Nos 4 conseils pour apprendre à dire non
#1 Assurez-vous d’avoir une vision claire de vos objectifs
Pour commencer, définissez précisément vos objectifs quotidiens et plus globaux. Avoir une vision précise de vos responsabilités permet de savoir si vous pouvez ou non accepter d’autres tâches. En effet, chaque jour de nouvelles missions vous sont confiées, qu’elles émanent de votre direction, de vos partenaires, de vos collègues… Dire oui à tout nuirait à vos impératifs et à votre productivité, c’est pourquoi choisir ce que vous pouvez accepter en fonction de vos objectifs est primordial – c’est même une preuve que vous savez gérer votre travail et vos priorités. D’autant plus que plus vous avancerez dans votre carrière, plus vous serez sollicité. Ainsi, demandez-vous toujours si ce qu’on attend de vous va impacter vos objectifs ou vous en détourner. Car pour être efficace, l’essentiel est de se focaliser sur ce qui est vraiment important. Un principe revendiqué par Steve Jobs, qui déclarait lors d’une conférence mondiale d’Apple : « focusing is about saying no ». En substance : pour rester concentré sur ses objectifs, il faut savoir dire non.
#2 Donnez-vous un délai de réflexion
Prendre le temps de la réflexion avant d’accepter une mission est essentiel, surtout si vous vous sentez pris de court : évitez de tout accepter sous pression car revenir sur votre décision sera encore plus difficile. Inutile d’accepter des tâches que vous ne pourrez pas gérer. Demander un délai de réflexion avant de répondre permet d’évaluer ce qu’on attend de vous et la quantité de travail requise, donc de savoir si vous pouvez ou non prendre en charge cette responsabilité. Si la réponse est exigée immédiatement, reformulez ce qui vous est demandé et ce que cela implique, ainsi que les alternatives. Enfin, savoir dire non peut aussi revenir à dire oui, mais en proposant un autre moment ou une autre solution.
#3 Justifiez votre « non »
Un non peut tout à fait s’entendre si vous expliquez clairement vos raisons. En effet, mieux vaut dire non en argumentant que de vous engager dans un projet que vous ne pourrez pas mener à bien. Pour que votre non soit constructif, restez ouvert au dialogue et essayez de proposer d’autres options. Vous n’êtes pas d’accord avec une stratégie, vous ne pouvez pas prendre en charge une mission supplémentaire ou celle-ci vous semble inutile ou inadaptée ? Parlez-en à votre hiérarchie ; un feedback est toujours utile. Justifiez votre position avec franchise et étayez votre réponse avec des éléments factuels.
#4 Apprenez à vous affirmer
Oser dire non se travaille au quotidien. Dans son ouvrage Vivre mieux au travail, Sophie Morin (psychologue du travail et psychothérapeute intervenant en entreprise), explique la nécessité de s’affirmer pour développer sa confiance en soi, éviter les conflits et le surmenage. Ne répondez pas positivement à une sollicitation contre votre gré simplement pour rendre service ou par crainte de décevoir. Car si vous n’avez pas le temps ou les moyens de bien faire les choses, votre oui produira l’effet inverse. Ainsi, même si la demande est insistante, apprenez à résister si votre non est justifié. Pour entretenir de bonnes relations avec vos collaborateurs, faites preuve de compréhension, d’empathie et motivez votre refus, que vos raisons soient d’ordre professionnel ou personnel. En effet, vous avez le droit de tenir à équilibrer vie professionnelle et vie personnelle, et de ne pas être constamment disponible : dites-le honnêtement et simplement. Finalement, savoir dire non, c’est aussi savoir se respecter.