Professionnelle expérimentée du digital, Aurélie Bourgereau a rejoint l’Executive Master Programme Manager Online de l’EDHEC en novembre 2023. Son objectif ? Se former en management afin d’atteindre des postes de direction ou monter sa propre entreprise.
Elle revient sur ses premiers mois au sein de la formation et partage son expérience de co-animation d’un atelier 2tonnes et ses démarches personnelles autour de la transition écologique.
Pouvez-vous présenter votre parcours ? Pourquoi avoir choisi de rejoindre l’Executive Master Programme Manager de l’EDHEC ?
J’ai environ 18 ans d’expérience professionnelle dans le digital, que ce soit en marketing et commerce. Ces dernières années, j’étais commerciale. J’ai travaillé dans différents secteurs, la formation à distance, l’aménagement de cuisines, les spiritueux, la technologie publicitaire et les technologies e-commerce, dans différentes tailles d’entreprises.
J’ai eu l’opportunité avec ma dernière entreprise d’obtenir un financement. Je souhaitais poursuivre une formation me permettant d’accéder à des postes à moyen terme de direction ou de me permettre de, pourquoi pas, lancer mon entreprise. Je cherchais une formation à distance, non pas par rapport à mon bagage personnel, mais plutôt pour la flexibilité apportée.
Étant déjà intervenue à l’EDHEC dans le cadre d’un Master sur la distribution, et mon frère ayant lui-même étudié dans cette école, j’ai cherché parmi les formations proposées par l’EDHEC. Je voulais une approche assez généraliste. De plus, même si je ne l’avais pas perçu au début de ma démarche, il y avait aussi cette dimension autour du développement durable qui a été un petit peu la « cerise sur le gâteau ».
Vous avez co-animé l’Atelier 2tonnes, un simulation game proposé au sein du programme. Comment s’est présentée cette opportunité ?
En découvrant qu’il y allait avoir un atelier 2tonnes organisé dans le cadre de la formation, j’ai indiqué au directeur du programme que j’y avais déjà participé peu de temps auparavant. Ayant la volonté de travailler dans la transition écologique, j’ai également déjà fait la fresque du climat, la fresque du sol et la fresque du numérique. On m’a donc proposé de co-animer l’atelier. J’ai saisi l’opportunité, comme un challenge personnel ! Il fallait par contre se former, avoir participé dans le passé ne suffit pas pour animer les ateliers.
Il est important de communiquer sur les enjeux écologiques autour de soi. C’est donc avec plaisir que j’ai co-animé cet atelier.
En quoi consiste l’Atelier 2tonnes ? Quels sont ses objectifs ?
En 2050, l’objectif est que tout français émette 2 tonnes d’équivalent CO2 maximum par an. À date, un Français émet 9,5 tonnes.
Cet atelier est un « Serious Game » qui permet, d’une part de comprendre les enjeux, les leviers d’action, aussi bien à titre individuel qu’à titre collectif, mais aussi de sortir de l’inaction et de participer réellement à la baisse des émissions carbone. Pendant environ 3 heures, on passe par une série d’étapes, purement individuelles tout d’abord où chacun voit de manière réaliste ce qu’il peut faire – par exemple, arrêter de manger de la viande rouge – et des étapes collectives, sous forme de jeu de rôle. Tout au long de l’atelier, on suit l’évolution de chacun en fonction des efforts mis en place.
Ça permet de sortir avec quelque chose de concret. L’atelier 2tonnes permet de comprendre qu’on peut agir, même à titre individuel. C’est une expérience positive, active, que je recommande à tout un chacun.
Parlez-nous de votre expérience de co-animation.
J’ai essayé d’être complémentaire par rapport à l’animatrice officielle afin de créer une certaine dynamique à deux. C’était intéressant pour moi à titre d’apprentissage de voir comment l’animatrice faisait pour cadrer et faciliter les échanges, car j’ai vocation à devenir professionnelle dans l’animation d’Ateliers 2tonnes.
Ce que je retire de cette expérience, c’est d’abord d’avoir pu sortir de ma zone de confort sur l’aspect animation et d’avoir appris à cadrer et intervenir de manière bienveillante. L’exercice n’est pas simple. C’est aussi ce qu’on apprend en séances de coaching. Je l’ai abordé aussi comme un exercice de développement personnel.
Quel est pour vous le lien entre les enjeux de durabilité et le management ?
Il est essentiel ! En parallèle de l’EDHEC, j’ai saisi l’opportunité du partenariat avec l’AFNOR pour faire aussi la formation autour du label engagé RSE. L’Executive Master me fait évoluer sur la partie stratégie, les outils, etc. C’est ce que je cherchais, d’avoir un peu plus conscience des concepts et des outils qui sont mis à disposition pour le management de manière générale.
Je trouve que la démarche d’avoir intégré un cours autour de la RSE, ainsi que l’atelier 2tonnes, permet de mettre un point d’ancrage dans la réalité.
Comment voyez-vous la suite de votre parcours ?
Je prévois dans un premier temps d’être plutôt consultante RSE, et de me former sur le numérique responsable. En parallèle, je réfléchis à un projet autour de l’agriculture urbaine et du coaching.