Vous êtes salarié, mais vous voulez aussi vous lancer en tant qu’entrepreneur ? Vous cherchez à gagner plus sans quitter votre emploi ? Vous pourriez rejoindre les rangs des slashers ! Le cumul de plusieurs activités professionnelles, ou slashing, n’est pas un concept récent : en 2016, plus de deux millions de professionnels avaient déjà choisi de porter plusieurs casquettes. Parmi eux, ils étaient près de 460 000 salariés à pratiquer également une activité non-salariée . Alors, par où commencer si vous souhaitez, vous aussi, être auto-entrepreneur et salarié en même temps ? Voici les réponses aux questions que vous pourriez vous poser.
#1 Auto-entrepreneur et salarié : est-ce bien légal ?
Il n’existe à priori aucune contre-indication à la pratique de ces deux activités en parallèle, car le statut de salarié au sein d’une entreprise est indépendant du statut d’auto-entrepreneur aux yeux de la loi. Cependant, la première chose à faire est de vérifier que votre contrat de travail n’inclut pas une clause d’exclusivité ou de non-concurrence qui vous interdirait de pratiquer votre activité annexe.
Examinez donc votre contrat en détail et communiquez au maximum avec votre employeur afin d’éviter des répercussions inattendues par la suite. Sachez également que si vous souhaitez créer une entreprise, ces clauses peuvent être suspendues pour une durée d’un an.
#2 Le slashing en vaut-il le coup ?
Tout dépend de vos motivations. Pour certains professionnels, devenir auto-entrepreneur est une manière de générer un complément de salaire, tandis que pour d’autres, cette activité est un moyen de gagner en expérience, de développer une expertise dans un domaine autre que son activité principale, ou de préparer une reconversion.
Dans d’autres cas encore, le cumul des statuts permet de tester une idée nouvelle tout en conservant la sécurité de son emploi, à l’image de ceux qui innovent au cœur de l’entreprise en faisant de l’intrapreneuriat. Quelle que soit votre situation, définir vos objectifs en amont vous permettra d’anticiper le temps et les ressources nécessaires à votre projet. Quoi qu’il arrive, vous pourrez toujours choisir de faire machine arrière si les retours de votre auto-entreprise ne sont pas à la hauteur de votre investissement.