La data a profondément bouleversé tous les secteurs de notre économie. Certaines industries, comme celle de la finance, ont été précurseurs dans l’analyse des données collectées. Pour rester à la pointe des dernières technologies, il est important de se former, quel que soit son poste.
C’est le choix qu’a fait Giovanni, Responsable Risk Management, en intégrant le Master of Science (MSc) online en Data Management et Business Analytics.
Vous avez une solide expérience professionnelle en finance ; pouvez-vous décrire votre parcours ?
J’ai toujours travaillé dans la finance et la gestion des risques mais avec différentes « casquettes », et plus particulièrement en lien avec la partie quantitative de la finance. J’ai d’abord été gérant de portefeuilles, puis j’ai rejoint BNP Paribas Asset Management (anciennement BNL) en tant que Responsable des Analyses quantitatives puis Responsable Risk Management. Après avoir brièvement travaillé pour BMW Financial Services en tant que Responsable risk management, j’ai intégré Allianz Global Investors comme Head of Risk Management and Performance Analysis.
En quoi consiste votre métier ?
Je travaille sur le traitement des données financières et de marché, mais également celles relatives aux portefeuilles, qui sont des données publiques comme les Index. J’analyse ces données de portefeuilles, leurs performances, et leurs risques. J’interviens également sur la gestion de ces risques.
Pour quelles raisons avez-vous choisi de vous former en data management ?
Je détiens déjà une maîtrise en statistiques et recherche opérationnelle de l’Université de Bocconi, en Italie. En 2010, j’ai également suivi un MBA à l’ESMT Berlin pour affiner mes compétences sur l’aspect “business administration” de mon travail.
Dans la famille on aime beaucoup étudier. J’ai donc choisi de continuer de me former, cette fois dans la data et les analytics. J’ai étudié, il y a 25 ans, les réseaux neuronaux – on ne parlait pas encore de machine learning – lors de ma thèse de Master. A l’époque, c’était assez complexe, car les logiciels disponibles, tout comme la capacité de calcul des ordinateurs, n’étaient pas au même niveau qu’aujourd’hui. J’ai aussi suivi quelques formations en ligne sur la data et le machine learning.
Pourquoi avez-vous choisi l’EDHEC pour continuer à vous former ?
Lors de mes recherches pour trouver une formation adaptée, j’ai repéré le Master of Science online de l’EDHEC. Je connaissais déjà l’établissement via l’EDHEC Risk Institute. Dans le domaine de la finance, l’EDHEC a une très bonne réputation, choisir ce Master de l’EDHEC m’a donc semblé être le meilleur choix.
Quels bénéfices attendez-vous de ce programme ?
Mon objectif est vraiment de progresser dans mon poste, d’offrir un service de très haute qualité à mes clients. Pour faire toujours mieux, il faut continuer à se former. Le Master of Science m’apporte la crédibilité d’un diplôme reconnu. Comme il est enseigné en anglais, c’est aussi une opportunité très intéressante de renforcer le côté multi-langues de mon profil.
Comment arrivez-vous à combiner apprentissage en ligne, vie professionnelle et personnelle ?
On ne dort pas trop, mais c’est faisable ! Il faut être déterminé et s’engager à aller jusqu’au bout. On suit le diplôme en ligne donc il n’est pas nécessaire de se déplacer sur un campus. On peut le faire de n’importe où !
Vous avez intégré le Master en data management en mai 2021. Pouvez-vous nous parler de vos premiers mois au sein du programme ?
Dans cette première partie du Master, le cours « Managing Innovation” est très intéressant et m’apporte beaucoup pour son aspect stratégique. Pour la partie plus attenante à mon travail, le cours de “Data analytics for managers”, en partenariat avec l’ESMT Berlin, est le plus utile.
Comment pensez-vous que le management de la data impacte le secteur de la finance ?
La data a tout transformé dans le sens où la disponibilité des données est maintenant beaucoup plus élevée qu’auparavant. Les domaines de la finance et de l’asset management ont toujours été très avancés dans la collecte de données. A la fin des années 90, on disposait déjà de beaucoup de données pour faire des analyses, prendre des décisions d’investissement et les évaluer, même si les moyens technologiques étaient très différents de ceux dont on dispose aujourd’hui.
Il faut s’adapter aux nouveaux outils disponibles. Par exemple, avoir une expertise dans la réalisation de dashboards est très demandé.