Maman et fondatrice d’une agence immobilière, Aïda a ressenti le besoin de se former afin d’accompagner son développement en tant que chef d’entreprise et renforcer ses compétences managériales. Pour son projet de formation, elle a choisi l’Executive Master Programme Manager Online de l’EDHEC Business School. Elle nous raconte son expérience de formation en ligne dans ce premier podcast d’impact.
RETRANSCRIPTION
Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Bonjour, je m’appelle Aïda Yahaya, j’ai 39 ans et je suis mère d’un jeune garçon de 12 ans. Je suis également fondatrice et directrice générale de l’agence I2A Immobilier créée aux Comores en 2013.
J’ai arrêté mes études assez tôt après un BTS Action Commerciale car je devais rapidement travailler. J’ai ensuite évolué en France, notamment dans de grandes compagnies d’assurances et au sein du secteur bancaire.
En 2011, j’ai décidé de rentrer aux Comores, et en 2013 j’ai monté mon agence. La diaspora comorienne installée en France représente aujourd’hui 54% de notre chiffre d’affaires. J’ai donc le projet d’ouvrir un bureau à Paris pour le mois de juin.
Pourquoi avoir décidé d’effectuer une formation en ligne ?
7 ans après l’ouverture de mon agence, j’ai ressenti le besoin de renforcer mes compétences managériales et mon leadership.
Mon projet d’extension, avec l’ouverture d’un bureau à Paris, nécessitait également une stratégie plus élaborée et plus réfléchie pour pénétrer le marché français. C’est pour cela que j’ai décidé de suivre la formation Programme Manager Online de l’EDHEC.
A cette période, j’étais en expatriation à l’étranger, cela m’a donc permis d’avoir plus de latitude pour me concentrer sur mon projet de formation.
Pourquoi avoir choisi l’EDHEC pour votre formation ?
Je me suis dit, « si tu dois vraiment faire une formation, il faut que tu choisisses la meilleure école ». Je ne connaissais pas vraiment la réputation de l’EDHEC, mais j’ai regardé sur Internet et je l’ai surtout choisi en raison de sa dimension internationale qui est très importante pour moi.
Comment votre projet a-t-il été accueilli par vos proches ?
Depuis 2013, je donne beaucoup au niveau de l’agence. Ma famille à l’habitude de me voir très active et portée sur ma vie professionnelle. C’était donc une certaine forme de continuité, cela fait partie de moi.
Cela a nous a même permis de se souder encore plus. Par exemple, mon fils suivi quelques cours avec moi pour voir à quoi cela ressemblait !
Aviez-vous des appréhensions avant de débuter votre formation ?
Quand j’ai annoncé à mes proches que j’intégrais l’EDHEC, j’ai commencé à avoir un peu peur. Je me disais « wouah ce n’est pas rien ! ». J‘ai même pensé que je n’allais pas y arriver.
Au départ, concilier ma vie pro en même temps qu’une formation à distance de haut niveau n’a pas été simple. Mais fort heureusement, je sais toujours faire face à mes peurs et je me dis que c’est dans l’adversité qu’on sort la meilleure version de nous-mêmes.
« Le fait que les cours soient en soirée c’est pratique car cela me permettais de consacrer les matinées à l’activité de mon entreprise »
Côté organisation, comment êtes-vous arrivée à tout mener de front ?
En effet, entre ma vie de famille, ma nouvelle vie à l’étranger et ma vie de chef d’entreprise, mon quotidien était bien rempli ! Quand j’étais aux Comores, j’avais l’habitude de travailler de façon très intensive. En arrivant dans un nouveau pays, j’ai eu moins de chose à faire, j’ai eu besoin d’un challenge.
Je dirais que les débuts n’étaient pas facile car c’était la première fois que je suivais un cursus en ligne. J’avais beaucoup d’appréhension et cela demande quand même une véritable organisation. Le fait que les cours soient en soirée c’est pratique car cela me permettait de consacrer les matinées à l’activité de mon entreprise.
Quant à la vie de famille, j’avais l’entraide nécessaire pour me consacrer à la formation. Quand il y avait des examens, j’avais vraiment le soutien de toute ma famille pour réussir.
Les équipes de l’EDHEC sont également très réactives. Nous avons deux personnes en support ; dès que nous posons une question, nous avons tout de suite une réponse, ils sont vraiment aux petits soins à la moindre demande.
Quels sont pour vous les points forts de la formation ?
Tout d’abord, la richesse de l’équipe pédagogique parce que l’on côtoie des professeurs et experts pour la plupart dirigeants ou directeurs d’entreprises.
En tant que chef d’entreprise, j’ai ressenti un certain pragmatisme au niveau des contenus de cours. Ce n’était pas scolaire et on s’identifie facilement au cursus. Les professeurs partagent les expériences qu’ils ont rencontrés. C’est enrichissant parce que c’est très pragmatique et pas du tout rébarbatif.
De plus, les modules changent à chaque fois, il faut tenir le rythme ! Et là, le conseil que je peux donner, c’est qu’il faut éviter d’accumuler du retard parce que l’on est vite sous l’eau. Après, tous les cours sont enregistrés, donc ce n’est pas parce que l’on en a raté un que c’est trop tard.
« Les professeurs partagent les expériences qu’ils ont rencontrés. C’est enrichissant parce que c’est très pragmatique »
Avez des conseils pour travailler efficacement avec les membres de son groupe ?
Il faut faire preuve d’une grande ouverture d’esprit pour travailler en intelligence collective avec l’ensemble du groupe. On travaille en groupe de cinq ou six avec des personnes que l’on ne connaît pas.
C’est une expérience enrichissante, certes, mais parfois on a des collègues qui se désistent à la dernière minute, on a les décalages horaires… il faut donc être très indulgent. Au final, on se rend compte que l’on a appris à se connaître sans même s’en rendre compte.