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40 ou 50 ans, pourquoi pas vous ?

Reprendre ses études à 30, 35,
40 ou 50 ans, pourquoi pas vous ?

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Si vous êtes en train de lire cet article, c’est certainement que l’idée de reprendre ses études à 40 ans vous a traversé l’esprit. Pourtant, les bancs de l’école vous semblent déjà loin et vous avez des doutes sur la réussite de ce projet. Après tout, votre carrière vous a plutôt réussi jusque là.

Saviez-vous que 74 % des professionnels ont l’intention de suivre une formation diplômante en e-learning au cours des deux prochaines années (Sondage Opinion Way pour l’EDHEC). Se former pendant son parcours professionnel est donc une pratique courante… voire indispensable que l’on ait 30, 40 ou 50 ans.

Si les entreprises encouragent l’évolution des cadres au mérite , la France reste aujourd’hui très attachée aux diplômes. Contrairement aux pays anglo-saxons qui valorisent davantage les expériences professionnelles et les « soft skills ». Le diplôme aurait donc :

  • une valeur marchande (avec les grilles de salaires) ;
  • d’usage (en adéquation avec le poste à pourvoir) ;
  • symbolique (socialement), d’après Mathias Millet (maître de conférence en sociologie à l’université de Poitiers).

Faire le choix de reprendre ses études à 40 ans, implique un investissement de temps et d’énergie. Voyons quels seraient les éléments « facilitants » et surtout les opportunités d’une telle décision ?

Des dizaines de raisons de ne pas reprendre ses études à 40 ans…

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#1 Manque de temps ?

« Je manage 10 personnes et mon temps disponible à mon auto-formation est très limitée ».

Effectivement, ne pensez pas démarrer une formation professionnelle sans y consacrer le temps nécessaire. Certaines entreprises vous permettent de prendre ces journées de cours sur votre temps de travail. Sinon, les formations à distance vous laissent la liberté de travailler le soir et les week-ends à votre rythme. Cette flexibilité est appréciable pour vous permettre d’équilibrer votre agenda entre votre activité professionnelle et votre formation continue. Interrogez vos collègues cadres. Ne connaissez-vous pas une personne ayant réussi ce challenge avec des enfants en bas âge et une belle évolution à la clef ? Alors pourquoi pas vous ?

Parfois, mieux vaut dégager du temps clairement et en accord avec sa hiérarchie, plutôt que de multiplier les MOOC gratuits sans suivi régulier.

#2 Des démarches (trop) complexes ?

Que vous ayez 25 ou 40 ans, les démarches sont les mêmes ! Elles vous paraîtront beaucoup plus fluides qu’à vos débuts. A l’heure de la digitalisation, les processus sont simplifiés et les organismes de formation assurent des retours rapides par e-mail.

Si les kilomètres vous effraient, sachez que de plus en plus de formations se présentent en format 100% en ligne. Des options en présentiel sont disponibles si vous le souhaitez. Par ailleurs, les déplacements liés au cours seront peut-être des moments privilégiés pour réviser, coupés de votre quotidien et des sollicitations continuelles.

36 % des publics en formation continue sont des salariés. Il est donc possible de trouver le bon équilibre entre les responsabilités de votre poste et votre formation.

#3 Est-ce vraiment fait pour moi ?

Ne sous-estimez pas vos capacités d’apprentissage. Gérer une équipe de collaborateurs, piloter le chiffre d’affaires de votre entité, étudier l’implantation d’une nouvelle machine dans votre chaîne de production, réussir la transformation digitale de votre unité… Ne pensez-vous pas que ces défis ont mobilisé plus d’énergie dans votre carrière que de passer votre BAC ?

La culture générale que vous avez acquise lors de votre carrière, la productivité et la rapidité de décision que vous exercez au quotidien sont autant d’atouts dont vous disposez à 40 ans et que vous n’aviez pas il y 20 ans.

Sachez également que l’enseignement en formation professionnelle est singulièrement différent qu’en école. La validation des acquis de l’expérience et les cas pratiques sont privilégiés. Loin des cours magistraux peu concrets que vous avez pu vivre sur les bancs de l’école, ce sont à fois la pédagogie des mises en pratiques et le travail de groupe qui vous permettront d’acquérir de nouveaux automatismes en entreprise.

Enfin, vous imaginez vous former entouré de jeunes de 25 ans ? Sachez que l’âge moyen des participants, professionnels, ou futurs managers est de 38 ans (offre EDHEC Online, Formation en management).

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Et pourtant, un formidable levier de progression

#1 Acquérir de nouvelles compétences

Pour démystifier le retour à l’apprentissage, sachez que l’observatoire national des inégalités 2017 indique que seulement 16 % de la population a un diplôme supérieur à bac +2. Il est donc naturel que des collaborateurs souhaitent acquérir le diplôme équivalent à leur niveau de responsabilités.

Les formations professionnelles vous permettent également d’acquérir de nouvelles compétences managériales en vue d’une promotion. Elles peuvent être l’occasion d’un bilan de compétences ou d’obtention de qualifications nouvelles plus en adéquation avec le marché du travail actuel.

Dans un environnement économique et technologique en pleine mutation, où s’adapter et donner la vision de l’entreprise est au cœur des enjeux, il n’est pas étonnant de voir le management arriver en tête des priorités de formation (pour 38 % des personnes interrogées, Sondage Opinion Way pour l’EDHEC).

#2 Un coup de jeune pour votre employabilité

Reprendre ses études à 40 ans est également un signe fort pour votre hiérarchie. En effet, il témoigne d’une capacité de remise en question, de travail et de persévérance. Par conséquent, il n’est pas étonnant de se voir confier de nouvelles responsabilités à l’issue de cette formation.

Que ce soit en interne ou même sur le marché du travail, ce nouveau niveau de qualification pourrait, par exemple, vous permettre de prétendre à des postes d’envergure internationale, pourtant inaccessibles auparavant (dans un environnement totalement anglophone).

Étant donné que le niveau de diplôme des jeunes entrants sur le marché du travail ne cesse d’augmenter, certains postes jadis ouverts à tous, ont maintenant des barrières à l’embauche liées à son niveau de diplôme.

Enfin, reprendre vos études à 30 ou 40 ans vous assure une sécurité en cas de mobilité. Vous améliorez considérablement votre employabilité et l’attractivité de votre CV.

Ma formation a été un vrai tremplin de carrière qui me permet d’appréhender mon nouveau poste avec sérénité.
Jean-Baptiste de GOUTTEPAGNON, Responsable régional d’AUDIKA
(Formation pour Manager EDHEC Online)

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#3 Un bond pour votre salaire

Certes, dans un environnement professionnel mouvant, s’engager dans une formation longue (entre 10 mois en Europe et 24 mois aux États-Unis) peut sembler risqué. Pourtant le retour sur investissement d’un master BAC+5 de grande école est excellent. Votre esprit ROIste devrait être séduit par la tendance suivante :

+26% de rémunération brute annuelle en moyenne
Étude réalisée en sept. 2014 auprès des 152 titulaires de la certification EDHEC Business School Programme Manager Online ayant leur titre entre 2011 et 2013.

#4 Un investissement de long terme

Ce qui est intéressant, c’est la progression sur le long terme que les masters spécialisés vous apportent. Que ce soit pour votre salaire ou votre accélération professionnelle, les bénéfices de votre diplôme iront bien plus loin que vous ne l’imaginez.

En d’autres termes, que vous obteniez votre diplôme à 30 ou 40 ans, cela vous assure une carrière pour la décennie à venir. Au lieu de parler de fin de carrière, ce qui pourrait être angoissant pour une personne ayant toujours été dans le top management de son entreprise, vous vous assurez une progression durable et sans faux pas.

À chaque étape de votre carrière, la formation professionnelle joue le rôle d’un accélérateur d’évolution. Que vous ayez 30, 40 ou 50 ans, elle vous permet de maintenir vos compétences en phase avec les besoins de votre entreprise et d’embrasser pleinement les mutations technologiques et organisationnelles du marché. Alors, prêt à relever le challenge ?

*Photo Nick Morrison sur Unsplash

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