En France, 25 % des créateurs d’entreprises ont moins de 30 ans. Car même si une longue expérience professionnelle peut être un atout pour créer son entreprise, la réussite ne réside pas dans l’âge mais dans un projet d’entrepreneuriat réfléchi et préparé. Au-delà de tester son idée, de savoir où trouver informations, financements et accompagnement, acquérir certaines compétences est également essentiel. , qui permet d’apprendre en maîtrisant son temps. En effet, créer son entreprise est un choix professionnel mais aussi personnel qui demande de l’engagement, avec ses moments de joie et ses difficultés. Comment s’y prendre pour concrétiser son projet avec succès ?
Pourquoi créer son entreprise avant 30 ans ?
La fougue de la jeunesse
L’enthousiasme et l’énergie de la jeunesse sont des avantages pour se lancer dans l’entrepreneuriat ; la résistance au stress et au volume de travail est plus importante. Avant 30 ans, non seulement on apprend vite et on s’adapte facilement, mais les risques sont plus mesurés, car on a généralement moins de responsabilités et plus de temps à consacrer à son projet.
Une expérience valorisante et enrichissante
Le risque principal est financier, mais même en cas d’échec, la création d’entreprise est une expérience enrichissante et valorisante sur le marché du travail. Commencer avant 30 ans autorise à se tromper et donc à tirer les leçons de ses expériences.
Le succès de la jeunesse
Preuve du succès de la jeunesse, de nombreux Français apparaissent dans le classement Forbes 2019 des entrepreneurs de moins de 30 ans. Parmi eux :
- Sandra Rey, à l’origine de la start-up Glowee, qui développe la bioluminescence pour éclairer vitrines et espaces publics la nuit ;
- Bénédicte de Raphélis Soissan, dont la start-up Clustree révolutionne les méthodes de recrutement ;
- Marjolaine Grondin, fondatrice de Jam, une plateforme Web assistant les étudiants en temps réel grâce à une intelligence artificielle ;
- Xavier Duportet, dont la start-up Eligo développe une nouvelle génération d’antibiotiques.
Issue de l’EDHEC Business School, Julie Chapon, cofondatrice de Yuka (l’application permettant de scanner les produits alimentaires et cosmétiques pour connaître leur composition), apparaît quant à elle dans le classement 2019 des femmes Forbes.
Quelles sont les difficultés à surmonter, comment faire prospérer son projet ?
Prendre le temps de s’informer
Le manque d’informations est souvent un frein pour lancer un projet entrepreneurial, notamment concernant les formalités de création d’entreprise et les statuts juridiques : prenez le temps de vous renseigner, voire de vous faire accompagner.
Mon idée est-elle la bonne ?
Mais avant tout, il convient de déterminer si votre idée est bonne. Par conséquent, avant d’élaborer un business plan, une étude de marché est indispensable. Soumettez votre projet à votre entourage (proches, professeurs, professionnels du secteur si vous en connaissez) et testez votre idée auprès de votre cible potentielle.
Un benchmark vous permettra d’évaluer le volume de clients prêts à payer pour le service que vous souhaitez proposer mais également la concurrence. Pensez à aller à la rencontre de futurs clients et fournisseurs mais aussi de concurrents.
Quel investissement ?
Pour être bien préparé, évaluez soigneusement l’investissement requis à tous les niveaux :
- Financier
- Temps, énergie
- Volume de travail
- Risques
Pour vous développer sereinement, veillez à adopter une stratégie marketing pertinente, mais intéressez-vous également aux technologies pouvant vous faire gagner du temps et de la productivité pour optimiser votre activité : outils d’automatisation des tâches administratives (gestion comptable, analyse des chiffres…) mais aussi innovations permettant de vous déployer en restant à la pointe.
Attention à ne pas négliger son réseau
Enfin, le manque d’expérience professionnelle des moins de 30 ans implique généralement un réseau peu élargi, d’où l’importance de s’attacher à nouer des contacts utiles, notamment en favorisant les rencontres et en faisant une place au networking.