Transformation digitale, transition écologique, gestion de crise ou encore adoption de modèles de management plus horizontaux…. Les entreprises changent à toute vitesse. Aujourd’hui, elles doivent en effet s’adapter aux nouvelles technologies, aux nouveaux canaux de communication et de vente, mais aussi à un contexte économique de plus en plus incertain.
Pour les accompagner dans ces transformations, elles font souvent appel à des consultants. Ces interlocuteurs privilégiés réalisent un diagnostic, identifient les points à améliorer et mettent en place des solutions.
Il n’est donc pas étonnant que de nombreux jeunes actifs se questionnent sur le parcours à suivre pour devenir consultant. Comment se former, dans quelle verticale se spécialiser, comment acquérir suffisamment d’expérience pour être parfaitement opérationnel ? Nous répondons à l’ensemble de ces questions dans cet article !
Qu’est-ce qu’un consultant ?
Un consultant est un professionnel qui propose ses services aux entreprises. Il met son expertise dans un domaine précis à profit pour les aider à répondre à une problématique.
Ses missions sont donc multiples :
- En amont, il analyse la situation de l’organisation et l’aide à identifier les problèmes qu’elle doit résoudre. Pour un consultant en management, il peut s’agir d’une baisse de productivité des employés, par exemple ;
- Ensuite, le diagnostic établi, le consultant commence sa mission de conseil. Il élabore un plan d’action destiné à répondre à la problématique et résoudre les difficultés rencontrées par l’entreprise. Ce dernier tient compte des moyens financiers et humains qu’elle est en mesure de mobiliser ;
- Une fois la mission achevée, le consultant rédige une étude approfondie pour partager les résultats obtenus et / ou les points qui restent à améliorer. L’idée est de maximiser autant que possible son retour d’expérience et de permettre à l’entreprise d’être autonome dans la gestion des solutions implémentées.
Quelle formation pour devenir consultant ?
Il n’existe pas de formation « officielle » pour devenir consultant. Retenez néanmoins que vous aurez besoin d’un solide bagage universitaire ! Le plus souvent, les entreprises ne recrutent que les profils disposant d’un bac +5.
Pour briguer ce poste, mieux vaut vous spécialiser dans une branche spécifique, en fonction de vos aspirations professionnelles et des missions de conseil qui vous intéressent.
Vous pouvez par exemple accéder au métier de consultant en suivant un master en management ou en ressources humaines. Mais le conseil est une activité de plus en plus spécialisée. On peut donc imaginer une formation en informatique et management des données pour devenir consultant en data. Ou un Master en Développement Durable si vous souhaitez vous dédier à la transition écologique en entreprise.
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Quelles sont les qualités pour devenir consultant ?
Au-delà de votre bagage scolaire, certaines qualités sont essentielles pour devenir consultant. Ce dernier est certes un expert reconnu dans son domaine, mais il est avant tout un conseiller capable de faire des recommandations pratiques.
Les métiers de conseil demandent ainsi des connaissances pointues et une crédibilité qui vous permettra de décrocher des missions et de gagner en notoriété. Mais également, un savoir-faire, un sens de l’écoute et une bonne dose de leadership pour que vos conseils soient alignés avec les besoins de vos clients et adaptés à leur contexte opérationnel.
Devenir consultant suppose donc d’avoir de solides soft skills, notamment une bonne communication, le contact humain facile et une véritable empathie. Vous devrez nouer une relation de confiance avec vos interlocuteurs, mais aussi être attentifs aux demandes qui sont formulées. Pour proposer et mettre en place des solutions qui sont souvent disruptives, vous serez également amené à faire preuve de pédagogie, mais aussi de fermeté.
Une main de fer dans un gant de velours, donc !
Les perspectives offertes par le consulting (salaire, évolution)
Si le métier de consultant est aussi populaire auprès des jeunes actifs, c’est pour deux raisons très simples :
- Les perspectives salariales. Un consultant junior touche en moyenne un salaire de 3 000 euros brut par mois. A mesure qu’il monte en compétences et gagne en expérience, il peut voir sa rémunération augmenter considérablement (entre 5 000 et 8 300 euros). La spécialisation est également une bonne stratégie pour booster ses revenus en tant que consultant ;
- Les perspectives d’évolution. Devenir consultant vous offre la possibilité d’explorer différents modes et environnements de travail. Vous pouvez en effet exercer en tant qu’indépendant ou freelance et ainsi développer votre portefeuille de clients. Mais le métier de consultant s’exerce aussi au sein de cabinets ou sociétés de conseil, souvent spécialisés sur une activité précise (informatique, stratégie, RH, etc). Si vous adoptez une philosophie d’everlearner, rien ne vous empêche de vous spécialiser dans un domaine encore plus précis. Ou même d’orienter vos services à destination de structures en particulier (startup, ONG, auto-entrepreneurs, etc.).
3 conseils stratégiques pour devenir consultant
S’il est très demandé, le métier de consultant est aussi très compétitif. Si vous souhaitez vous faire un nom et élargir votre réseau professionnel, vous allez donc devoir vous montrer stratégique. Voici donc trois conseils pratiques pour booster votre carrière dans l’univers du conseil.
1 – Identifier un domaine d’expertise et un marché cible précis
On attend d’un consultant qu’il ait des compétences théoriques et techniques bien précises. Si vous voulez être considéré comme un expert crédible dans votre domaine, il est donc absolument nécessaire de vous spécialiser. Et surtout, d’avoir un profil et une trajectoire cohérents.
Si vous suivez une formation de management, mais que vos premières missions de conseil sont principalement dans le pilotage stratégique, vos potentiels clients risquent d’être désorientés. C’est d’autant plus vrai pour les profils juniors, qui ont plus besoin de faire leurs preuves.
Une fois que vous aurez identifié votre verticalité (en fonction de votre appétence, mais aussi de vos points forts et précédentes expériences), définissez également votre audience cible. C’est le meilleur moyen de mieux attirer les prospects et de faire grossir votre carnet de clientèle. Demandez-vous quel serait votre client idéal : startups, grands groupes ?
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2- Développer son réseau
Lorsque l’on veut devenir consultant, le plus difficile est de décrocher ses premières missions. Pensez donc à élargir au maximum vos canaux d’acquisition, en commençant par développer votre réseau en ligne (via LinkedIn, Twitter ou les plateformes de freelancing).
Ne négligez cependant pas les rencontres physiques (conférences, salons professionnels) ni le bouche à oreille. Les recommandations sont en effet des outils très efficaces pour convaincre ses premiers clients.
3- Savoir dire non
Lorsque l’on se lance en tant que consultant, il peut être tentant de saisir toutes les opportunités qui nous sont offertes. Mais si vous voulez que votre portfolio soit cohérent et que vos missions soient qualitatives, vous devez apprendre à dire non.
Choisissez des projets qui sont réellement alignés avec vos compétences et vos valeurs. Si un client ou une mission ne vous correspond pas, ou si vous n’avez pas le temps et les ressources nécessaires à lui dédier, passez votre tour. Dans le cas contraire, vous risquez de passer pour quelqu’un qui manque de professionnalisme et blesser votre réputation.
Zoom sur trois niches du consulting
Comme on l’a déjà vu, il est possible de devenir consultant dans un grand nombre de domaines différents. Et notamment dans le management, la data et la finance.
Consultant en management
Le consultant en management est spécialisé dans l’analyse des performances et la gestion de problèmes des équipes d’une entreprise. Sa principale mission est donc de proposer des outils et des méthodes de management qui lui permettront de fluidifier son fonctionnement et de booster la productivité de ses employés. Il peut aussi intervenir dans un contexte de crise (vague de licenciement, gros turnover, mal-être des collaborateurs, harcèlement au travail, etc.)
A ce titre, le consultant en management doit avoir un profil d’expert. De solides bases sont requises. Elles peuvent être aussi bien techniques (maîtrise des logiciels d’analyse) que relationnelles (négociation, etc.). Le management étant un domaine en constante évolution, un diplôme en management ne sera pas toujours suffisant. Le consultant devra plutôt se placer dans une logique de formation continue et mettre à jour ses connaissances régulièrement, par le biais de formations en management en ligne par exemple.
Devenir consultant en data
La principale mission d’un consultant en data est d’accompagner l’entreprise qui l’a mandaté dans la mise en place de ses projets de Big Data. Il peut intervenir en amont (dans leur conception) ou en aval (dans leur réalisation technique), ou même sur l’ensemble du cycle de projet.
Le consultant en data est donc un spécialiste de l’exploitation des données, notamment dans les méthodes d’informatique décisionnelle (que l’on appelle aussi business Intelligence). Mais il n’a pas forcément besoin d’avoir la même technicité qu’un Data Scientist.
Une formation spécialisée en Big Data sera donc absolument indispensable. Mais on s’intéressera aussi à vos compétences méthodologiques, indispensables pour accompagner vos futurs clients dans l’expression de leurs besoins.
Devenir consultant financier
Pour finir, le consultant financier prodigue des conseils à ses clients en matière d’investissement (placements boursiers, crypto-monnaies, matières premières) ou de politique et gestion budgétaires (épargne, crédit, etc.).
Il peut travailler en entreprise, et même aider à la réalisation du rapport financier annuel pour les actionnaires. Mais il a également la possibilité de travailler au côté de particuliers. Il les assiste alors dans le de placement de leur argent afin de le faire fructifier.
En plus d’avoir des connaissances en finance, il doit également avoir un solide bagage juridique. Une formation dans ces deux domaines est donc essentielle pour devenir consultant financier. Il pourra par la suite se spécialiser en ingénierie financière, en comptabilité, assurance ou même conseil stratégique.
