Capucine Perrot

Danseuse professionnelle

Découvrez le parcours de Capucine Perrot, danseuse professionnelle classique et étudiante au sein de l’International BBA Online de l’EDHEC Business School. 

Capucine Perrot étudiante BBA Online & danseuse professionnelle

Pourquoi avez-vous choisi de rejoindre le BBA Online de l’EDHEC ?

J’ai choisi de faire le BBA Online de l’EDHEC parce que j’ai toujours dit que si je me cassais le pied et que je ne pouvais plus danser, je ferais une école de commerce. Cela m’a toujours beaucoup attiré, notamment pour tout ce qu’on peut y apprendre, par exemple dans le marketing. Après ma carrière, j’ai beaucoup de projets que j’aimerais concrétiser autour de la danse.

J’ai également choisi cette formation parce que c’était le seul parcours qui pouvait me permettre de danser à Amsterdam, où je vis actuellement, avec l’intensité actuelle que j’y consacre, et étudier en même temps. Lorsque j’ai passé mon Bac, j’ai vu une conseillère d’orientation qui m’avait proposé plein de différentes formations en ligne, avec des universités mais aussi d’autres écoles de commerce. Mais le BBA était la seule formation qui me correspondait et c’est pour ça que je l’ai choisie.

Comment arrivez-vous à jongler entre votre carrière de danseuse et les études en ligne ?

Ça dépend des périodes. Cela demande énormément d’organisation, en tout cas pour moi en tant que danseuse, car la danse prend beaucoup de temps. Et ça ne prend pas qu’un temps physique, ça prend également un temps mental très important.

Finalement, c’est comme si j’étais un peu mariée à la danse, c’est une réalité. Donc il faut vraiment savoir s’installer des créneaux dans ses journées consacrées complètement à l’EDHEC. Je dirais que la clé c’est vraiment l’organisation.

  
Comment vos journées sont-elles organisées ?

Je danse 6 jours sur 7. Tous les matins, je me lève à 7h. Pendant 2 heures, je fais une préparation physique, puis j’ai mes cours de danse jusqu’à 18h, avec 1 heure pour manger. Je suis épuisée quand je sors des cours. Donc je dors et je mange, puis je prends une pause et je vais travailler mes cours de l’EDHEC, de 20h à 22h tous les soirs. C’est le bon créneau pour moi cette année.

L’année dernière, je travaillais tous les jours de midi à 19h, donc j’étudiais le matin. C’était mieux parce que j’avais le cerveau plus frais pour réviser. Là, je dois faire avec ce nouveau rythme cette année, donc je travaille le soir et j’essaye d’étudier davantage le week-end, notamment le dimanche, sur une session de 2 à 3 heures, ou même 4 heures l’après-midi si j’ai le temps.

Comment vivez-vous l’apprentissage à distance ?

Je le vis très bien parce que j’ai fait tout mon lycée au CNED (Centre National d’Enseignement à Distance), de la 2nde à la terminale, puisque j’étais au Conservatoire Supérieur National de Danse en France et ce n’était pas compatible avec un lycée. En danse classique, il faut commencer très jeune, donc ce n’est pas adapté à l’apprentissage classique en présentiel.

J’avais déjà cette habitude et cette aisance avec l’enseignement en ligne donc il n’y a rien eu de bouleversant pour moi. Une fois qu’on s’y est habitué, on ne peut plus trop s’en séparer. En revenant dans une classe avec d’autres étudiants, on a l’impression qu’on perd beaucoup de temps. En ligne, tu peux apprendre comme tu veux, quand tu veux, de la manière que tu veux. Tu peux aller surtout au rythme que tu veux et ça je trouve que c’est vraiment bien.

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Comment se passe l’apprentissage au sein du BBA Online ?

D’un point de vue relationnel, je trouve que le BBA Online est super bien fait. On est beaucoup en contact entre sportifs de la promotion, notamment via des groupes sur les réseaux sociaux. Personnellement, je suis beaucoup en contact avec une danseuse qui est à Paris, on ne fait pas du tout la même chose mais on est en contact.

Pour communiquer, que ce soit avec les professeurs, ma tutrice ou mes camarades en général, ça se passe très bien. A chaque fois qu’il y a des partiels, il y a toujours quelqu’un parmi les étudiants de la promotion qui prépare l’organisation d’une rencontre, que ce soit à Lille ou à Paris, pour qu’on se retrouve.

Quel accompagnement avez-vous reçu de la part de l’EDHEC ?

Je dirais que je ne suis pas quelqu’un qui demande beaucoup d’aide, j’avance beaucoup toute seule et c’est un défaut d’ailleurs. Parfois, j’ai souvent tendance à penser que l’aide des gens va me ralentir, alors que ce n’est pas forcément vrai.

Mais en première année, j’ai beaucoup sollicité ma tutrice et on organisait un rendez-vous toutes les 2 semaines, d’une demi-heure pour faire un point. Pour ma première année au BBA, ça m’a donc bien aidé parce que ça m’obligeait à avancer.

Et là, en 2e année du BBA, mon année a été vraiment très différente. J’ai dû beaucoup voyager en Europe, donc ce n’était pas possible de garder un créneau aussi régulier. Mais comme je m’étais vraiment lancée grâce à tous ces rendez-vous en première année, j’ai désormais moins besoin de ces échanges en termes de contact, bien que l’on communique toujours par mail.

Pouvez-vous me raconter une histoire marquante que vous avez vécu durant votre cursus Online ?

Depuis janvier, j’ai fait un petit tour de l’Europe pour essayer de trouver un travail. Dans la danse classique, il faut auditionner dans des compagnies, des troupes de danse qui sont situées partout dans le monde. Mais il y a peu de places sur le marché, c’est très difficile donc il faut tenter sa chance partout. Il faut aller sur place et danser.

Pendant mon tour de l’Europe, j’ai étudié pour le BBA Online que ce soit à Zurich en Suisse, à Tallinn en Estonie, à Munich en Allemagne, en encore en République Tchèque. J’ai emmené mon ordinateur partout avec moi !

On attend longtemps dans les aéroports, donc j’ai pu étudier le BBA dans tous ces moments de voyage qui sont très longs et qui permettent de rentabiliser son temps et d’avancer. J’ai trouvé ça drôle de me dire que, pour moi, le fait d’être à distance ce n’est pas juste rester à Amsterdam, c’est vraiment emmener mes cours du BBA partout, et je trouve que c’est un gros avantage !

Quel aspect de l’apprentissage à distance préférez-vous ?

Ce que je préfère c’est la flexibilité, le fait de pouvoir travailler où on veut, quand on veut et dans les conditions que l’on veut !

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de suivre une formation en ligne tout en ayant une activité professionnelle en parallèle ?

Je vous dirais de bien réfléchir, car quand on est dedans, on se rend compte que c’est beaucoup de travail. Pour les personnes de mon âge, on a la possibilité de faire plein de choses, on a plein d’énergie et je pense qu’il faut en profiter. Et donc je dirais que s’ils veulent le faire, il faut qu’ils le fassent et qu’ils n’écoutent pas trop les gens qui les freinent, tout en étant bien conscient de la réalité.
Rien ne vous tombera dans les bras sans travailler ! Il faut énormément étudier, et aimer ça.

Quelles compétences avez-vous développé à travers ce format Online ?

On apprend à se débrouiller tout seul. On peut communiquer avec les professeurs bien sûr, mais parler à quelqu’un en face à face, de manière interactive, ce n’est jamais pareil que d’envoyer un mail et avoir une réponse quelques heures après. Donc ça apprend à se débrouiller et à trouver des solutions quand on a du mal à avancer un peu tout seul. C’est bien d’être un peu débrouillard, même si je pense qu’on l’est tous à la base quand on choisit de faire ce type de formations.

Cela m’a aussi permis de développer une ouverture d’esprit, d’apprendre à réagir avec calme et rester positif dans toute situation. C’est-à-dire que même si ça ne va pas, même si on est blessé, même si on ne comprend rien au cours et qu’on ne peut pas présenter les examens, de toute façon on n’a pas le choix. On trouve toujours une manière de continuer par soi-même.

 

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