En mettant brutalement en suspens l’ensemble de la société, la crise du coronavirus a amorcé une véritable révolution dans les habitudes professionnelles. Après des semaines de télétravail, le déconfinement s’accompagne en France et dans le reste de l’Europe d’un phénomène répandu : le syndrome de la cabane, ou cette réticence à sortir et retrouver le chemin du bureau. Comment bien manager son équipe en la ramenant dans l’entreprise sans la brusquer ou engendrer des conflits ? Le retour sur le lieu de travail reste essentiel pour renforcer les liens avec l’entreprise, nos 7 conseils pour y parvenir.
Syndrome de la cabane : explications
« Le syndrome de la cabane correspond donc aujourd’hui à l’appréhension de rompre ce repli sur soi, de sortir de sa bulle pour reprendre une vie sociale et professionnelle normale. »
Nouveau phénomène de société ?
Ce phénomène se traduisant par la peur de quitter un lieu d’isolement pour retrouver le monde extérieur n’est pas nouveau. Il a en effet été observé dès le début du XXe siècle aux États-Unis chez les chercheurs d’or, qui partaient vivre plusieurs mois dans de petites cabanes isolées. À leur retour, nombre d’entre eux éprouvaient de l’angoisse à retrouver la civilisation et regrettaient leur vie recluse. Ce ressenti a également été constaté dans certains métiers (comme gardien de phare) ou chez les personnes sortant d’une longue hospitalisation.
Comment se traduit ce syndrome ?
Cette anxiété perçue par beaucoup dès le début du déconfinement revêt différents symptômes : fatigue, tristesse, irritabilité, perte de motivation…
Après avoir intégré que rester chez soi permettait de se protéger et de protéger les autres (donnant au confinement un côté rassurant), ressortir représente pour certains un nouveau danger, accru par la peur du virus.
Quelles en sont les principales raisons ?
De plus, nombreux sont ceux qui ont apprécié de passer davantage de temps avec leur famille, de ne plus emprunter les transports en commun, ou encore de se focaliser sur le développement de leur vie personnelle.
Le syndrome de la cabane correspond donc aujourd’hui à l’appréhension de rompre ce repli sur soi, de sortir de sa bulle pour reprendre une vie sociale et professionnelle normale.