Dans une société et un monde professionnel en perpétuelle évolution, les parcours linéaires ne sont plus une généralité, et les Français sont de plus en plus nombreux à « switcher ». Ce désir de reconversion naît le plus souvent d’une démarche de questionnement : suis-je toujours motivé par mon travail ou frustré ? Mon métier a-t-il du sens, correspond-il à mes valeurs ? Ai-je le souhait de relever d’autres défis ? Au-delà de savoir, pour réussir son switch, mieux vaut bien s’entourer. Ce qui peut impliquer de prendre vos distances avec les proches qui voient votre projet d’un œil négatif, mais aussi vous pousser à créer des liens avec des personnes susceptibles de vous aider. En effet, le soutien ne viendra pas forcément de là où vous l’attendiez, et l’accompagnement est aussi important que la motivation. Voici comment bien vous entourer en 3 points.
#1 Ignorer les réactions négatives et faire le tri pour switcher sereinement
Pour tout switcheur, faire part de son projet de reconversion, c’est bien sûr s’exposer à des réactions très diverses. Si certains proches qui vous connaissent bien peuvent vous encourager et vous aider à prendre de la hauteur sur vos qualités et vos ressources, d’autres peuvent se montrer réticents, inquiets, démotivants, ou être dans le jugement. Pourtant, ceux qui estiment votre projet hasardeux ou impertinent ne font généralement que projeter sur vous leurs propres peurs.
Car switcher, c’est sortir de sa zone de confort, parfois prendre des risques. Pour ne pas vous laisser déstabiliser ou décourager, évitez de recueillir les avis de tous vos proches, et de discuter de vos questionnements et de vos doutes avec les personnes qui ne sont pas susceptibles de vous soutenir. Il est préférable de prendre de la distance pour rester fidèle à ses choix. Assumez vos décisions en vous appuyant sur vos valeurs et vos moteurs.