Carole Cutier travaille dans l’Hôtellerie de luxe depuis 20 ans. Afin de renforcer ses compétences en management et d’élargir son champ d’opportunités, elle a suivi l’Executive Master Programme Manager Online.
Carole en est ressortie transformée, avec une meilleure connaissance d’elle-même, et de belles rencontres à la clé.
Maintenant Directrice des Ventes Côtes d’Azur chez Maison Lenôtre, titulaire d’un diplôme de niveau Bac+5, elle partage son expérience, ses conseils, et ses meilleurs souvenirs du programme qu’elle résume en un mot, « impactant ».
Pouvez-vous nous parler de votre parcours avant de rejoindre l’Executive Master Programme Manager Online de l’EDHEC ?
J’ai 41 ans et je suis actuellement directrice commerciale et marketing dans un hôtel 4* du groupe InterContinental, ouvert en octobre 2021. J’ai commencé ma carrière en tant que réceptionniste, dans l’hôtellerie de luxe il y a 20 ans, après un BTS tourisme (bac+2). Je cherchais quelque chose de structurant, une rigueur, que j’ai trouvé dans l’hôtellerie de luxe. J’ai gravi les échelons au fur et à mesure. Je suis autodidacte sur plusieurs sujets et j’ai appris sur le terrain dans plusieurs établissements que ce soit à Paris, Monaco ou Nice.
Qu’est-ce qui a déclenché votre besoin de formation ?
J’ai subi un licenciement économique suite à la crise sanitaire de 2020. C’est ce qui a déclenché mon envie de formation, même si elle était dans un coin dans ma tête depuis des années.
J’étais dans une zone de confort. A 40 ans, c’était vraiment le moment de renforcer mes compétences, d’ouvrir mon champ d’action, et de décrocher une formation diplômante. J’avais atteint mes limites, je le savais mais ce licenciement m’a aidé.
Je travaille dans un secteur d’activité qui a souffert énormément et qui est toujours en souffrance.
Pourquoi avez-vous choisi l’EDHEC ?
Je pensais rejoindre une Grande Ecole, mais je me disais que c’était pas du tout à ma portée.
Je ne voulais pas une formation courte de quelques semaines ou mois. Dans les grands groupes, on a déjà la chance de pouvoir suivre ce type de formation, j’en ai d’ailleurs suivi plusieurs. Mais je voulais vraiment un programme impactant, qui valorise l’expérience.
Le choix de l’EDHEC a été influencé par les conditions d’admission au programme. Beaucoup de centres de formations ou d’écoles demandent un bac+3 ou un Bachelor, alors qu’avec un Bac+2 et en justifiant d’une expérience professionnelle, on peut intégrer ce programme. C’est une sélection directe, non élitiste, qui favorise la légitimité de tous les managers qui souhaite conduire un changement, une transformation dans leurs pratiques managériales. Certes, j’ai passé des entretiens, j’ai été challengé sur mes motivations, mais j’ai pu justifier mon expérience.
J’ai aussi été attirée par le format en ligne. Mon objectif était de retrouver du travail. Ayant 2 enfants, le format en ligne était idéal pour concilier un travail, la gestion du temps professionnel et personnel.
Comment conciliez-vous votre vie personnelle, professionnelle et formation online ?
Il a fallu poser des règles. Quand on se lance dans un projet, notre entourage le vit avec nous. J’ai appris qu’apprendre, c’est changer. Bien sûr, j’ai mis en suspens des moments de loisir et des moments de temps libre. Il est d’ailleurs impératif de consacrer des moments pour soi, car la formation prend du temps le soir après le travail et sur les week-ends. Mais quand on se lance on le sait, il faut juste trouver l’équilibre.
Le coach a d’ailleurs joué un rôle primordial. Il a été d’un soutien sans faille. Dans ces moments où la charge de travail professionnel mais aussi familial était importante, il a été le fil d’Ariane de cette formation pour me faire tenir dans la durée aussi bien individuellement qu’au niveau du collectif. Lui seul pouvait comprendre nos états d’âme et l’enjeu de ce programme dans lequel on s’investit à 200%.
Pouvez-vous nous en dire plus sur cet accompagnement reçu tout au long de la formation ?
Il faut saisir cette opportunité, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir un coach personnel ! Les grands sportifs font appel à eux couramment, certains dirigeants d’entreprise aussi. Le coach m’a vraiment épaulé et encouragé que ce soit tout au long du programme mais aussi dans les moments les plus durs. Cela permet de développer une réelle connaissance de soi-même. Il va nous faire réfléchir. Il faut être ouvert et ne pas tout garder pour soi.
En groupe, il a aussi permis de nous faire progresser afin de développer notre potentiel encore non exploité. On se rend compte au bout d’une année qu’il a su nous faire nous révéler et avancer. Je ne suis plus la même.
Aviez-vous des appréhensions ou des questionnements avant de commencer la formation ?
Pour la première classe virtuelle, j’étais un peu timide. Je me demandais comment cela allait se passer, comment était le professeur. J’ai vite compris que ce n’était pas du tout scolaire. Il faut le voir comme un réel échange où on va s’enrichir d’une intelligence collective, avec les professeurs mais aussi des intervenants qui sont dans la vie active, qui savent nous transmettre leurs connaissances, et nous conseillent dans nos projets professionnels.
Il y a une vraie ouverture d’esprit, on vient tous de domaines divers et variés, c’est ce qui permet d’élargir nos compétences. C’est ce qui est intéressant dans cette formation. J’ai choisi ce programme pour acquérir une expertise différente de la mienne.
C’est normal d’avoir des craintes, mais c’est un enrichissement, un booster.
Comment ce programme en management vous a-t-il impacté ?
Se connaître soi-même déjà, ça fait changer.
J’ai retrouvé du travail en cours de formation, cela a été le premier impact. Le 2ème impact, qui n’est pas négligeable, c’est d’avoir obtenu un titre. Ce diplôme est aussi une fierté.
Si c’était à refaire, souhaiteriez-vous continuer à vous former dans le futur ?
Oui, j’aimerais continuer à me former, mais pas tout de suite. C‘était une année très intense. Je me suis surprise à aimer apprendre.
Il y a un côté très satisfaisant quand on travaille en groupe d’apprentissage et c’est ce qui fait aussi la force de ce programme. On est bien entouré par l’équipe pédagogique, et le groupe d’apprentissage devient un petit peu une famille pendant toute une année. C’est un enrichissement énorme.
Gardez-vous d’ailleurs contact avec les autres participants ?
Oui bien sûr. On garde contact car une fois la formation finie, on a du mal à s’en détacher. Même si l’entourage est très compréhensif et bienveillant, seules les personnes qui l’ont vécu peuvent réellement comprendre ce que c’est une année d’Executive Master Programme Manager.
C’est vrai qu’on était à distance tout au long de la formation, mais on a l’impression de se connaître car on se « voit » tous les jours. Dans un groupe, on a tous des caractères différents, on a tous des moments de faiblesses, et on n’a pas toujours les mêmes avis, mais c’est ce qui fait l’intelligence collective.
Le tout est plus que la somme des parties !
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite se former en ligne ?
Il ne faut pas avoir peur, savoir lâcher prise et foncer. L’EDHEC met tout en œuvre pour que cela se passe bien !
Si je devais donner un conseil, c’est établir des règles de vie dès le départ, surtout quand on travaille en parallèle. Il est important d’avoir un cadre, une écologie intérieure ainsi qu’une méthodologie de travail. C’est important de s’accorder du temps pour soi pour tenir dans la durée.
Quels souvenirs gardez-vous de cette formation ?
J’ai 2 meilleurs souvenirs. Sur le plan personnel, c’est un stage de méditation que j’ai suivi à Saint Paul de Vance, axé sur la connaissance de soi. J’ai trouvé ça génial. On effectue des tests psychologiques, comme par exemple le test Insight. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir le faire, d’en avoir une interprétation, et d’apprendre à le lire. C’était un moment de 48 h de pur bonheur. Beaucoup avaient fait le déplacement, c’est un excellent souvenir !
Sur le plan collectif, j’ai beaucoup apprécié le module et les 3 jours de live sur le Traité de la Paix. C’est en fait un jeu de rôle, retour en arrière dans l’histoire avec des intervenants d’exception. J’ai beaucoup appris. Chacun a pu révéler sa personnalité.