Vanessa Dalo

Chargée de clientèle, EBA PREVENTIM

À Abidjan, Vanessa Dalo a créé en 2015 son activité de vente de vêtements dans un style qu’elle qualifie de bohème. Arrivée en France en 2016 pour suivre son conjoint, elle se forme aujourd’hui au sein des formations en ligne de l’EDHEC, dans le Online Bachelor Management et Commerce, afin de porter son entreprise toujours plus loin. Portrait.

 

témoignage bachelor online

 

Une passion pour la mode

Entre Paris, Shanghaï, Dubaï et Abidjan, Vanessa n’a pas son œil dans sa poche pour scruter les tendances. Toujours à la pointe de ce qui se fait de plus beau dans le prêt-à-porter, la jeune femme se passionne pour les nouvelles collections, avec un parti pris : plus c’est bohème, plus c’est chic ! Employée en Côte d’Ivoire, elle monte petit à petit un début d’activité en rapport avec cette passion, dès 2015. “Je travaillais chez Ecobank à Abidjan. À côté, je montais tranquillement mon activité dans la mode. Quand je voyageais, je chinais toujours des vêtements, que je rapportais chez moi et que je vendais”.

En parallèle de cette passion qui occupe bien des journées de libre pour Vanessa, elle entame une réflexion sur son travail. “Je voyais que les pièces que je rapportais plaisaient, et je me demandais si je ne pouvais pas faire de ma passion une activité à part entière. J’avais aussi envie d’être ma propre patronne…”, explique-t-elle.

« Je me demandais si je ne pouvais pas faire de ma passion une activité à part entière. J’avais aussi envie d’être ma propre patronne… »

La création de son entreprise

La réflexion de Vanessa fait son bout de chemin, et elle crée une société à part entière en 2015. Les débuts sont prometteurs. Ils sont un peu ralentis par un heureux événement. “J’ai eu ma fille en 2017 : il y a donc eu une petite baisse d’activité, même si je continuais malgré tout”. En 2018, l’activité reprend de plus belle. Vanessa fait le tour du monde pour trouver les fournisseurs les plus qualitatifs pour son activité. “Pour trouver les plus belles pièces, je suis allée à Dubaï et en Chine, car il y a pas mal de fournisseurs là-bas. J’ai vu sur place comment je pouvais m’approvisionner régulièrement. À mon retour, j’ai trouvé un local pour ma boutique à Abidjan. J’achète aussi pas mal de pièces en France”, précise l’entrepreneuse.

Entre Paris et Abidjan, Vanessa s’entoure de personnes de confiance pour tenir sa boutique. “J’ai une excellente vendeuse et ma gérante, avec laquelle nous collaborons depuis cinq ans. J’essaie de gérer au mieux depuis la France, grâce à notre organisation. Je choisis les articles selon la ligne que je veux voir dans la boutique : ils doivent refléter la mode, être jeunes (ma cible est entre 18 et 35 ans) et avoir la touche un peu bohème qui fait le style du magasin. Puis, j’expédie les articles à Abidjan. Je délègue la vente en boutique, la gestion des achats et des livraisons. Depuis cet été, je m’occupe en revanche du site Internet sur lequel nous expédions en France. Et de manière générale, je gère notre marketing et communication”, explique Vanessa.

Entrepreneuse dans l’âme, la jeune femme cherche à rendre son activité stable et rentable. Pour cela, elle essaie de trouver l’équilibre entre qualité des produits et marge. “Comme je choisis de beaux produits faits pour durer, la marge n’est pas énorme à la vente. Si on ajoute les frais de douane et d’envoi pour la Côte d’Ivoire, cela taille encore dans cette marge. La diversification vers la France permet de vendre mieux les produits, et je suis en réflexion pour re-positionner mes prix pour faire plus de volume. Le but est que l’entreprise soit de plus en plus rentable, et qu’on puisse à moyen-terme se lancer dans de nouveaux pays”. Pour se donner les moyens de ses ambitions, Vanessa a ressenti un besoin de formation.

L’accélérateur entrepreneurial : le Bachelor Online

“Quand on lance son entreprise, on a mille idées, on veut tout faire tout de suite… Après 5 ans, j’ai ressenti l’envie de passer au niveau supérieur. Je suis titulaire d’un BTS en communication d’entreprise et ressources humaines en Côte d’Ivoire, qui m’a permis de bien lancer l’entreprise. Je me suis dit que je pouvais encore améliorer mes compétences et me professionnaliser. Avec l’aide d’amis, j’ai défini que l’EDHEC était l’une des écoles les plus prestigieuses en management et commerce en France. Le grand plus était aussi de pouvoir faire ma formation en ligne, car avec une petite de trois ans, c’était compliqué de me rendre dans un lieu à heure fixe”. Vanessa commence donc son Bachelor Management et Commerce en mars 2020.

Six mois plus tard, elle ressent déjà les bénéfices de la formation sur son entreprise. Les connaissances qu’on m’apporte, notamment en leadership ou management, me permettent de mieux gérer mon équipe à Abidjan. Les électifs que j’ai choisis, notamment celui sur le Social Media, me donnent une vision globale des meilleures pratiques actuelles pour lancer un commerce sur Internet et en créer un marketing qui marche sur les réseaux. Ce sont de vrais canaux d’acquisition et de vente, il ne faut donc pas s’en priver, surtout dans la mode ! En comptabilité, j’ai aussi acquis de solides bases qui me sont utiles tous les jours pour mon entreprise”, détaille-t-elle.

« Les électifs que j’ai choisis, notamment celui sur le Social Media, me donnent une vision globale des meilleures pratiques actuelles pour lancer un commerce sur Internet »

Mieux encore, Vanessa est accompagnée par des professionnels qui l’aident à prendre du recul sur son activité. “Ma relation avec ma coach est vraiment fructueuse, déclare Vanessa. Nous avons notamment créé une roadmap pour visualiser mes objectifs à long-terme. C’est très utile de poser tout cela par écrit, de savoir où orienter le curseur, au-delà de l’opérationnel quotidien. Pour prendre des décisions pertinentes, savoir où l’on va est essentiel”.

Dans 5 ans, Vanessa souhaite que son activité soit stable et internationale. Elle a aussi pour but de mettre à profit ses compétences commerciales en entreprise. “L’une des raisons pour lesquelles j’ai entrepris cette formation, c’est également pour pouvoir trouver un emploi qui me passionne en France, afin d’évoluer encore. Je suis curieuse de tout en commerce”. La jeune femme conclut avec enthousiasme : “je le disais récemment à ma coach, j’apprends chaque jour. Je ne me suis pas trompée en choisissant cette formation”.