages

Commencez aujourd’hui pour impacter demain

L’avenir du travail change rapidement, et 2025 est l’année pour prendre en main votre carrière. Les opportunités augmentent, mais l’écart de compétences aussi. Améliorer vos compétences maintenant vous préparera aux demandes de demain et vous aidera à vous démarquer dans un marché compétitif.

Chez EDHEC Online, nous proposons un portefeuille de programmes, allant des MSc aux MBA, Executive Master, et au-delà, conçus pour vous doter des compétences et des connaissances nécessaires pour prospérer.

 

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Accueil >  Responsable Marketing :
Un métier stratégique au carrefour de la créativité et des données

Responsable Marketing :
Un métier stratégique au carrefour de la créativité et des données

Vous aimez les marques, l’innovation et l’analyse de données ? Le métier de Responsable Marketing est peut-être fait pour vous. Ce poste stratégique exige créativité, rigueur et polyvalence. Il demande un savant mélange de compétences techniques (hard skills) et humaines (soft skills), très prisées par les entreprises aujourd’hui. Intéressé ? Découvrez les compétences clés, le parcours à suivre et les perspectives d’évolution d’un Responsable Marketing.

Le métier de responsable marketing

Quelles sont les missions du responsable marketing ?

Le responsable marketing a pour rôle de mettre en place toutes les opérations nécessaires pour promouvoir les produits ou services de sa société. Il est donc un acteur clé dans la définition et la mise en œuvre des actions marketing d’une entreprise. Pour faire simple, derrière chaque marque se cache, dans la quasi-totalité des cas, un chargé de marketing.

Dans les années 90, cette mission était généralement occupée par le directeur des ventes. Mais l’avènement d’Internet et notamment des réseaux sociaux a considérablement modifié la fonction et donné naissance au développement de stratégies multicanales voire omnicanales.

Quel est le rôle d’un manager marketing ?

Cette personne occupe un rôle polyvalent au sein de l’entreprise. Ses principales actions de marketing sont les suivantes :

  • Stratégie marketing : Il élabore et met en œuvre la stratégie globale de l’entreprise, en définissant les objectifs, les cibles et les actions à mener pour atteindre les objectifs commerciaux. Cela inclut l’utilisation de leviers spécifiques, comme le marketing direct, pour communiquer de manière personnalisée et ciblée avec les clients potentiels. Ces actions permettent également de renforcer l’efficacité de la force de vente dans ses interventions sur le terrain.
  • Innovation : Il est en veille constante des tendances du marché et identifie les opportunités de développement de nouveaux produits ou services pour maintenir l’entreprise à la pointe de la concurrence.
  • Communication : Il est responsable de la gestion de l’image de marque et met en place des campagnes de communication efficaces pour toucher les consommateurs et renforcer la notoriété de l’entreprise. Il peut aussi être amené à devoir manier un anglais professionnel, notamment s’il évolue dans une entreprise internationale.
  • Analyse de performance : Il mesure l’efficacité des actions marketing grâce à des outils d’analyse (Google Analytics, Contentsquare, etc.), crée des tableaux de bord en conséquence, et ajuste la stratégie pour optimiser les résultats si besoin.
  • Management d’équipe : Selon la taille de l’entreprise, il peut être amené à manager des équipes de collaborateurs spécialisés dans différents domaines (digital, création, relation presse). La réussite de ses missions, souvent liées au développement commercial, repose sur des compétences solides en gestion de projets et en management d’équipe, que ce soit en interne ou en externe avec le soutien d’agences de communication si nécessaire.
  • Veille concurrentielle : Il suit de près l’évolution du marché, les nouvelles tendances et les innovations de son secteur pour anticiper les changements et adapter sa stratégie en conséquence.

Les compétences techniques du responsable marketing

Vous souhaitez décrocher un emploi dans ce secteur ? Si les compétences techniques sont indispensables (hard skills), des compétences comportementales (soft skills) sont également essentielles. Découvrons-les plus en détail.

Les Hard Skills indispensables pour travailler dans le marketing

  • Maîtrise des outils numériques : Au-delà de la simple connaissance des réseaux sociaux, un responsable marketing doit être à l’aise avec une panoplie d’outils : SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) pour améliorer la visibilité d’un site web, SEA (publicité en ligne) pour générer du trafic qualifié, CRM (gestion de la relation client) pour fidéliser la clientèle, etc. Il est aussi attentifs aux possibilités offertes par l’intelligence artificielle (IA) et la  Big data.
  • Analyse de données : Les données sont la matière première du marketing moderne. Par exemple, un Responsable Marketing peut analyser les données de navigation sur un site web pour optimiser l’expérience utilisateur ou étudier les comportements d’achat pour personnaliser les offres.
  • Sens du business : Ce travail implique aussi d’avoir une vision stratégique de l’entreprise et de comprendre les enjeux économiques. La personne doit donc connaître son entreprise sur le bout des doigts, sa gamme de produits, ainsi que le milieu concurrentiel dans lequel elle évolue.. Son objectif est simple : garder toujours une longueur d’avance sur ses concurrents !

Les Soft Skills : la touche personnelle

  • Adaptabilité : Le marché d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celui des années 90, tout comme il était bien différent après la Seconde Guerre mondiale. Vous l’aurez compris, puisque le marché évolue en permanence, le responsable marketing doit pouvoir s’adapter rapidement aux changements et saisir les nouvelles opportunités qui se présentent.
  • Communication : La communication est au cœur du métier de responsable marketing. Ce dernier doit donc être capable de présenter ses idées de manière claire et convaincante, tout en ayant un sens de l’écoute vis-à-vis de son environnement.
  • Curiosité : Puisque le marché évolue sans cesse, le Responsable Marketing doit également évoluer avec lui ! Cela implique de la curiosité et de l’agilité intellectuelle pour comprendre les attentes et les évolutions des consommateurs.
  • Créativité : Le responsable marketing teste souvent de nouvelles idées, ajuste et adapte ses stratégies en fonction des besoins du marché et du secteur d’activité dans lequel il évolue.

Comme vous le constatez dans les exemples ci-dessus, vous devez avoir une solide formation si vous souhaitez évoluer dans ce corps de métier, tout en restant assoiffé d’apprentissage. Cela impose qu’il ne faut pas hésiter à se remettre en question pour développer sa culture marketing et à se former tout au long de sa carrière pour rester à la pointe des évolutions du marché.

Les formations en ligne, telles que le MSc Marketing Stratégique de l’EDHEC, s’inscrivent parfaitement dans cette dynamique. Elles proposent des enseignements adaptés aux nouvelles tendances et aux attentes des entreprises, afin de préparer les futurs leaders du marketing à relever les défis de demain.

Quelles études faire pour trouver un emploi de responsable marketing ?

Dans responsable marketing, il y a responsable ! Cela signifie qu’on ne débute généralement pas à ce poste en tant que jeune diplômé, mais après un certain nombre d’années d’expérience. C’est normal, car il est nécessaire d’avoir une très bonne connaissance de son entreprise et du secteur en général. La plupart des professionnels du domaine ont  des diplômes dans des disciplines comme le marketing, la gestion ou l’économie. Vous pouvez ainsi passer par un parcours comme :

  • Bac+3/Bac+4 : Par exemple, un Bachelor en marketing, comme le BSc Marketing Digital en ligne de l’EDHEC.
  • Bac+5 : Un master en école de communication ou de commerce est un diplôme particulièrement apprécié par les recruteurs. Le Master of Science (MSc) Marketing Stratégique en ligne de l’EDHEC allie les fondamentaux du marketing, l’analyse de données et une expérience pratique.
  • Enfin, si vous souhaitez vous spécialiser davantage et viser des postes de directeur, un MBA en marketing, comme le MBA en ligne de l’EDHEC, est idéal pour challenger votre vision traditionnelle du business. Ces formations poussées vous permettent de répondre aux challenges et opportunités d’un marché en constante évolution.

Lire aussi : Explorer les frontières du marketing : retour sur l’atelier 2024 « Impactful Consumer Research » de l’EDHEC

Quel est le salaire d’un responsable marketing ?

D’après l’Observatoire 2023 FrenchWeb des rémunérations dans le digital, le salaire médian pour un poste de responsable marketing peut atteindre jusqu’à 70 000 euros par an pour un senior vivant en région parisienne, et 60 000 euros hors de la capitale. Pour les profils juniors, le salaire en début de carrière peut commencer à 33 000 euros par an, avec une moyenne de carrière à 46 000 euros bruts, soit environ 2 800 euros de salaire par mois.

Les enjeux futurs du métier de chargés de marketing

Porté par les bouleversements technologiques et les mutations des comportements des consommateurs, le travail de chargé de marketing est en constante évolution. Avec notamment deux enjeux majeurs à la clé :

L’explosion des canaux digitaux et le ciblage ultra-personnalisé

La multiplication des canaux digitaux offre aux marques des opportunités inédites pour toucher leurs audiences. Dans un environnement de travail en constante évolution et face aux nouveaux modes de consommation, les réseaux sociaux, moteurs de recherche et email marketing sont des leviers essentiels pour générer des leads et booster le chiffre d’affaires.

L’entrée de la RSE dans la communication des entreprises

Difficile, voire impossible, aujourd’hui d’ignorer les pratiques responsables, éthiques et durables pour les chargés de marketing. Et pourtant ! Selon une étude OpinionWay menée en 2023 avec l’Adetem (association des professionnels du marketing), 41 % des marketeurs estiment que les fonctions marketing et communication n’ont pas su s’emparer de façon satisfaisante des enjeux RSE.

Intégrer la dimension responsable au cœur des campagnes marketing n’est donc plus une option, mais une nécessité. Pour les responsables marketing, cette évolution représente bien plus qu’un défi : c’est une véritable opportunité.  Ils enrichissent ainsi leurs parcours professionnels tout en contribuant à des projets porteurs de valeur qui répondent  aux attentes des clients.

Ces nouvelles approches permettent également d’impliquer l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise – partenaires, sous-traitants, collaborateurs, mais aussi consommateurs – dans une démarche collective et cohérente. C’est l’occasion de fédérer autour de valeurs partagées et de transformer les campagnes marketing en leviers de changement positif.

 

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Stratégie omnicanale : qu’est-ce que c’est et comment la mettre en place ?

Les consommateurs d’aujourd’hui sont exigeants et bien informés. Ils abandonnent les parcours d’achat traditionnels au profit d’expériences omnicanales, fluides et personnalisées à chaque étape de leur parcours. C’est pourquoi les entreprises doivent également adopter l’omnicanal pour mieux répondre aux attentes de leurs clients. Comment mettre en place cette stratégie et pourquoi est-elle recommandée pour acquérir de nouveaux clients ? Nous vous disons tout dans cet article !

stratégie omnicanale

Définition de la stratégie omnicanale

La stratégie omnicanale (ou omnicanal) intègre tous les canaux de communication et de distribution d’une entreprise pour offrir une expérience client homogène. C’est au fond le contraire d’une stratégie multicanale où chaque support fonctionne de manière indépendante.

Exemple de communication omnicanale :

  • Un client commence ses recherches sur un moteur de recherche, se rend ensuite en magasin pour essayer un produit, et finalise son achat sur l’application mobile de la marque tout en bénéficiant d’un suivi personnalisé par e-mail.

Vous le voyez donc bien dans cet exemple, l’omnicanalité, c’est penser les actions stratégiques de façon globale et interconnectée pour offrir une expérience client optimale. Et cela vaut aussi bien pour le B2C que pour le B2B ! Dans une étude de McKinsey publiée en 2021, les clients B2B déclarent utiliser depuis l’ère post-covid 10 canaux distincts pour interagir avec leurs fournisseurs tout au long du parcours décisionnel, contre une moyenne de 7,5 en 2019 et 5 en 2016.

Quelle est la différence entre une stratégie multicanale et omnicanale ?

Pour bien visualiser la différence entre ces deux types de communications, imaginez un orchestre. Dans le multicanal, plusieurs instruments sont joués (magasin, site web, réseaux sociaux), mais chacun suit sa propre partition, sans coordination. Dans l’omnicanal, en revanche, chaque instrument (canal) est harmonisé pour créer une seule et même mélodie. Là où le multicanal offre plusieurs expériences isolées, l’omnicanal propose au final une symphonie cohérente !

Les avantages d’une stratégie marketing d’entreprise omnicanale

L’omnicanalité offre de nombreux avantages pour votre entreprise, tant en termes d’expérience client que de performance commerciale. En voici quelques exemples :

  • Plus de cohérence : L’expérience client est unifiée et cohérente sur tous les canaux, que ce soit en ligne ou en magasin.
  • Meilleure connaissance client : Grâce à la centralisation des données issues de différents canaux, vous obtenez une vision complète du comportement de vos clients.
  • Efficacité opérationnelle : En synchronisant tous vos canaux, vous optimisez vos ressources, rationalisez vos opérations, réduisez vos coûts et améliorez l’engagement de vos collaborateurs.

Quelles sont les exemples de stratégies omnicanales ?

Les exemples de parcours client présentés ci-dessous présentent la stratégie mise en place par différentes entreprises dans le monde, dans différents secteurs d’activité. Vous en connaissez probablement certaines et en avez peut-être même déjà fait l’expérience !

  • Disney.  La firme aux grandes oreilles est devenue maîtresse en matière de stratégie omnicanale, car elle offre un univers cohérent et immersif. L’expérience commence souvent bien avant la visite d’un parc, avec des campagnes marketing ciblées et des applications mobiles permettant de réserver des billets, de suivre les files d’attente et de personnaliser son séjour. Une fois sur place, vous pouvez consulter les disponibilités des restaurants en temps réel ainsi que le temps d’attente pour chaque attraction. L’idée de Disney est de tout faire pour que l’expérience du client/visiteur/consommateur soit globale.

 

  • Sephora.  La marque française est connue pour proposer une expérience beauté holistique et personnalisée à son public cible. Les magasins physiques servent de véritables laboratoires de beauté où les clientes peuvent tester les produits, bénéficier de conseils personnalisés et participer à des ateliers. Cette approche omnicanale est renforcée par une présence active sur les réseaux sociaux et des partenariats avec des influenceurs. Car oui, la communication est aujourd’hui essentielle dans une stratégie omnicanale ! Nous allons y revenir.

 

  • Starbucks.  L’enseigne américaine est un des pionniers de l’omnicanal. Via son application mobile, elle permet de commander sa boisson préférée en quelques clics, puis de la récupérer dans le magasin de son choix. Cette intégration entre le digital et le physique est l’une des clés pour offrir aujourd’hui une expérience personnalisée réussie.

C’est quoi une approche omnicanale ?

Les données, toujours les données !

La data, c’est le nerf de la guerre des organisations modernes. Puisque l’approche omnicanale donne une place centrale au client, encore faut-il comprendre quels sont les besoins et envies de ce dernier. La création d’une base de données est donc primordiale dans la mise en place de cette stratégie à 360°.

Le recueil peut se faire via les différents canaux à votre disposition : site web, application mobile, magasins physiques, réseaux sociaux, etc.  Vient ensuite le second point crucial pour la mise en œuvre de cette stratégie : le traitement de ces données. Vous devez en effet les analyser attentivement pour identifier les tendances, les opportunités d’amélioration et personnaliser l’expérience client.

Cartographiez le parcours client

Ici, il s’agirait presque de dessiner une carte au trésor, où vous identifiez tous les points de contact entre votre entreprise et vos clients. Là encore, la première étape passe par l’analyse de votre site web, de l’application mobile, des réseaux sociaux, des magasins physiques… Sans oublier le service client ! Un tour sur le site Trustpilot.com, l’un des leaders mondiaux dans le domaine de l’avis client, montre à quel point un service client réactif et à l’écoute améliore votre image de marque et apporte un avantage concurrentiel.

Adaptez les contenus sans modifier les messages

Adaptez vos contenus à chaque canal, mais gardez toujours votre message central intact ! Les clients doivent pouvoir reconnaître votre voix et votre ton, que ce soit sur votre site web, vos réseaux sociaux, ou en magasin. Il s’agit au final d’un exercice de style qui demande à la fois une bonne compréhension du message initial ainsi qu’un certaine touche de créativité.

Soyez toujours à l’écoute

L’omnicanal exige une certaine souplesse pour répondre aux nouvelles habitudes de consommation.  Les clients vous font remonter des remarques ou ont des remarques sur votre programme de fidélité? Prenez-les en compte pour ajuster votre stratégie si cela correspond aux nouvelles tendances du marché.

Vous pouvez aussi avoir une démarche proactive et solliciter vous-même vos cibles. Plusieurs solutions vous permettent de le faire aujourd’hui : sondages sur les réseaux sociaux, questionnaires de satisfaction, installation d’un programme d’analyse des données, etc.

Pensez long terme, globalement

Adopter une stratégie omnicanale, c’est plus qu’un simple ajustement temporaire de vos canaux de communication. Outre une attention renforcée sur les retours des clients, tenez-vous informés des évolutions technologiques pouvant améliorer l’expérience client (intelligence artificielle, chatbots, etc.). Et si cela doit s’accompagner d’un engagement envers la formation continue de vos équipes ou vous-même, foncez !

Les formations en ligne, telles que le MSc Marketing Stratégique Online, offrent une excellente opportunité d’explorer de nouvelles approches stratégiques et tactiques en marketing, avec un accent particulier sur la stratégie omnicanale.

Lire aussi : Développer sa créativité en 7 étapes

L’IA : nouvel eldorado de l’omnicanal ?

L’intégration de l’intelligence artificielle dans l’approche omnicanale offre de nouvelles perspectives pour renforcer la relation avec vos clients. Création de contenus personnalisés, intégration et analyse des données, analyse prédictive pour anticiper les comportements et préférences des cibles…

L’entreprise Levi’s, par exemple, a accru ses ventes de 15 % depuis qu’elle a recours à Connectif, une solution d’IA qui adapte la communication à chaque client (SMS, mail, notifications push), en fonction de ses habitudes de communication.

Attention cependant ! L’IA est un formidable outil, mais elle ne doit jamais remplacer l’humain, surtout dans le service client. Vos clients apprécieront toujours la touche personnelle et l’empathie qu’un humain peut offrir, notamment dans des situations complexes ou émotionnellement chargées.

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Accueil >  Tout sur le Titre RNCP et ses atouts pour réussir votre parcours professionnel

Tout sur le Titre RNCP et ses atouts pour réussir votre parcours professionnel

Dans le paysage professionnel actuel, se démarquer sur le marché du travail nécessite des compétences reconnues et adaptées aux besoins des entreprises. Parmi les certifications les plus recherchées s’impose le Titre RNCP, un véritable atout pour booster sa carrière. Mais qu’est-ce qu’un titre RNCP de niveau 7, en quoi se distingue-t-il d’un diplôme, et pourquoi est-il si avantageux, notamment grâce à son lien avec le Compte CPF ?

Qu’est-ce qu’un Titre RNCP ?

Un Titre RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) est une certification délivrée par France Compétences, l’organisme chargé d’accréditer les formations professionnelles en France. Il atteste de compétences spécifiques directement applicables dans un cadre professionnel.

  • Un classement par niveaux : Les titres RNCP sont classés en fonction de leur niveau de qualification. Par exemple, le Titre RNCP niveau 7 correspond à un Bac+5 ou un Master, validant des compétences avancées en gestion, stratégie ou expertise technique.
  • Une reconnaissance nationale et européenne : Les certifications RNCP, reconnues par l’État français, s’inscrivent également dans les standards européens, facilitant la mobilité professionnelle.
  • Un Code RNCP unique : Chaque titre est associé à un code permettant d’identifier rapidement ses caractéristiques et les métiers visés.

Titre RNCP et Diplôme : Quelles différences ?

Bien que souvent confondus, un titre RNCP et un diplôme répondent à des objectifs différents :

  • Un diplôme est une reconnaissance académique délivrée par un établissement d’enseignement supérieur, souvent généraliste et orientée vers des savoirs théoriques.
  • Un titre RNCP, en revanche, est une certification professionnelle axée sur des compétences opérationnelles, reconnue par l’État et adaptée aux besoins du marché.

Ces deux types de reconnaissance ne sont pas incompatibles. Ils peuvent être complémentaires pour favoriser une insertion professionnelle réussie et offrir une expertise combinant théorie et pratique. L’Executive Master Management Online de l’EDHEC délivre à la fois un Titre RNCP de niveau 7 et un diplôme d’établissement.

Les avantages d’un Titre RNCP niveau 7

Obtenir un titre RNCP offre de multiples bénéfices :

  1. Reconnaissance des employeurs : Gage de qualité, il rassure les recruteurs sur les compétences spécifiques du candidat.
  2. Spécialisation et professionnalisation : Contrairement à des diplômes souvent généralistes, le titre RNCP cible des compétences précises et opérationnelles.
  3. Accessibilité grâce au CPF : Un titre RNCP est éligible au Compte CPF, permettant de financer la formation et de la rendre accessible à un large public. Découvrez nos formations éligibles au CPF, notamment notre Executive Master Management Online ainsi que nos certificats spécialisés : Certificat Stratégie RSE et Certificat IA & Transformation Digitale.

Des compétences reconnues grâce au titre RNCP

Le titre RNCP se distingue par sa capacité à valider des compétences spécifiques et directement applicables dans le monde professionnel. Contrairement à des formations purement académiques, cette certification repose sur l’évaluation des savoir-faire, savoir-être et connaissances dans des situations concrètes. Des outils innovants tels que des études de cas, des mises en situation, et des évaluations orales ou écrites permettent de garantir que les candidats maîtrisent les compétences attendues par les employeurs.

Cette approche pragmatique assure une adéquation parfaite entre les qualifications des certifiés et les besoins du marché, faisant du titre RNCP un véritable atout pour toute carrière.

CPF et RNCP : Comment financer votre formation ?

Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un dispositif qui permet à chaque salarié, indépendant ou demandeur d’emploi d’accumuler des droits à la formation tout au long de sa carrière. Les certifications RNCP, notamment celles de niveau 7, sont éligibles au financement via ce compte. Voici comment en profiter :

  • Consulter mon compte CPF : Pour vérifier vos droits, connectez-vous à la plateforme dédiée, « Mon CPF », et découvrez les formations éligibles.
  • Financement simplifié : Utilisez vos droits CPF pour couvrir tout ou partie des frais de formation, sans avance de frais.

En savoir plus sur le CPF

L’Executive Master Management: Un Titre RNCP niveau 7 reconnu

Le programme Executive Master Management en ligne de l’EDHEC délivre un Titre RNCP niveau 7, gage de qualité et de reconnaissance professionnelle.

Les points forts du programme

  • Des compétences opérationnelles : Ce programme permet de développer des savoir-faire en management stratégique, leadership, et pilotage de projets complexes.
  • Une pédagogie innovante : Évaluations basées sur des mises en situation réalistes, études de cas et jeux de rôle pour valider les compétences concrètes.
  • Éligibilité au CPF : Le programme peut être financé via Mon Compte Formation, offrant une solution accessible et avantageuse pour les professionnels en reconversion ou montée en compétences.

Pourquoi choisir EDHEC Online ?

Opter pour un programme online de l’EDHEC délivrant un titre RNCP, c’est :

  • Investir dans une formation reconnue par l’État et les entreprises.
  • Profiter d’un accompagnement personnalisé pour garantir l’acquisition des compétences.
  • Bénéficier d’une formation flexible et compatible avec vos engagements professionnels, financée par le CPF.

 

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Accueil >  Evolution de carrière : Comment les formations en ligne de l'EDHEC accélèrent votre réussite

Evolution de carrière : Comment les formations en ligne de l'EDHEC accélèrent votre réussite

Les programmes en ligne de l’EDHEC, tels que l’Executive Master Management et le Bachelor of Science, offrent une formation alignée sur les attentes des employeurs, aidant les professionnels à se positionner avantageusement sur le marché du travail. Ces formations innovantes ont permis à de nombreux diplômés d’atteindre leurs objectifs de carrière, avec des impacts mesurables sur les salaires et l’évolution professionnelle.*

Evolution de carrière - EDHEC Online

Des formations en ligne pour transformer son parcours professionnel

L’évolution de carrière en chiffres

Les diplômés des programmes en ligne de l’EDHEC connaissent une évolution professionnelle significatives.

Selon une étude menée sur les promotions de l’Executive Master Management Online et du Bachelor of Science Online*, l’insertion des diplômés à l’Executive Master dans les postes visés à 6 mois atteint 75% reflétant la capacité du programme à former et accompagner ses participants vers leurs objectifs professionnels. Les deux années suivantes renforcent cette dynamique, avec une progression vers des CDI stables de 100% des diplômés.

Candice Jarre, diplômée du programme, partage : « L’EDHEC m’a ouvert les yeux sur des manières de penser différentes […] pour embrasser une vision plus globale des affaires. » Elle souligne également l’importance du coaching, qui a été fondamental, lui permettant de canaliser son énergie et d’affiner ses compétences de leadership.

Pour les diplômés du Bachelor of Science, les résultats sont tout aussi impressionnants. 80% ont progressé professionnellement ou bénéficié d’une augmentation salariale dans les six mois suivant leur formation. 58% ont décroché de nouveaux postes dans des secteurs porteurs.

Jessy Martin, diplômé du Bachelor Online et Consultant Social Media, affirme : « Si vous cherchez une formation diplômante en ligne challengeante, je vous recommande fortement les programmes EDHEC Online ! J’ai adoré le coaching, un véritable “game changer” pour le développement de carrière.” 

Une augmentation salariale significative

Au-delà des perspectives de carrière, les formations diplômantes en ligne de l’EDHEC permettent une montée en compétences rapide et valorisée. La même étude constate une augmentation de salaire moyenne de 16% dans les 6 mois pour les diplômés du Bachelor of Science Online, et jusqu’à 17% pour les diplômés de l’Executive Master Management Online. 

Ces chiffres confirment l’impact des formations de l’EDHEC sur l’avancement de carrière et la valorisation des compétences sur le marché du travail.

Quelles sont les évolutions possibles de carrière après une formation en ligne avec l’EDHEC ?

L’Executive Master Management vous permet d’accéder à de plus larges responsabilités au sein d’une organisation et à des postes de Dirigeant, Directeur ou Responsable commercial, Responsable e-commerce, ou encore Directeur ou Responsable de Centre de profit. Avec cette formation, vous devenez acteur du changement, capable de gérer une business unit sur les volets stratégiques, humains et financiers.

Le Bachelor of Science est un véritable tremplin pour l’évolution de carrière qui permet d’accéder à des postes à responsabilités dans le domaine du digital tels que Responsable Marketing Digital, Responsable Acquisition, Traffic Manager, ou avec de forts enjeux business, tels que Responsable e-commerce, Responsable d’enseigne, Chef des ventes, etc.

Des formations accessibles et pertinentes pour faire évoluer sa carrière

Les programmes en ligne de l’EDHEC s’adressent à une grande variété de profils et ciblent les secteurs à forte demande, tels que le management d’équipe, le commerce, ou encore le marketing digital, avec des compétences directement transférables.

L’Executive Master Management Online

L’Executive Master Management Online de l’EDHEC est un programme d’excellence destiné aux professionnels souhaitant faire évoluer leur carrière tout en conciliant formation et obligations professionnelles. Accessible 100 % à distance, il offre une approche personnalisée grâce à des modules interactifs, des études de cas réels et un coaching individuel. Ce programme délivre un diplôme de niveau Bac +5, reconnu par l’État (titre RNCP niveau 7), et permet aux futurs managers de développer des compétences stratégiques en leadership, gestion d’équipes et transformation des organisations, ainsi que leurs soft skills. Conçu pour répondre aux exigences des entreprises, il forme des managers prêts à relever les défis d’un environnement professionnel en constante évolution. Le programme est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF).

Bachelor of Science Online

Les programmes Bachelor of Science Online, spécialisés en Management et Commerce ou en Marketing Digital, s’adressent aux étudiants et jeunes professionnels désireux de renforcer leur employabilité dans des secteurs dynamiques. Alliant flexibilité et rigueur académique, ces formations 100 % en ligne proposent une pédagogie innovante axée sur des projets concrets, des certifications métier et un accompagnement personnalisé. Ces diplômes de niveau Bac +3 permettent d’acquérir des compétences clés recherchées par les employeurs, telles que la maîtrise des outils digitaux, les stratégies marketing, et la gestion commerciale, ouvrant la voie à des carrières ambitieuses dans le digital, le commerce ou l’entrepreneuriat.

Grâce à des contenus pédagogiques innovants et à un coaching individualisé, EDHEC Online offre une éducation d’excellence qui transforme les ambitions professionnelles en réalités concrètes.

 

(*) Enquête menée auprès de 45 diplômés de l’Executive Master Management sur 3 promotions entre 2021 et 2022, et après de 125 diplômés du Bachelor of Science Online sur 5 promotions entre 2021 et 2023. 

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Accueil >  Simulation en marketing stratégique : Quand le Bachelor Online confronte ses participants à la réalité des entreprises

Simulation en marketing stratégique : Quand le Bachelor Online confronte ses participants à la réalité des entreprises

Le Bachelor of Science en ligne de l’EDHEC propose une expérience pédagogique unique combinant connaissances théoriques, travaux collaboratifs sur des cas réels, et coaching individuel et collectif. Avec la simulation en marketing stratégique et responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les participants ont l’opportunité de mettre en pratique des concepts théoriques dans un environnement compétitif et réaliste.

Ce business game, conçu pour reproduire les défis actuels du monde des affaires, se distingue par sa capacité à combiner théorie et pratique, offrant ainsi une immersion totale aux participants.

 

Fusionner Théorie et Pratique par la Simulation

Le Business Game est avant tout « un jeu de simulation qui se concentre principalement sur les domaines du marketing et du commercial », explique Laura Haddad, academic mentor au sein du programme.

Cette simulation évolue constamment, ajoutant de nouvelles dimensions qui reflètent les exigences du marché actuel, comme le digital ou la RSE. Les objectifs pédagogiques du Business Game sont clairement définis : « Le premier, c’est de faire travailler les participants autour des concepts de stratégie marketing et de RSE », continue Laura. En simulant la gestion d’une entreprise sur dix ans, les étudiants sont confrontés à « l’analyse du marché, le ciblage et le positionnement, l’analyse concurrentielle et le marketing opérationnel », les préparant efficacement à des rôles décisionnels dans leur future carrière.

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Développer des Compétences Décisionnelles Grâce à une Simulation Immersive

L’un des principaux atouts de cette simulation est la diversité des compétences développées par les participants. En se confrontant à l’analyse du marché, au ciblage et positionnement, à l’analyse concurrentielle et au marketing opérationnel, les étudiants apprennent à naviguer dans des scénarios complexes et variés.

 

« Sans une bonne organisation, il est impossible de réussir dans le jeu, car il y a beaucoup de données à analyser et de décisions à prendre, » souligne Laura. Cette rigueur prépare les étudiants à assumer des rôles décisionnels et stratégiques dans leur future carrière. En plus de ces compétences techniques, les participants sont amenés à réfléchir aux pratiques de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), renforçant ainsi leur capacité à intégrer la durabilité dans leurs décisions marketing.

Une Expérience d’Immersion Complète et Enrichissante

Pour Nicolas Degand, étudiant au sein du Bachelor et participant à la simulation, le début du Business Game était intimidant mais s’est rapidement transformé en une expérience enrichissante : « Au début, tout me semblait compliqué, mais une fois que j’ai commencé à utiliser le logiciel, j’ai trouvé l’interface assez intuitive.

L’aspect pratique du jeu se révèle être un atout majeur : « Le jeu m’a permis de me sentir en immersion et d’explorer des aspects pratiques, ce qui était très enrichissant pour moi. »

Apprentissage sous Pression : Une Préparation au Monde Professionnel

La compétition et les contraintes de temps ajoutent une dimension supplémentaire de réalisme au jeu. « Nous avons vite réalisé qu’une compréhension globale était essentielle, » continue Nicolas, décrivant comment cette expérience les a poussés à sortir de leur zone de confort.

Ce dynamisme oblige les étudiants à développer des compétences en gestion de stress et en prise de décision rapide, des atouts indispensables dans le monde professionnel d’aujourd’hui.

team work setting

 

Cette simulation est bien plus qu’un exercice académique ; c’est une véritable préparation aux défis du monde des affaires. En travaillant sous pression et en temps réel, les participants acquièrent une expérience précieuse, les armant pour devenir les leaders de demain. En outre, elle permet de sensibiliser les étudiants aux enjeux de la responsabilité sociétale, en renforçant la notion de circularité dans leurs actions marketing. Cette simulation représente un atout stratégique du Bachelor Online, garantissant que les diplômés de l’EDHEC soient non seulement théoriquement compétents mais également prêts à affronter les réalités du marché avec assurance et expertise.

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Accueil >  L'International BBA Online de l'EDHEC : une formation adaptée pour artistes et sportifs !

L'International BBA Online de l'EDHEC : une formation adaptée pour artistes et sportifs !

L’International BBA Online de l’EDHEC Business School offre une solution innovante pour les artistes et les sportifs de haut niveau qui souhaitent combiner leur passion avec des études supérieures. À travers les témoignages de Monica Barbotte, Margaux Pernet, Bénédicte Leclerc, Capucine Perrot et Lorine Schild, étudiantes du programme, découvrons comment cette formation en ligne permet de répondre aux besoins spécifiques de ces profils atypiques.

EDHEC Online BBA

Les avantages du BBA Online

1. Flexibilité et Autonomie

Une formation sur mesure

L’un des avantages majeurs du BBA Online est la flexibilité qu’il offre, essentielle pour les artistes et sportifs dont les emplois du temps sont souvent imprévisibles. Monica Barbotte, danseuse professionnelle au Ballet de Leipzig, explique : « Ce que je préfère dans cette formation à distance, c’est que je choisis les modules que je souhaite passer en toute autonomie, c’est à moi de fixer mes propres objectifs et ça, c’est ce que j’apprécie le plus. »

Cette flexibilité permet aux étudiants de s’adapter à leurs engagements professionnels sans compromettre leurs études.

Un rythme adaptable

Capucine Perrot, danseuse classique à Lyon, témoigne également de l’importance de cette flexibilité : « Ce que je préfère, c’est la flexibilité, le fait de pouvoir travailler où on veut, quand on veut et dans les conditions que l’on veut ! » Grâce à cette adaptabilité, elle parvient à organiser ses journées de manière à intégrer ses cours du BBA Online après ses entraînements intensifs.

2. Soutien et Accompagnement Personnalisé

Un encadrement pédagogique constant

Un autre atout du BBA Online réside dans l’accompagnement personnalisé dont bénéficient les étudiants. Margaux Pernet, actrice et mannequin, souligne l’importance de l’encadrement : « J’ai été très soutenue par ma tutrice Isabelle Mari qui m’a toujours encouragée, soutenue et félicitée… ça nous donne confiance ! » Cet accompagnement joue un rôle crucial, particulièrement lorsque les étudiants se sentent isolés en raison de la nature à distance de la formation.

Une aide précieuse en temps difficile

Bénédicte Leclerc, violoniste alto au Conservatoire National de Paris, partage un sentiment similaire : « Je remercie ma tutrice Marjorie Thompson qui m’aide dans l’organisation de mes cours et aussi comme soutien moral. Elle a toujours été là pour me donner des conseils et positiver sur une situation. » Ce soutien constant aide les étudiants à surmonter les moments de doute et à maintenir leur motivation.

3. Organisation et Rigueur

Une gestion du temps exemplaire

Combiner une carrière artistique ou sportive avec des études nécessite une organisation rigoureuse. Lorine Schild, patineuse artistique, nous décrit sa routine : « Je m’entraîne et dès que je rentre après les entraînements, je travaille mes cours. Souvent, j’arrive quand même à me prendre un moment pour moi, pour me reposer, parce que c’est aussi important. » L’équilibre entre études et entraînements exige une gestion du temps précise et une discipline de fer.

Des journées bien remplies

Capucine Perrot illustre également ce besoin d’organisation : « Je danse 6 jours sur 7… je prends une pause et je vais travailler mes cours de l’EDHEC, de 20h à 22h tous les soirs. » Adapter son emploi du temps pour inclure des sessions d’études après des journées épuisantes montre la détermination nécessaire pour réussir dans ce format d’apprentissage.

4. Résilience et Détermination

Surmonter les défis

La persévérance est une qualité essentielle pour les étudiants du BBA Online, particulièrement lorsque des défis imprévus surviennent. Monica Barbotte se rappelle une période particulièrement difficile : « Je me suis retrouvée à étudier en coulisse, sur scène, parfois à l’hôtel. Ce n’était pas facile parce que je n’avais pas forcément des conditions optimales pour réviser, mais finalement, j’ai relevé le défi ! » Cette capacité à s’adapter à des conditions d’étude non idéales est un témoignage de la résilience développée par les étudiants.

Garder ses objectifs en vue

Bénédicte Leclerc met également en avant cette détermination : « Le conseil que je donnerais, c’est d’être déterminé. Il faut pouvoir garder bien en tête ses objectifs et c’est ce qui fait que l’on ne lâche pas. » La capacité à maintenir le cap malgré les difficultés est un trait commun parmi ces étudiants.

Alors… prêts à vous former ?

Le BBA Online de l’EDHEC Business School offre une opportunité unique aux artistes et sportifs de haut niveau de poursuivre des études supérieures tout en menant des carrières exigeantes. Grâce à sa flexibilité, son accompagnement personnalisé et la discipline qu’il exige, ce programme permet à des profils atypiques de réussir et de se préparer à un avenir professionnel diversifié.

Les témoignages de Monica, Margaux, Bénédicte, Capucine et Lorine illustrent parfaitement comment cette formation en ligne peut transformer des défis en opportunités, en soutenant les ambitions de ceux qui refusent de choisir entre passion et éducation.

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Accueil >  Former les managers à la transition durable avec l’atelier 2tonnes

Former les managers à la transition durable avec l’atelier 2tonnes

D’ici 2050, pour respecter l’Accord de Paris, et donc limiter le réchauffement climatique, chaque Français devra émettre au maximum 2 tonnes d’équivalent de CO2 par an. Aujourd’hui, on s’approche plutôt des 10 tonnes de CO2 par personne et par an. Il devient donc de plus en plus urgent pour chaque citoyen de comprendre les enjeux du changement climatique. Mais aussi, les leviers d’action (individuels et collectifs) dont ils disposent pour faire bouger ce statu quo – que cela soit dans leur vie personnelle comme professionnelle.

Afin d’accompagner cette prise de conscience et de faciliter le passage à l’action des professionnels engagés, l’Executive Master Management Online de l’EDHEC propose aux managers de demain des modules intégrant une forte notion de durabilité, comme un cours sur la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Pour aller plus loin, l’EDHEC propose également son Certificat Exécutif en ligne, le Certificat Stratégie RSE, une formation dédiée aux professionnels souhaitant structurer et piloter efficacement une démarche RSE au sein de leur organisation. Allant encore plus loin dans la pratique, Christophe Abrial, Directeur du Programme, a intégré au cursus l’atelier 2tonnes. Ce serious game permet aux participants de sortir de l’inaction et de découvrir des outils concrets pour réduire leurs émissions carbone. Zoom sur ce format inédit !

Atelier 2tonnes - EDHEC Online

Les enjeux d’un programme académique centré autour de la RSE

Aujourd’hui, les conséquences du changement climatique se font ressentir au sein des entreprises – avec un impact généralement négatif. Les enjeux de la RSE sont désormais cruciaux : que cela soit pour attirer des talents en donnant du sens à leurs missions professionnelles, ou fidéliser des consommateurs toujours plus engagés, les organisations sont amenées à devenir de réels acteurs du changement.

Pour Christophe Abrial, il devient essentiel d’intégrer les questions de durabilité dans les curriculum de management et leadership.

« Aujourd’hui, il est impossible de former des managers ou des décideurs sans tenir compte de la transition écologique, en particulier du changement climatique. Celui-ci affecte déjà les affaires et la vie quotidienne, et son importance ne fera que croître. »

Le programme intègre en effet une dimension de durabilité forte et volontaire, avec des cours tels que la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), qui aborde la dimension collective de la durabilité et de l’impact positif, et un cours de Management et Comportement Durable, qui traite de la dimension individuelle. De plus, le mémoire de fin d’études, le « Sustainable Impact Project », doit nécessairement inclure une dimension sociétale ou environnementale en lien avec la transition climatique.

La dimension RSE de la formation peut aussi se révéler être un réel avantage sur le CV. Le programme permet en effet aussi de passer un certificat de Référent Engagé RSE en partenariat avec l’AFNOR. Une belle distinction, qui enrichit le parcours académique et booste l’employabilité des managers engagés !

L’atelier 2tonnes : le passage à l’action

Les objectifs de l’atelier 2tonnes ? « Sensibiliser les managers, actuels et futurs, à la transition écologique et à l’impact du réchauffement climatique sur la conduite des affaires. »  poursuit Christophe Abrial. À travers ce module de 3 heures, les leaders découvrent les clés et les outils pour passer à l’action, prendre des dispositions pour réduire leur empreinte carbone et évaluer leur politique RSE.

L’enjeu est donc d’offrir une dimension écologique et durable aux formations en management plus classiques. Mais aussi, d’encourager une démarche collective et solidaire, qui ne soit pas uniquement contraignante pour les entreprises. Concilier objectif lucratif et impact positif : c’est le défi posé par l’atelier !

L’importance de la co-création et animation sur les enjeux de RSE

Toujours dans cette approche permettant de passer de l’action individuelle au collectif, l’atelier 2tonnes s’appuie sur la co-création et la co-animation pour dynamiser l’apprentissage. Aurélie Bourgereau, participante de l’Executive Master depuis novembre 2023, a ainsi eu l’opportunité de co-animer l’atelier : « J’avais déjà participé à l’atelier auparavant, ainsi qu’a plusieurs fresques comme la Fresque du Climat. On m’a donc proposé de co-animer l’atelier. Ayant la volonté de travailler dans le domaine de la transition écologique, j’ai saisi l’opportunité comme un challenge personnel ! »

Ce rôle de co-animation s’est avéré être une réelle valeur ajoutée à la fois pour Aurélie et le reste de sa cohorte : « Les autres participants ont accueilli cette initiative de manière positive, reconnaissant ainsi l’importance de sortir de sa zone de confort et d’adopter de nouveaux rôles dans un environnement d’apprentissage. » précise Christophe Abrial. Aurélie Bourgereau ajoute : « J’ai appris à cadrer et intervenir de manière bienveillante. J’ai abordé l’expérience aussi comme un exercice de développement personnel. »

L’atelier, qui a lieu au début du programme, renforce la cohésion de la cohorte. En travaillant ensemble et en prenant des décisions collectives, les participants apprennent à mieux se connaître et à collaborer efficacement.

Lisez l’interview complète d’Aurélie Bourgereau

Le serious game, un format efficace pour apprendre

La pédagogie non culpabilisante et la méthodologie ludique, sur lesquelles se fonde l’atelier, sont les deux principaux leviers de satisfaction de ses participants. Ces derniers sont en effet encouragés à prendre conscience de leur empreinte carbone et agir collectivement pour la réduire.

Tout au long du serious game, ils peuvent ainsi suivre leur évolution, à la fois individuelle et collective, à travers une courbe dynamique de leur impact carbone. La ludification permet donc d’illustrer très concrètement les efforts qui permettent de faire baisser le volume d’émissions (aussi bien dans les actes du quotidien que dans des choix plus politiques ou économiques).

Chaque participant ressort de l’expérience avec un plan d’action concret, un point très important pour se sentir armé face au changement climatique et ne pas sombrer dans l’éco-dépression.

Cet atelier invite aussi les apprenants à remettre en question leurs habitudes, les poussant ainsi à sortir de leur zone de confort. Ils peuvent surtout développer de nouvelles compétences stratégiques, comme la négociation, la prise de décision collectives, etc. Autant d’armes indispensables aux managers modernes en particulier, et aux citoyens en général.

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Accueil >  Données et santé : comment la data transforme le secteur médical

Données et santé : comment la data transforme le secteur médical

Selon une étude menée par le Ponemon Institute, la santé représenterait à elle seule plus de 30 % des données mondiales. Du fameux dossier médical aux données collectées dans le cadre d’essais cliniques, sans oublier les objets connectés… la data sanitaire est partout. 

Données et santé sont si étroitement liées que l’on parle désormais de “santé quantifiée”. Mais le Big Data est-il une simple conséquence de la digitalisation de la santé (hausse des téléconsultations, popularité des plateformes) ? Ou a-t-il le potentiel de transformer la manière dont nous étudions, prévenons et prenons en charge la maladie ? 

Dans cet article, nous nous penchons sur les nombreuses manières dont la données transforme les soins de santé. Mais aussi, sur les conséquences (pas toujours heureuses) de l’intrusion de la data dans notre système sanitaire. Et les garde-fous à mettre en place pour limiter les défis éthiques qu’elle peut poser ! 

données et santé

1. Mieux prendre en charge les maladies grâce aux données en santé 

Saviez-vous qu’en moyenne, il faut 2,6 milliards de dollars et plus de 12 années pour développer de nouveaux médicaments et les mettre sur le marché ? La science des données permettrait de diminuer significativement l’investissement en temps et en argent que cela représente. Le Big Data permettrait par exemple de réduire d’au moins deux années la période de tests d’une nouvelle molécule. L’entreprise BenevolentAI a même développé une intelligence artificielle capable de créer de nouveaux médicaments ! 

Données et santé peuvent aussi s’allier pour améliorer la prévention des maladies. On pense bien évidemment aux appareils de tracking qui détectent plus rapidement un éventuel problème de santé. Elles le font notamment en prenant en compte l’historique et les informations génétiques du patient. 

En ce qui concerne le diagnostic, l’usage de la data peut aider à réduire les risques d’erreurs. Selon la National Academies of Sciences, Engineering and Medicine, ces derniers touchent près de 12 millions d’Américains chaque année. La conséquence ? Entre 40 000 et 80 000 décès par an. Un chiffre énorme qui pourrait être réduit par une meilleure exploitation des données. 

La data se révèle aussi efficace pour sauver des vies, notamment en améliorant la précision des diagnostics par imagerie médicale. L’IA peut apprendre à mieux interpréter un IRM ou une radio en identifiant des schémas dans ces données visuelles. À terme, les machines pourraient détecter une tumeur ou toute autre anomalie avec plus de précision que les experts humains.  

2. Améliorer l’efficacité opérationnelle du secteur de la santé 

Au-delà de ces prouesses encourageantes, le Big Data n’est pas uniquement un levier intéressant en matière de prise en charge. Il est également implémenté au niveau organisationnel afin daméliorer l’efficacité ainsi que la rentabilité des structures de soins. 

Dans un secteur confronté à de fortes difficultés de recrutement, la data peut aider les chefs d’équipe et d’établissement à savoir combien de personnes ils devront recruter pour faire face à un pic de grippe, par exemple.  

Ainsi, en analysant les taux d’admission des patients sur les années précédentes ainsi que l’efficacité du personnel, les responsables peuvent affecter de manière plus optimale leur personnel à certains services.   

3. Renforcer le suivi des patients grâce à la digitalisation des dossiers médicaux

En automatisant le stockage et le traitement des données médicales, le Big Data facilite également le suivi des patients. Ces dossiers digitalisés permettent aux professionnels de santé d’avoir un accès beaucoup plus facile aux antécédents de ces derniers et donc à prodiguer des soins de meilleure qualité.  

Néanmoins, la digitalisation des dossiers médicaux pose encore de nombreuses questions sur le plan éthique. Le contrôle de l’accès à ces données doit être le plus rigoureux possible pour éviter que des données sensibles et confidentielles ne tombent entre de mauvaises mains.  

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4. Renforcer l’engagement des patients dans leur parcours de soin 

L’accès à la donnée mais surtout la vulgarisation de son analyse (via des représentations visuellement attractives et compréhensibles grâce au data storytelling) participe également à l’engagement des patients. L’intérêt des consommateurs pour les appareils connectés et les données comme la fréquence cardiaque ou les heures de sommeil montre un intérêt de nombreux particuliers à prendre un plus grand soin de leur santé – en s’appuyant sur la mesure de leurs données personnelles ! C’est aussi une opportunité pour responsabiliser les individus et leur donner plus de contrôle sur leur santé.  

Par exemple, une fréquence cardiaque élevée et une insomnie chronique peuvent signaler un risque de maladie cardiaque plus important. Le patient, parce qu’il a accès à ces données et les suit de près, est donc directement impliqué dans le suivi de sa santé. Les incitations créées par l’Etat (notamment en rendant les consultations médicales plus accessibles) lui permettront d’agir concrètement sur la base de ses indicateurs. Et de traiter plus rapidement, voire de prévenir l’apparition d’une éventuelle maladie.  

Finalement, tout le monde en sort gagnant. Le patient bien sûr, mais aussi le système de santé qui, du fait d’une meilleure prévention et d’un engagement accru des citoyens eux-mêmes, enregistre des économies considérables.  

Les défis liés aux données en santé (protection et confidentialité) 

Malgré les nombreux avantages que peut apporter la généralisation de la collecte de données dans le secteur de la santé, il est aussi crucial de considérer les défis importants que cette dernière soulève. Parmi les principales inquiétudes, on retrouve évidemment la protection de la donnée et sa confidentialité. Les données sanitaires sont en effet des informations sensibles, dont un mauvais usage peut porter atteinte à la vie privée des patients. Sans parler des risques de piratage et de l’éventuelle monétisation de ces informations.   

Des cadres réglementaires existent déjà quant à l’usage global des données (à commencer par le RGPD). Mais on manque encore de réglementations spécifiques aux informations médicales. Ou en tout cas, de lois mesurant pleinement la spécificité de ces dernières et les risques uniques qu’elles encourent.  

Former les personnels de santé en matière de données  

Un autre défi conséquent à prendre en compte en matière de données et santé, c’est la formation du personnel soignant. Si l’enjeu de la compréhension des données  est crucial dans toutes les organisations, il l’est d’autant plus (pour toutes les raisons déjà citées) dans le secteur sanitaire. À terme, la formation en science des données, mais aussi en IA, devrait être intégrée aux cursus de médecine. Ces connaissances permettront aux experts de mieux maîtriser les outils existants, mais aussi d’affiner leur analyse de la data.  

Autre point de vigilance pour les prochaines années : la collaboration entre médecins et informaticiens. En créant des synergies entre les sciences médicales et celles de la donnée, on pourra tirer un meilleur parti des avancées technologiques. Mais aussi, penser en amont des outils qui répondent mieux aux besoins et aux préoccupations des professionnels de santé.  

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Accueil >  Comment se préparer pour suivre et réussir un MBA ?

Comment se préparer pour suivre et réussir un MBA ?

Suivre un MBA (ou Master of Business Administration) n’est pas un projet anodin. Ce programme d’excellence est en effet connu pour les opportunités professionnelles qu’il offre à ses étudiants… Mais aussi, pour son exigence et l’investissement considérable qu’il représente en énergie (et en argent) !

Si vous avez fait le choix de suivre cette formation, vous allez donc devoir créer les conditions adéquates pour la réussir. Dans cet article, nous vous proposons 7 conseils pour préparer un MBA, et le décrocher avec les honneurs !

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1. Choisir le rythme de MBA qui vous convient 

Il existe plusieurs types et modalités de MBA. Pour préparer votre formation, il est donc indispensable de vous tourner vers le cursus qui correspondra le mieux à vos attentes ainsi qu’à vos disponibilités. Si vous avez de fortes contraintes professionnelles ou personnelles, un MBA en ligne peut être la meilleure solution.  

Le MBA à distance connaît de plus en plus de succès, notamment auprès des jeunes cadres, en raison de la flexibilité qu’il leur offre. Il vous permettra de suivre votre formation intensive tout en jonglant avec votre poste actuel et ainsi de pouvoir assurer sur les deux fronts. 

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2. Se préparer mentalement à suivre un MBA 

Même si vous faites le choix de suivre un MBA en ligne, pensez à préparer un planning de travail détaillé. Réservez des plages horaires chaque semaine pour suivre vos cours, étudier, mener à bien vos projets académiques… Mais aussi pour vous reposer et vous détendre (vous en aurez bien besoin !). 

De manière générale, gardez bien à l’esprit qu’un MBA est une formation rigoureuse, et intellectuellement challengeante. Vous allez devoir travailler dur. Et il est donc indispensable pour préparer un MBA de vous mettre dans les conditions mentales et physiques nécessaires pour réussir votre formation. 

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3. S’assurer du soutien de ses proches et de ses équipes pour préparer un MBA 

Même si les longues soirées de révision que vous vous apprêtez à connaître peuvent vous convaincre du contraire, vous n’êtes pas seul dans votre projet. Au contraire, le soutien de votre famille et de votre employeur est essentiel pour réussir votre MBA. Cette formation vous oblige en effet à compresser votre agenda en permanence. Vous serez donc amené à faire des choix, parfois cornéliens. 

Mener à bien votre projet nécessite ainsi de bénéficier du soutien de vos proches. Ils devront accepter de vous voir beaucoup moins. Mais aussi, de vous épauler lorsque vous consacrerez une grande partie de votre temps à vos recherches et travaux personnels.  

Cela vaut également pour votre employeur et vos équipes si vous êtes déjà un manager en poste. Préparer un MBA suppose d’aménager vos horaires de travail, de différer certains projets voire de déléguer une partie de vos responsabilités à des personnes de confiance. 

4. Parler aux autres étudiants et anciens élèves 

Un excellent moyen de préparer son MBA est tout simplement d’aller piocher des informations chez les personnes les mieux placées pour vous en donner. Profitez de réseaux sociaux comme LinkedIn ou de la base de données de votre école pour contacter les étudiants (actuels ou anciens) de votre MBA. 

Ces derniers pourront vous donner de précieux conseils pour préparer un MBA (lectures préliminaires, organisation du travail, etc.). Ils vous donneront surtout une perspective plus objective et réaliste de vos futures études. Ils pourront aussi démonter certaines fausses croyances sur votre MBA (qui sont souvent une source de stress inutile). 

5. Prendre de l’avance sur ses lectures pour préparer un MBA 

Les MBA sont un excellent moyen de développer vos compétences en management (résolution de problème, leadership, etc.). Vous pouvez donc prendre un peu d’avance sur votre programme en complémentant votre liste de lecture dans ces domaines. Le plus souvent, vos futurs professeurs vous conseilleront certains ouvrages ou partageront ceux que vous devrez lire au cours de l’année avant que la formation ne commence.  

Etant donné qu’une grande partie de votre cursus va consister à lire des centaines de pages chaque semaine, mieux vaut prendre un peu d’avance si vous le pouvez… Si vous comptez vous spécialiser dans une verticale, un style de management ou un poste bien précis, c’est le bon moment de creuser ces niches que vous n’aurez pas forcément le temps d’explorer au cours de l’année.  

6. Consolider ses soft skills avant de suivre un MBA 

L’opportunité de rencontrer des chefs d’entreprise (parmi vos mentors) ou de futurs dirigeants (parmi vos camarades de promotion) fait partie des nombreux avantages du MBA. Il est donc important que vous profitiez au maximum de la durée de votre formation pour étoffer votre réseau.  

Si vous êtes de nature timide ou réservée, un bon moyen de préparer votre MBA va donc consister à consolider vos soft skills (compétences relationnelles) en la matière. Commencez avant la rentrée en contactant les futurs élèves de votre promotion ou les enseignants de votre MBA sur LinkedIn. Renseignez-vous sur les personnes que vous allez côtoyer… Bref, mettez-vous dans les conditions optimales pour créer des relations professionnelles saines et durables tout au long de votre cursus. 

7. Rester organisé et motivé

Se lancer dans un MBA, en particulier lorsque l’on a quitté les bancs de l’école depuis de longues années, peut être complexe. Votre formation peut durer jusqu’à 2 ans. Il est donc important de la préparer non pas comme un sprint, mais plutôt comme un marathon ! Tout l’enjeu est de maintenir l’organisation que vous avez mis en place, et la motivation sur le long terme. 

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Accueil >  EDHEC Online lance son Online MBA

EDHEC Online lance son Online MBA

Pionnière en matière d’e-learning, EDHEC Online est fier d’annoncer le lancement de son MBA 100% en ligne. Ce cursus innovant propose une expérience d’apprentissage unique à forte valeur ajoutée académique. Il vient compléter un riche portefeuille de programmes axé sur l’accélération de carrière et sur le développement de compétences nouvelles pour anticiper les attentes d’un monde en transition.

online mba

 

Intégralement délivré en anglais et à distance, le Online MBA forme les cadres et managers du monde entier souhaitant poursuivre leur activité professionnelle tout en se préparant aux défis d’une société marquée par les révolutions technologique, environnementale et sociétale.
D’une durée de 24 mois, Le MBA en ligne conjugue l’excellence académique de l’EDHEC à une expérience immersive innovante et propose une confrontation au monde réel via des projets de conseil, des Masterclass et des Learning Expeditions. Autre point fort du programme, Boost360, un accompagnement personnalisé permettra de répondre aux objectifs de développement professionnel et personnel des apprenants.

Un programme porté par les chaires de recherche

Le Online MBA est construit en synergie avec les chaires de recherche de l’Ecole les plus aiguisées concernant les enjeux de transition. Leurs travaux irriguent le programme pour proposer des cours en phase avec les impératifs sociaux et environnementaux. L’objectif est de former des leaders éclairés et conscients de l’impact de leurs décisions sur l’économie et la société.

Le Centre de Recherche en Finance Climatique (EDHEC-Risk Climate Impact Institute) offre une formation essentielle sur l’utilisation de la finance au profit d’une économie verte. Parallèlement, la Chaire en Management des Risques Criminels permettra d’appréhender les mécanismes de l’économie illégale ainsi que ses risques associés (trafics, cyber-crimes, blanchiment, etc.). De même, les contributions de la Chaire Foresight Innovation & Transformation équipent les participants d’une compréhension avancée de l’économie, impulsée par les avancées en intelligence artificielle et le développement de modèles d’affaires novateurs.

« À travers ces collaborations étroites avec les chaires et centres de recherche, le Online MBA vise à donner aux futurs dirigeants les clés de compréhension d’un monde complexe en perpétuel changement. En mettant à leur portée les travaux académiques les plus récents de notre institution, à même d’enrichir leurs points de vue sur le monde fluctuant qui nous entoure, nous souhaitons donner à nos participants les moyens d’agir pour le transformer durablement » souligne Loïck Menvielle, professeur associé de marketing et Directeur du Online MBA de l’EDHEC.

Un accélérateur de carrière

Véritable moteur d’évolution professionnelle, le Online MBA se distingue par un parcours d’apprentissage complet, immersif et professionnalisant. Il concentre l’ensemble des avancées technologiques et pédagogiques d’EDHEC Online tout en proposant différentes options de spécialisation en « stratégie et innovation » et en « finance climatique ».

Outre un suivi personnalisé, le cursus intègre un programme ambitieux « Boost360 » dédié au développement personnel et au renforcement du leadership via un dispositif combinant séances de coaching, ateliers et rencontres avec les enseignants-chercheurs de l’école.

Un portefeuille de formations à distance en constante évolution

Le Online MBA vient étoffer un large spectre de nos programmes en phase avec les attentes de professionnels de toutes nationalités et de tous secteurs d’activité.
Depuis sa création en 2018 et grâce à une stratégie portée par des technologies d’avant-garde, nos équipes ont donné naissance à un vaste choix de cursus « full range », programmes Bachelors – BBA Online et Bachelors of SciencesMaster of Science, Executive Master, certificats et MOOCs, réunissant chaque année 500 participants et 20 nationalités différentes.

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Accueil >  Faire un MBA pour renforcer ses compétences en management

Faire un MBA pour renforcer ses compétences en management

Que vous soyez déjà en poste ou aspirant à faire carrière dans le management, le MBA peut être un excellent choix pour faire décoller votre carrière. Les Masters of Business Administration sont en effet des parcours d’excellence qui vous aideront à enrichir vos compétences. Le tout, en tenant compte des évolutions que connaît le monde de l’entreprise, en France et à l’étranger. Si vous hésitez encore à suivre un MBA en Management, voici ses principaux avantages face aux autres cursus.  

Dans cet article, nous vous donnons également des conseils pratiques pour bien choisir votre formation en fonction de vos aspirations professionnelles et de vos acquis actuels ! 

Qu’est-ce qu’un MBA en Management ? 

Le MBA (pour Master of Business Administration) est un diplôme de troisième cycle spécialisé en administration des affaires. Il s’agit donc d’un cursus très prisé par les professionnels comme par les étudiants qui souhaitent exceller dans un domaine précis lié à la direction de l’entreprise. Suivre un MBA, en management du non, est donc un engagement fort, qui demande une réelle implication personnelle. C’est aussi un véritable accélérateur de carrière, qui vous offrira une formation ultra complète et de haut niveau.  

Management, gestion, ressources humaines, marketing, finance : vous aurez un aperçu concret des réalités du monde du travail. Et toutes les armes en main pour y faire votre place et évoluer en fonction de vos ambitions professionnelles ! 

Les différents types de MBA  

Il existe plusieurs types de diplômes MBA, que vous pouvez considérer en fonction de vos besoins et aspirations. Chacun des programmes disponibles offre également une perspective unique face aux attentes des entreprises. Bien choisir son MBA, c’est donc favoriser son insertion professionnelle et l’atteinte de ses objectifs.  

Vous pourrez notamment vous tourner vers :  

  • Le MBA classique (en temps plein, en alternance ou à distance). Il couvre tous les aspects de l’administration et du management en entreprise ; 
  • L’Executive MBA. Il est destiné aux cadres et dirigeant d’entreprise qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences en management, stratégie et business development ; 
  • Le MBA spécialisé. Il se concentre sur un domaine précis, comme le management, les RH ou encore la gestion de projet ; 
  • Le MBA Online. Il s’adresse aux professionnels en activité désirant développer des compétences en management en formation continue, entièrement à distance, offrant ainsi une flexibilité maximale.

Pourquoi devient-on un meilleur manager en suivant un MBA en Management ? 

Suivre un MBA en management offre de nombreux avantages aux étudiants ou professionnels. C’est en effet la voie royale pour acquérir les hard et soft skills indispensables pour être un meilleur manager. En particulier dans un contexte professionnel en pleine mutation, dans lequel les méthodes de management et leadership évoluent très rapidement.  

Faire un MBA offre ainsi des atouts variés.

1. Acquérir une vision plus globale de l’entreprise

Dans la plupart des cas, le MBA est un diplôme généraliste qui se concentre sur la gestion en entreprise. Son objectif est donc d’apporter des compétences très vastes aux étudiants, afin qu’ils puissent diriger du personnel et participer à l’atteinte des objectifs de leur organisation. À ce titre, le MBA management donne une vision plus globale de l’entreprise, de sa stratégie et de la manière dont s’imbriquent chacun de ses services.  

Cette vision à 360° est absolument indispensable aux managers, qui adoptent de plus en plus une approche transversale de la gestion d’équipe. Votre MBA vous aidera ainsi à mieux comprendre comment les différentes fonctions de votre entreprise peuvent travailler de concert pour soutenir sa stratégie de croissance. Vous serez ainsi plus à même de prendre du recul et de voir la situation dans son ensemble, plutôt que de foncer tête baissée dans des tâches répétitives. 

2. Adopter une approche internationale du management d’équipe

Les entreprises sont de plus en plus globalisées. Vous serez donc certainement amené à diriger des personnes venues d’horizon différents.  

La bonne nouvelle est que le MBA est l’un des rares cursus qui vous prépare à une carrière internationale. Mais aussi l’un des rares diplômes reconnus même en dehors de la France. Vous pourrez donc acquérir une vision plus globale du management et des compétences clé (inclusivité, éthique, multiculturalité, intelligence émotionnelle, etc.). Le MBA est ainsi un excellent tremplin pour briguer des postes aux Etats-Unis, en Asie ou encore au Moyen-Orient !

3. Renforcer ses soft skills managériales grâce à un MBA

Selon un récent sondage mené auprès de dirigeants américains, les managers sont davantage licenciés en raison d’un manque de soft skills que pour des lacunes théoriques ou techniques. Cela montre bien que les compétences sociales, émotionnelles et comportementales sont cruciales pour décrocher un poste de manager et évoluer au sein de votre entreprise.  

Les entreprises sont en effet de plus en plus nombreuses à considérer que le management consiste principalement à communiquer la stratégie à ses équipes et à les soutenir afin qu’elles puissent participer pleinement à sa mise en place.  

Un MBA en Management vous aidera à acquérir ces compétences en leadership et communication.  

Comment bien choisir son MBA en Management ? 

Vous l’aurez compris, le MBA est le cursus idéal pour accéder à des postes de management. Pour bien choisir votre diplôme, voici les facteurs que vous devriez prendre en compte :  

Le classement du MBA. Vous pouvez par exemple vous tourner vers le classement Global MBA du Financial Times qui est une référence. Cela vous donnera une bonne idée de la qualité de la formation dispensée. Mais aussi du prestige des professeurs, des facilités pour trouver un emploi, etc. Le Global MBA de l’EDHEC est classé dans le TOP 50 du classement 2023 du Financial Times, l’Executive MBA dans le Top 30.

Le contenu des programmes. Tous les MBA sont tournés vers le management. Mais vous pouvez vous tourner vers un cursus spécialisé dans un mode managérial ou un contexte de business spécifique. Tenez compte de vos aspirations, mais aussi des lacunes que vous devez remplir pour accéder à votre dream job.  

La place réservée dans le contenu aux soft skills. Un bon MBA en Management ne doit pas se concentrer uniquement sur les cours théoriques. N’oubliez pas de regarder quelle est la place donnée aux compétences sociales et relationnelles. La possibilité de suivre des coachings individuels et collectifs est aussi un gage de qualité ! 

Le retour des anciens étudiants et le réseau des alumnis. N’hésitez pas à contacter sur LinkedIn d’anciens étudiants de votre futur MBA. C’est un bon moyen de collecter des feedbacks. Et au passage, de vous assurer que la formation correspond à vos attentes ! Un bon réseau d’alumni vous aidera également à trouver plus facilement un poste et à faire évoluer votre carrière dans la bonne direction.

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Accueil >  Gestion des conflits d’équipe :
6 stratégies de conflict management

Gestion des conflits d’équipe :
6 stratégies de conflict management

Personne n’aime le conflit. Qu’il soit personnel ou professionnel (ou un mélange des deux), nous avons souvent tendance à l’éviter dans le monde de l’entreprise. Or, même si c’est inconfortable, il est pourtant crucial de résoudre les conflits aussi rapidement que possible, pour éviter qu’ils ne se métamorphosent en quelque chose de beaucoup plus important et plus grave. Parmi les compétences qui entrent dans la grande famille du leadership, la gestion des conflits est certainement l’une des plus précieuses en termes de management.  

Voici 6 stratégies efficaces à ajouter à votre besace, pour résoudre les différends au sein de vos équipes ! 

gestion des conflits management

Qu’est-ce que la gestion des conflits en management ? 

N’importe quelle interaction humaine est susceptible d’engendrer des conflits. C’est particulièrement le cas dans un environnement parfois compétitif et stressant comme celui de l’entreprise. La gestion des conflits, dans le cadre du management, consiste donc (en partie) à mettre en place des procédés RH pour éviter qu’ils n’éclosent.  

Ces procédés n’étant cependant pas infaillibles, la gestion des conflits implique aussi de trouver une solution à un désaccord entre deux parties opposées. Une solution qui ne sera généralement pas parfaite, mais qui laissera tout le monde raisonnablement satisfait.  

Selon les situations, la personne qui résout un conflit peut être une partie neutre ou un médiateur. Parfois, il s’agira aussi directement d’une des personnes impliquées dans le conflit. Cette dernière devra alors adopter un point de vue extérieur (et donc le plus objectif possible) pour trouver une solution.  

La capacité à résoudre les conflits est souvent considérée comme un des traits essentiels du leadership. Elle repose sur l’empathie (pour comprendre deux points de vue opposés), l’analyse et la recherche d’un consensus.  

Les 5 principales stratégies de résolution des conflits dans le management 

De la même manière qu’il existe plusieurs styles de management, chaque leader aura une stratégie personnelle pour gérer les conflits au sein de ses équipes. Néanmoins, on peut dégager 5 archétypes de stratégie de résolution. Ces dernières ont été conceptualisées par les chercheurs Kenneth Thomas et Ralph Kilmann (qui ont donné leur nom au modèle de référence dans ce domaine).  

1 – L’évitement  

Cette méthode consiste tout simplement à ignorer l’existence d’un conflit. C’est l’une des stratégies les plus souvent utilisées, car nous avons naturellement tendance à vouloir éviter les confrontations.  

Même si l’évitement est globalement contre-productif, il existe des situations où il peut se révéler être la réponse la plus appropriée. En particulier si le manager ne décèle pas de solution claire ou, de manière temporaire, pour dégager un consensus entre les deux parties. Cependant, l’évitement nécessite souvent plus d’efforts que la stratégie d’affrontement. Il peut aussi provoquer des frictions supplémentaires.  

2 – La compétition 

La concurrence est une méthode très peu coopérative qui consiste pour une des parties à insister pour sortir gagnant du conflit. C’est ce qu’on appelle une stratégie de gestion des conflits gagnant-perdant.  

3 – L’accommodement 

Cette stratégie de résolution du conflit (que l’on appelle aussi le lissage) implique pour une partie de s’accommoder de la vision de la partie adverse. Elle va ainsi lui donner ce qu’elle attend pour résoudre le problème.  

Dans certains cas, l’accommodement peut représenter une solution appropriée à un conflit. En particulier, pour la partie qui aura l’avis le moins tranché ou si le différend est superficiel et que la solution de l’équipe adverse ne présente pas de gros problème d’adoption ou de conformité.  

Néanmoins, cette méthode n’offre une résolution du conflit qu’à court terme. Elle sera principalement intéressante si ce consensus n’est que temporaire et permet de travailler à une solution plus juste pour les deux parties sur le long terme.  

4 – La collaboration 

Tout comme la méthode du compromis, la collaboration nécessite de travailler main dans la main avec l’autre partie pour trouver une solution mutuellement acceptable au problème posé. Dans ce cas, on se trouve donc face à une stratégie gagnant-gagnant, puisque les deux parties ressortiront satisfaites du processus de gestion du conflit. En entreprise, cela peut par exemple consister à renégocier les termes d’un contrat jusqu’à trouver un terrain d’entente.  

5 – Le consensus 

Cette stratégie de résolution de conflit consiste à rechercher un accord mutuel pour régler un différend. C’est ce qu’on appelle une stratégie perdant-perdant, puisque les deux parties renoncent volontairement à certains de leurs avantages dans le but de parvenir à un accord. 

Cela peut être un moyen rapide de résoudre un conflit, en particulier s’il peut paralyser l’entreprise. La réconciliation peut également être utilisée comme méthode temporaire pour éviter les conflits jusqu’à ce que les parties impliquées puissent concevoir et appliquer une solution plus permanente. 

La sixième voie : la médiation professionnelle pour gérer les conflits en entreprise  

Le plus souvent, la gestion des conflits en entreprise se fait de manière pragmatique et non pas réfléchie. En effet, le conflit peut paralyser les collaborateurs et la recherche d’une issue de sortie pousse généralement les équipes à aller vers la stratégie la plus efficace à court terme. Or, cette dernière le sera généralement beaucoup moins à long terme et peut même donner naissance à des nouveaux conflits, sortes de sous-produits du conflit originel. 

Autre problème : l’implication des parties prenantes dans la résolution du conflit. Même s’il peut être externe à un conflit entre des membres de son équipe, le manager n’est pas toujours considéré comme une personne neutre. Ses intérêts personnels et ceux de l’entreprise peuvent également compliquer la gestion des conflits ou l’orienter vers des solutions peu satisfaisantes, à terme surtout.  

C’est dans ces cas de figure plus complexes que la médiation professionnelle d’un acteur extérieur peut se révéler nécessaire. Un médiateur objectif écoutera les deux côtés du problème sans que l’autre partie ne l’interrompt. Il s’efforcera ensuite de résoudre le conflit de manière à satisfaire les deux parties, mais sans trop les accommoder. Il peut par exemple fixer un délai ou des conditions à respecter.  

L’avantage de cette stratégie est que les membres de l’équipe auront souvent l’impression de pouvoir parler plus ouvertement et honnêtement devant un médiateur objectif. Cela permettra donc d’aller plus au cœur du problème et augmentera les chances d’une résolution efficace sur le long terme du conflit initial.

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5 tendances en analyse de données pour 2024

Alors que l’année 2023 touche à sa fin et que 2024 se profile à l’horizon, il est temps de se pencher sur ce que l’avenir nous réserve en matière d’analyse des données. Le Big Data continue d’être un outil aussi puissant qu’intimidant pour les entreprises. Selon une récente étude, elles seraient d’ailleurs plus de 95 % à rencontrer des difficultés dans le management de leurs données.  

Dans cet article, on vous présente les nouvelles techniques d’analyse de données à connaître (et maîtriser) pour 2024 !  

analyse de données

5 tendances en analyse de données incontournables pour 2024

1. L’intégration de l’IA et du machine learning dans l’analyse de données

Lintelligence artificielle (IA) et le machine learning (ML) sont appelés à être plus en plus intégrés aux systèmes de Business Intelligence, optimisant ainsi l’analyse des données, l’analyse prédictive et la prise de décision.  

Le principal intérêt de ces deux technologies est d’automatiser le travail des data analysts. Particulièrement intéressantes pour les très gros volumes de données, elles se révèleront plus efficaces dans la prédiction des tendances, l’identification des modèles et l’anticipation des fluctuations d’un marché.  

Amazon a par exemple commencé à utiliser des algorithmes basés sur l’IA pour analyser ses données de livraison et minimiser les délais entre la commande et la réception d’un produit. Dans le secteur de la manufacture, la maintenance prédictive alimentée par l’IA permet également de prédire les et d’anticiper les pannes plusieurs jours à l’avance.  

2. Le traitement des flux permettra d’obtenir une analyse de données en temps réel

L’essor du Big Data a largement été accompagné de celui des objets connectés, comme les capteurs, la domotique intelligente, etc. Mais jusqu’à récemment, les entreprises étaient souvent incapables de traiter ces énormes volumes de données en temps réel. Cela se traduisait notamment par des erreurs d’analyse, une latence accrue et des données inexploitables, car obsolètes.  

Une enquête a même révélé que les entreprises n’utilisent que 57 % des données qu’elles collectent. Cela devrait changer en 2024 grâce aux solutions de traitement des flux de données en temps réel. Ce marché devrait même peser plus de 52 milliards de dollars en 2027 (pour 20 milliards en 2023).  

L’un des principaux secteurs à profiter de ces nouvelles solutions sera celui de la banque. Les établissements bancaires pourront en effet intégrer des données en temps réel (comme les retraits aux distributeurs) dans leurs différences services, notamment de crédit. Apache Flink est un bon exemple de solution de streaming Big Data. Disponible en open source, il peut traiter des flux de données en quelques millisecondes seulement. 

3. Les données en tant que service pour une gestion autonome des données 

Le marché des données en tant que service (ou DaaS) devrait augmenter de près de 300 % au cours des 5 prochaines années. On retrouve en son sein les outils basés sur le Cloud qui facilitent la collecte, la gestion et l’analyse des données.  Ils permettent aux entreprises d’autonomiser et d’internaliser l’usage qu’elles font du Big Data sans avoir à créer leurs propres solutions. 

Le principal avantage du Daas est évidemment de réduire considérablement l’investissement des organisations en matière d’analyse de données. Elles pourront aussi prendre des décisions de manière plus agile grâce à des outils lisibles même pour des personnes sans expertise dans ce domaine.  

AWS, Microsoft Azure et Google BigQuery proposent déjà des options DaaS. Mais de jeunes startups ont également émergé dans ce secteur, notamment pour répondre aux besoins spécifiques de certaines verticales d’activité. Tetrascience, par exemple, est un fournisseur de Data cloud qui s’adresse spécifiquement aux laboratoires scientifiques afin de leur permettre d’harmoniser toutes leurs données.  

Le DaaS s’appuie sur une autre tendance en matière d’analyse de données pour les années à venir : la démocratisation du Big Data. À l’avenir, la puissance de cet outil, autrefois largement réservé aux experts, pourra être mise entre les mains de n’importe quel collaborateur ou entrepreneur.  

4. Optimiser le stockage des données grâce aux data lakes et lakehouses

Les entreprises qui souhaitent approfondir leur analyse de données vont également devoir gérer le chantier du stockage de volumes de données toujours plus importants. L’une des principales solutions à émerger sur ce front est celui des lacs de données ou data lake houses.  

Les lacs de données permettent aux entreprises de stocker des données brutes, semi-structurées ou structurées. Ils répondent un peu au principe de “stockez vos données maintenant et analysez-les plus tard”. De fait, ces infrastructures permettent de s’affranchir à la fois des contraintes de taille et de délai dans le stockage et la récupération des données.  

C’est particulièrement le cas des data lake houses, qui combinent l’évolutivité et la flexibilité des lacs de données et les capacités de gestion des data warehouses (ou entrepôts de données). La technologie n’en reste pas moins à ses prémisses et on prédit que ce marché connaîtra une croissance de plus de 30 % dans les 2 prochaines années.  

5. Une nouvelle gouvernance dans l’analyse de données

Compte tenu des enjeux éthiques et réglementaires entourant le Big Data, les experts prédisent que les entreprises devraient accorder une attention particulière à la gouvernance des données dans les mois à venir. Selon Gartner, on devrait passer de 10 à 74 % de la population mondiale protégeant ses données personnelles (dans le cadre de lois sur leur confidentialité). De nouveaux cadres législatifs sont en effet en cours d’adoption en Chine (la PIPL), au Canada (la PIPEDA) ou encore aux Etats-Unis (même si le pays accuse le plus gros retard en la matière).   

Dans le but de rassurer leurs utilisateurs et de conserver leurs parts de marché, les entreprises devront donc s’engager à offrir davantage de protection. Elles s’imposeront d’elles-mêmes (ne serait-ce que pour éviter les sanctions) des contrôles plus stricts et une transparence accrue de la manière dont elles collectent et analysent les données.

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Le rôle du leader dans la créativité et l’innovation en entreprise

L’innovation et la créativité sont deux des qualités essentielles du rôle du leader. En effet, dans l’environnement actuel en constante et rapide évolution, les entreprises doivent gagner en agilité et s’adapter si elles veulent rester compétitives.  

Un leader efficace comprend donc l’importance de l’innovation et de la créativité pour garder une longueur d’avance sur ses concurrents. Mais aussi, pour motiver et engager ses équipes dans un projet collectif qui se traduira par la croissance de l’organisation.  

Cependant, il n’est pas si simple de se faire le vecteur de la créativité au sein d’une organisation… Voici donc quelques pistes à explorer pour booster votre rôle de leader en matière d’innovation. Vous découvrirez également dans cet article nos réflexions et conseils pour insuffler ces mêmes dynamiques à vos équipes !

role du leader 

Qu’est-ce que l’on entend par innovation ?  

L’innovation est le processus qui consiste à générer de nouvelles idées et à leur donner vie. Innover implique donc d’être créatif et de savoir identifier de nouvelles opportunités stratégiques. Mais c’est aussi un processus qui nécessite une grande prise de risques, puisqu’il implique d’expérimenter et de créer quelque chose de nouveau (dont on ne connaît pas encore toutes les potentielles ramifications).  

L’innovation est en ce sens cruciale au succès et à la croissance de toute entreprise. Elle lui permet de développer de nouveaux produits et services, d’améliorer ses processus opérationnels ou d’explorer de nouveaux marchés pour garder une longueur d’avance sur les concurrents.  

De fait, le rôle du leader implique directement cette capacité à innover. Un leader efficace est capable de faire preuve de créativité dans la manière dont il résout les problèmes auxquels il fait face. Mais il est surtout en mesure de créer un environnement qui encourage la créativité et la prise de risque de ses collaborateurs.  

Se former aux soft skills
d’un leader créatif et innovant

Le rôle de la créativité et de l’innovation dans un leadership efficace 

La créativité est la capacité à trouver des solutions innovantes  aux problèmes. C’est donc un ingrédient clé de l’innovation, car il permet aux individus de voir les choses sous un angle différent et de développer de nouvelles idées qui se révéleront être un avantage concurrentiel précieux.  

Les leaders créatifs n’hésitent pas à remettre en question le status quo et encouragent une ouverture d’esprit similaire auprès de leurs équipes. De fait, l’innovation et la créativité offrent de nombreux avantages en matière de leadership 

  • Une plus grande efficacité opérationnelle (en particulier en matière de résolution des problèmes). Un leader créatif encourage ses collaborateurs à examiner un problème (une baisse du taux de conversion, par exemple) sous différents angles. Il ne s’arrête pas à l’explication la plus évidente (une baisse de la demande) mais challenge un large panel d’hypothèses et de solutions possibles ; 
  • Un engagement accru de ses employés. Les nouveaux talents sont en quête de sens au travail. Et la création d’un environnement qui encourage la prise d’initiative et de risque leur permet de s’approprier pleinement leur poste et de s’impliquer davantage. Autant de facteurs qui boostent la productivité et la satisfaction de ses employés ; 
  • Des avantages concurrentiels et des barrières à l’entrée pour les autres acteurs de son secteur. L’innovation est ce qui permet aux entreprises de se différencier. Il peut s’agir d’innovation produit, mais aussi de stratégies de communications et de marketing innovantes ; 
  • Une plus grande flexibilité. On ne rappellera jamais assez les dangers du micro-management en entreprise. Les leaders créatifs et innovants ont moins tendance à tomber dans cet écueil. Ils font confiance en leurs équipes et leur offrent la latitude nécessaire pour développer de nouvelles idées. Mais aussi pour répondre aux défis qui se posent à eux de manière autonome.  

 

Le rôle du leader repensé : le leadership créatif 

Dans notre culture entrepreneuriale moderne, de nombreuses entreprises sont parvenues à se démarquer en grande partie grâce à des figures internes de leaders innovants. On pense à Apple, connue pour avoir disrupté son secteur, en grande partie grâce au leadership visionnaire de Steve Jobs.  

Mais on peut aussi citer d’autres grandes entreprises comme Netflix, dont le fondateur, Reed Hastings, encourage les membres de son équipe à penser de manière innovante pour développer de nouvelles idées et contenus créatifs. Idem pour Google, qui a fait de l’intrapreneuriat une arme d’innovation massive à l’origine de nombreux de ses produits les plus populaires. Ou encore Amazon, qui utilise l’innovation et la créativité comme catalyseurs de nouvelles idées et de croissance (via le développement d’Amazon Prime, par exemple). 

Mais concrètement, comment nourrir votre propre créativité de leader et la distiller au sein de vos équipes ? Voici nos 4 conseils clés ! 

4 façons de favoriser sa propre créativité  

Avant d’inspirer ses équipes à se montrer plus créatives, il est important de muscler son propre muscle de l’innovation. Un leader inspirant est avant toute chose un leader qui sait se montrer créatif et donner le bon exemple à ses collaborateurs.  

Il peut pour cela :  

1. Pratiquer sa capacité à se montrer créatif. En explorant de nouvelles idées dans son travail. Cela peut impliquer d’utiliser de nouveaux outils, de creuser de nouvelles hypothèses dans la résolution d’un problème que rencontre couramment l’entreprise, etc ; 

2. Se montrer curieux. L’innovation s’alimente des informations et idées que le leader puise dans son environnement direct. Mais aussi, dans ses lectures et plus largement sa curiosité dans des domaines complètement différents de son secteur d’activité ;  

3. Collaborer avec les autres. Les idées émergent souvent d’une étincelle créative, façonnée à plusieurs. Elles se nourrissent des réflexions de ses collaborateurs, qui se transforment alors en ce que l’on appelle des sparring partners ; 

4. Combattre la peur de l’échec. La peur de commettre une erreur ou d’échouer dans vos efforts peut paralyser votre créativité. Pour s’en défaire, il est crucial de se rappeler que les erreurs sont normales et nourrissent votre processus créatif. C’est souvent de nos échecs que naissent nos meilleures idées.  

Enrichir le rôle du leader en encourageant la créativité de ses équipes  

L’autre facette du leadership créatif est bien sûr d‘insuffler cette culture de l’innovation à ses équipes. Pour y parvenir, nous vous conseillons de :  

  • Faciliter le partage de feedbacks. Vos collaborateurs peuvent parfois se sentir mal à l’aise à l’idée de proposer des nouvelles idées publiquement. Créez des rituels qui facilitent le partage de feedbacks, mais surtout un climat de confiance dans lequel ces initiatives sont incentivées ; 
  • Encourager l’expérimentation et accepter l’échec. Un leader peut saper la créativité de ses équipes en les décourageant d’expérimenter de nouvelles choses, par peur de l’échec. Soyez ouvert aux nouvelles façons de faire et mettez en place des espaces facilitant l’expérimentation et la prise de risque ; 
  • Recruter des talents en dehors de son pool habituel. L’innovation tient également à la capacité d’un manager à créer une équipe diversifiée et en recrutant des talents issus de disciplines, écoles et horizons culturels variés.   
  • Faciliter l’accès à l’information. La créativité se nourrit également de données, de nouvelles informations et de perspectives. En facilitant l’accès à la data (interne et externe), vous permettez à de nouvelles idées (pertinentes) d’émerger.

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