Estelle Valéri

Directrice de marché, Inetum

Estelle Valéri est Key Sector Manager dans l’industrie des services numériques. Alors qu’elle débute la seconde partie de sa carrière professionnelle, elle décide de renforcer sa « boîte à outils de manager » afin d’acquérir une vision globale de l’entreprise et mieux appréhender ses enjeux et ceux de ses clients.

En rejoignant l’Executive Master Programme Manager Online de l’EDHEC, Estelle a d’abord “réappris à apprendre”.

Avec nous, elle revient sur l’impact de cette formation sur son développement professionnel, son expérience du coaching, et les bénéfices du travail collaboratif, secret de sa réussite au sein du programme.

 

estelle valeri

 

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel avant de rejoindre le programme ?

J’ai 45 ans et j’ai eu un parcours atypique comme, je suppose, beaucoup de gens qui ont suivi l’Executive Master Programme Manager. J’ai commencé ma carrière dans le tourisme et après quelques années, en raison de la crise économique et de la transformation du métier, j’ai rejoint les équipes IT en tant qu’analyste et chef de projet, en étant totalement autodidacte. Il y a 9 ans, j’ai eu l’opportunité de rejoindre SPIE ICS, une entreprise majeure dans les services numériques. J’ai débuté en tant que chef de projet, puis ils m’ont rapidement donné l’opportunité d’évoluer vers des postes d’ingénieur d’affaires, de Key account Manager et récemment de Key Sector Manager, ce qui implique de développer au national des marchés verticaux. 

Au fur et à mesure de mon évolution professionnelle, j’ai été en charge de projets d’une certaine envergure pour de grands comptes clients. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti expressément l’envie de renforcer ma “boîte à outils”. Je pense qu’une de mes qualités premières est l’intelligence émotionnelle mais j’avais aussi besoin de mieux appréhender l’ensemble des enjeux que pouvaient rencontrer mes clients, mes partenaires et mes collègues. Je voulais avoir une vision 360° d’une entreprise, de comprendre des leviers et des stratégies.

J’ai découvert l’Executive Master Programme Manager Online de l’EDHEC suite à une publication sur LinkedIn, et j’ai eu l’effet “waouh”. Le contenu du programme était exactement ce que je recherchais.

 

Comment avez-vous réussi à combiner vie professionnelle, vie personnelle et formation ?

Au sein de notre groupe de travail, on a mis en place un mode d’organisation. On est parti du principe qu’on était un groupe, qu’on se faisait confiance et qu’on travaillait tous pour arriver au même résultat : avoir le diplôme. C’est extrêmement important comme postulat de base parce qu’on a travaillé comme le ferait une équipe dans une entreprise, avec des méthodes de gestion de projet et de suivi d’avancement.

On a su répartir intelligemment la charge de travail, et ça c’est primordial : chaque projet avait un leader, celui ou celle qui avait le moins d’appétence sur le sujet en question, accompagné d’un “copilote”, celui ou celle qui en avait le plus. Pour réussir le programme, il faut créer comme une entreprise à l’intérieur de son équipe, se fixer des objectifs, des moyens et des échéances. J’ai aussi eu la chance de travailler avec des personnes particulièrement bienveillantes et compétentes.

 

« Le secret de l’Executive Master, c’est ce travail de groupe, cette capacité à utiliser l’intelligence collective et les forces de chacun pour atteindre les objectifs. Le groupe est le régulateur, il devient un peu notre oxygène. »

Que vous a apporté le coaching reçu pendant la formation ?

Au niveau de notre groupe, c’était vraiment un moment où on savait qu’on allait être écouté et ressortir avec un souffle en plus et aussi des outils. Valérie, ma coach, a été essentielle, notamment sur le projet de consulting, où elle nous a beaucoup aidé à démarrer et à déterminer un plan d’action.

Le coaching individuel, c’est une réelle chance de pouvoir prendre du recul, d’avancer et de construire son futur. C’est un privilège d’avoir accès à des personnes comme Valérie dans notre parcours.

 

Avez-vous un meilleur souvenir de formation ?

A part bien sur le groupe de travail, je pense aussi à un cours sur l’IA et la Blockchain, où on a eu l’occasion d’écouter une interview d’un des fondateurs de Siri et ancien de Samsung, Luc Julia. C’est aussi à ça que donne accès ce programme, à des cours et intervenants de qualité.

 

Comment ce programme vous a-t-il impacté ?

Cela m’a donné encore plus envie de continuer à apprendre. L’EDHEC, c’est comme prendre une pilule de rajeunissement de 25 ans ! En arrivant, on a déjà de l’expérience. Après l’EDHEC, on est non seulement expérimenté mais on a aussi acquis du savoir de dernière génération. On est totalement à la page du savoir et des compétences que l’on peut avoir en sortant d’une école de commerce à 25 ans, mais avec le background d’un professionnel expérimenté.

L’Executive Master est comme un second souffle qui me montre comment je vais pouvoir encore évoluer dans ces 20 prochaines années, notamment en utilisant les outils actuels de management ou de stratégie.

Ce programme c’est aussi “réapprendre à apprendre”. On l’oublie souvent dans notre parcours professionnel. Après avoir complété cette formation, je sais que peu importe les sujets auxquels je peux me retrouver confrontée, j’ai cette capacité à apprendre. 

 

Auriez-vous un conseil pour les futurs participants à la formation ?

Le secret de la réussite va passer par le lien qui va se créer avec votre équipe. Il est essentiel, parce que ça sera une source de joie, de réconfort, et parfois une source de tension. Dès le départ, il faut apprendre à se connaître et à se comprendre dans une démarche de bienveillance. Le groupe est le bateau qui va vous emmener à bon port, donc il faut en prendre soin en permanence.