Nombreux sont les chercheurs et consultants en stratégie organisationnelle qui s’évertuent à identifier les rouages du succès (ou de l’échec) d’une entreprise. En effet, à même niveau de ressources, de talents et de modèle économique, certaines entreprises réussissent surpasser leurs concurrentes. Comment expliquer ces divergences ?
Certains désignent comme facteurs de succès principaux un modèle commercial flexible, ou une gestion de la main d’oeuvre efficace. D’autres citent la qualité des processus organisationnels, ou la capacité de gestion des ressources de l’entreprise. Mais en réalité, la différence se joue souvent sur un détail plus humain… Les interactions au sein de votre organisation (leur qualité comme leur fluidité) sont un pilier fondamental de croissance.
Plus précisément, la capacité des individus à échanger de manière claire et constructive au sein d’une équipe et d’une organisation sont cruciales. C’est l’objectif de la communication non violente, un concept qui séduit bien des entreprises (Etsy, Kickstarter, SoundCloud…).
La communication non violente, c’est quoi ?
La communication non violente est un concept qui, même s’il semble barbare à l’oreille, consiste à s’exprimer de manière honnête. Son objectif ? Permette à chacun de partager son point de vue sans critiquer, vexer, ou dénigrer son interlocuteur.
Mettez-vous quelques instants dans la peau d’un Manager (vous l’êtes peut-être d’ailleurs déjà !). Quelle question préféreriez-vous poser à vos collaborateurs :
“Est-ce que tu penses réussir à atteindre tes objectifs cette semaine ?”
Ou
“De quoi aurais-tu besoin pour atteindre tes objectifs cette semaine ?”
La première option est une question fermée, à laquelle votre collaborateur ne pourra répondre que par “oui” ou par “non”. Le résultat de cette approche est qu’elle rend le dialogue entre vous et lui (ou elle) est rendu impossible. La formulation sous-entend également qu’il y a une bonne et une mauvaise réponse à votre question, ce qui risque de mettre votre collaborateur sur la défensive.
La seconde option est une question ouverte. Elle reconnaît le niveau d’effort que votre collaborateur déploie déjà (créant donc de l’empathie) et invite à la conversation. En choisissant cette formulation, vous attendez plus qu’une réponse monosyllabique et valorisez la contribution de votre collaborateur. Cette approche a ainsi pour effet de placer votre collaborateur dans une position de responsabilité.
Cette approche ouverte est le pendant de la communication non violente.
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