85% des emplois de 2030 n’existent pas encore… Mais alors comment s’orienter après le bac ? Comment choisir son métier ? Le diplôme reste-t-il important ? Et à partir de quand faut-il penser à se réorienter ? Quelques repères pour se préparer aujourd’hui aux métiers de demain.
A savoir : la digitalisation crée de l’emploi
La diffusion d’une innovation dans une économie provoque la disparition de certains métiers et en fait émerger de nouveaux. Il en va ainsi de la transformation digitale en cours : si l’entreprise veut survivre, elle doit changer en profondeur ses façons de fonctionner. Et cette transformation concerne tous les métiers.
L’enjeu pour les collaborateurs est double. Il s’agit d’une part de savoir appréhender la manière dont le contenu des métiers et des tâches est impacté par le numérique. Et d’autre part d’accéder à ces nouveaux métiers du digital qui fleurissent et dont on s’arrache les profils : le marketing digital, les métiers de la data, le e-commerce, le design, le SEO, le management content… Sans oublier la fonction de chef de projet. On recense aujourd’hui déjà près d’une centaine de nouveaux métiers dans le digital.
Avoir un diplôme reste un bon sésame
Pour accéder à ces métiers, l’acquisition de compétences est plus que nécessaire. Les formations longues post-bac demeurent les plus recherchées. Et les entreprises restent attachées au diplôme, tant pour ceux qui arrivent sur le marché du travail que pour ceux qui doivent ou souhaitent changer d’orientation.
Acquérir des compétences digitales est aussi un impératif. Car si tout le monde n’a pas vocation à devenir informaticien, tout le monde doit prendre le train de la transformation digitale. Au risque sinon de rester à quai !
Les « soft skills », ces compétences qui font la différence
Si le diplôme permet d’être sélectionné pour un premier entretien, ce sont sans doute d’autres qualités qui feront sortir les candidats du lot. De nombreuses études montrent ainsi que, à compétences techniques équivalentes (les « hard skills »), ce sont les compétences transversales (ces fameuses « soft skills ») qui font la différence…. Complexes à évaluer, les « soft skills » recouvrent toutes ces qualités humaines et comportementales auxquelles les entreprises accordent de plus en plus d’importance : capacité à travailler en équipe, savoir négocier, innover, se mettre au service des clients, être ponctuel, prendre des initiatives, bien s’exprimer, savoir utiliser les codes sociaux, faire preuve de créativité, gérer et résoudre des incidents et situations d’urgence, savoir s’adapter à des aléas, etc… Dans le trio de tête, on trouve « l’autonomie, le sens du collectif et la détermination », indique la dernière étude menée par Les Echos Start.
Face aux évolutions technologiques, la maîtrise de ces qualités est plus que jamais d’actualité. Car les entreprises doivent s’adapter de plus en plus vite. Les collaborateurs doivent ainsi être de plus en plus « agiles » et polyvalents. Le couple » hard skills » / « soft skills » devient alors déterminant pour l’employabilité.